Au fur et à mesure de l’approche de la date du chapitre, les soucis s’ajoutaient, hospitalisation du Roy suivie de celle du traiteur et d’un musicien habituel, … puis, finalement, tout s’est arrangé, Daniel Brunin a pu les dépanner pour le repas et tout a roulé parfaitement pendant le chapitre !

Quelques chiffres tout d’abord pour ce 65^e chapitre qui, comme d’habitude, coïncidait avec la fête des pères et cette année avec la Pentecôte : 72 confréries présentes dont 15 françaises et 3 suisses, 3 compagnons d’honneur, 3 nouveaux compagnons et un nouvel aspirant et pas moins de 43 intronisés au niveau des confréries (seulement 25 l’an dernier !). En lever du chapitre, Francis Dubois, Grand Bailli honoraire du Maitrank d’Arlon et Jean Theunissen, président du conseil noble des confréries du Namurois ont rejoint les membres de la confrérie sur scène. Toujours présent à Ciney, Jean a été remercié et a reçu un petit cadeau souvenir.

Après le petit discours de bienvenue du Sergent terminé par une intervention filmée de Guy 1^er sur son lit d’hôpital, toute la confrérie a interprété la chanson de la Chevetogne (sur l’air de la caissière du grand café) suivie par sa dégustation par le maître des brassins ainsi que d’une tartinette par le maître de gueule.

Pour cette 65^e édition, le chèque de 350 euros a été remis à l’ASBL Revivre avec de Bernard Laffineur de Ciney. Thérapeute à Ciney et à Namur, il anime des cercles de paroles pour personnes souffrant de douleurs chroniques (fibromyalgie, lombalgie, sciatalgie, syndrome de fatigue chronique, syndrome douloureux local complexe, dépression, migraines, syndrome du côlon irritable, douleurs neuropathiques, covid long, ...).

Après une année en tant qu’aspirant et leur dévouement et les services rendus à la confrérie, 3 Cinaciens ont été élevés au rang de compagnons et ont pu revêtir la tenue officielle de la confrérie :

• Laurent Demaret, qui, après avoir vécu 14 ans à Thynes, a rejoint Ciney il y a 3 ans avec sa famille. Ancien officier de la marine marchande, il travaille maintenant comme analyste criminel à la police judiciaire de Namur.
• Bruno Dumont, boucher de formation et superviseur d’une douzaine de boucheries d’un réseau bien connu. Il est le fils du Maître des Traditions et petit-fils du 1^er Roy du Franc Thour.
• Jean-Claude Léonard, mécanicien retraité, passionné d’héraldique, de généalogies, de brocantes et de musique celtique. Il rejoint son frère, le Maître du Protocole au sein de la confrérie.

Présenté par le Tabellion, Pierre Bustany, auparavant membre de la confrérie du Livarot actuellement moribonde, a été élevé au rang d’aspirant. Il est notamment professeur de médecine au CHU de Caen en neuropharmacologie. Il peut désormais porter l’épitoge de la confrérie.

3 nouveaux compagnons d’honneur ont été présentés ensuite par le scribe :

• Benoît Davin, échevin de la ville de Ciney notamment des sports et habitant, selon ses dires, le plus beau village, Haversin ! Président de la fête des crus du Beaujolais, il a pu jongler avec sa présence à Ciney et à Haversin !
• Olivier Didion, conseiller communal de la ville de Ciney. Il est notamment connu dans le monde du football pour être le supporter n°1 des Diables. Coiffé d’un chapeau à cornes, sa barbe est maquillée aux couleurs nationales.
• Claudine Bouchat, réalisatrice de tous les gorgerins du Franc Thour cette année. Ce travail est réalisé habituellement par le Roy, couturier à ses heures.

Michel CÉLÉRIER de la Confrérie du Château Voisin d’Auvelais et Marc PETIT de la Royale Confrérie Nationale des Chauves de Belgique ont été les premiers intronisés. Ensuite, tour à tour, le Sergent et Claude Clarembaux ont présenté les nouveaux compagnons d’honneur au niveau des confréries gastronomiques, Jean-Marie Raty, le premier Mambour, les intronisant officiellement après que chacun eu juré fidélité. Le chapitre s’est achevé par l’hymne cinacien « Et vive Ciney » suivi du Bia Bouquet.

La plupart des 257 convives ont apprécié le menu préparé par le traiteur Daniel Brunin et son équipe notamment pour sa souris d’agneau pour le plat principal. Pour la partie musicale, JEAN-CLAUDE FOSSEPREZ et toute sa nouvelle équipe ont, comme d’habitude, brillamment animé le repas et mis le feu sur la piste de danse.

Finalement, pour raison de mobilité, comme de nombreux couples n’ont pas pu se rendre à la Maison rurale polyvalente pour y être honorés de manière conviviale par la commune, la cérémonie s’est déroulée à la salle du conseil communal où il fallait gravir un escalier !

C’est en présence de leur famille, des membres du Collège communal et du conseil communal que s’est déroulée la cérémonie en hommage aux deux couples jubilaires. Chaque couple a reçu des fleurs ainsi qu’un album du journal de leur mariage.

Armand Thewis, né à Loncin le 24 juin 1951 et Hélène-Marie Jadot, originaire de Miécret et née à Namur le 30 juin 1954, se sont mariés le 11 juillet 1975 à Bouge. Ils fêtent donc leurs noces d’or ! Comme beaucoup de couples, ils se sont connus au moulin de Solière ! Tous les deux ont fait leurs études supérieures à l’ISI, Hélène en tant qu’ingénieur industriel en agroalimentaire et Armand en tant qu’ingénieur agronome. De leur union naîtront deux garçons et deux petits garçons. La carrière d’Armand débute par la fonction de technicocommercial pour la construction de bâtiments agricoles pour s’achever dans l’enseignement à l’école provinciale d’agriculture. De son côté, Hélène-Maria inspectait les établissements de cuisine collective et les restaurants à Huy, bien avant la création de l’AFSCA ! Si, au début de leur mariage, le couple s'installe dans la maison familiale d'Armand, ils déménagèrent ensuite dans celle des Jadot à Havelange. Pour animer leur vie de pensionnés, la peinture de la nature pour Armand, la lecture et l’ornithologie pour le couple.

La première rencontre de Marie-Jeanne Romedenne et de Julien Laruelle s’est déroulée en janvier 1964 lors d’un bal de la JAP à Ouffet. Leur union fut scellée le 20 juillet 1965 à Neupré, chez eux car le propriétaire de la salle de mariage avait mis fin à son activité 6 semaines avant la date prévue ! Ils fêtent donc leurs noces de diamant. Marie-Jeanne est née le 7 février 1934 à Humain. Institutrice, elle a enseigné à l’école Saint-Jean jusqu’en 1980. Julien est né le 13 mars 1940 à Chapon-Seraing. Après des études techniques à Waremme, il devient mécanicien, tourneur-ajusteur et dessinateur technique. Il commence sa carrière chez Heurtet dans la fabrication de fours industriels puis chez François dans la conception de compresseurs. Retraité, il reprend des cours à Ouffet pour apprendre à travailler le bois. Le couple a eu une fille, 3 petites-filles et 2 arrière-petits enfants.

C’est en présence d’une partie du Collège communal et des représentants de leurs familles et de leurs amis, que 6 couples de l’entité de Ciney ont été fêtés pour leurs noces d’or. Les discours et la petite réception se sont déroulés dans la salle du conseil communal et le hall d’entrée.

Après un message en wallon prononcé par l’échevin des langues dialectales Luc Fontaine et la lecture par le bourgmestre du message adressé par le Palais Royal à l’adresse des couples jubilaires, les membres du Collège ont, un par un, lu un texte à l’adresse de chaque couple. Après chaque petit discours, un bouchon a été tiré de la cuisine de l’hôtel de ville et chaque couple s’est vu remettre des chèques de commerce, des fleurs, la copie de leur acte de mariage et le message du Palais Royal ainsi qu’un panier de produits locaux dont un pot de miel issu du rucher cinacien.

Jules Tribolet, né le 14 août 1952 à Haut-Fays et Marie-Claude Englebert, née le 20 juin 1954 à Charleroi, se sont mariés le 12 avril 1975 à Ciney. Ils se sont rencontrés rue Charles Balthazar, un lieu où ils avaient tous deux des amis. Le destin les a réunis une seconde fois à l’école, alors qu’ils avaient respectivement 16 et 18 ans. Après leur mariage, ils ont vécu quelque temps à Salzinnes avant de revenir s’installer à Ciney. Jules a accompli toute sa carrière à la Poste principalement à Namur, à proximité de la gare. Marie-Claude a d’abord travaillé brièvement au secrétariat du Conservatoire et a ensuite intégré la banque CGER, exerçant successivement à Bruxelles, Liège, Andenne et Gembloux, avant de revenir définitivement à Ciney. Le couple a eu 2 enfants et est  entouré de 5 petits-enfants.

Philippe Clément né le 22 décembre 1954 à Charleroi a épousé le 26 avril 1975 à Ciney Chantal Filée, née le 13 août 1956 à Emptinne. se sont rencontrés au camping d’Alle-sur-Semois, un lieu où ils passaient leurs week-ends et leurs vacances en famille. Après leur mariage, ils ont vécu quelques années à Charleroi avant de revenir à Ciney, où Chantale a repris le Café des Forges. Elle y a travaillé jusqu’à la fermeture des Forges de Ciney, puis a poursuivi son parcours en encadrant les garderies de l’école des Marmousets. Philippe a consacré sa carrière à la Sonaca, à Gosselies. Le couple a eu un fils et une fille et est aujourd’hui entouré de trois petits-enfants. D’avril à septembre, leurs week-ends sont entièrement dédiés à la balle pelote.

Paul Sepulchre, né le 7 juillet 1949 à Havelange et Suzanne Rappe, née le 14 mars 1954 à Ougrée se sont mariés le 24 mai 1975 à Vyle-et-Tharoul où ils se ont rencontrés à Vyle-et-Tharoul (Suzanne y résidait). Ils ont successivement vécu à Havelange, Maffe, puis à Biron, avant de s’installer à Pessoux où ils résident depuis près de 9 ans. Paul a brièvement travaillé pour les Glaceries Saint Roch à Paris avant de poursuivre sa carrière chez ORES, jusqu’à son départ à la pension tandis que son épouse s’est consacrée à l’éducation de leurs 4 enfants. Ils sont aujourd’hui aussi grands-parents de 9 petits-enfants !

Robert Rasschaert, né le 5 mai 1952 à Purnode et Geneviève Enuset née le 23 février 1955 à Namur se sont mariés le 24 mai 1975 à Ciney. Ils se sont rencontrés à Spontin, au gré des hasards de la vie.  À l’époque, Geneviève résidait chez deux de ses tantes et, pour aller de l’une à l’autre, elle empruntait un chemin qui passait devant le lieu de travail de Robert.  Le destin s’est chargé du reste ! Ils ont rapidement fait construire leur maison à Haversin. Robert a travaillé chez Pirlot à Achêne, puis chez Bertrand en tant que chauffeur de bus. Son épouse a mené une longue carrière au Ministère des Finances, d’abord à Bruxelles, puis à la TVA à Ciney. Ils ont 3 enfants.

Pierre Maillen, né le 27 janvier 1953 à Aye, a épousé Arlette Thesias, née le 27 mai 1955 à Ocquier le 7 juin 1975 à Ocquier. Le couple habite Ciney. L’échevine a lu un long texte transmis avec beaucoup d’amour par leur fille Corinne où elle appelle son papa Chef en rapport à son passé cyclo et sa maman, Mamie ou Nanou : vous nous avez transmis le respect, la force, la tendresse, la fidélité, merci !

Jean-Claude Wuillot, né le 6 décembre 1954 à Hargimont a épousé Chantal Tissot, née le 26 janvier 1957 à Leignon le 14 juin 1975 à Leignon où ils habitent. Comme beaucoup, ils se sont rencontrés au dancing La Lanterne, à Marche-en-Famenne Ils ont élevé trois filles adorables qui leur ont offert la joie de devenir grands-parents de 5 petits-enfants.

Si Chantal était une femme au foyer pour s'occuper de sa famille, Jean-Claude a été conducteur de train à la SNCB pendant 37 ans. Ils partagent un attrait commun pour la bonne cuisine, les vacances et les moments précieux passés avec leurs petits-enfants.