http://www.xiti.com/ https://clicky.com/

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

commémoration - Page 3

  • Jean Michel, le premier centenaire de 2022 à Ciney

    Si, l’an dernier, 3 centenaires ont été fêtés dans la capitale du Condroz, le premier de l’année a été fêté à Schaltin ce dimanche 23 janvier, en présence de la famille et d’une partie du Collège cinacien. Jean, pour l’occasion, a pu effectuer un petit voyage de la séniorie d’Omalius chez sa fille aînée.

    La dernière fois que le Collège cinacien a rencontré Jean Michel et son épouse Léonie, c’était lors de leurs noces de platine le 8 septembre 2019 à la séniorie d’Omalius (ils y résidaient depuis février 2017). Malheureusement, depuis, Léonie Douette est décédée le 13 juin 2020 et son souvenir et leur vie commune a bien été rappelé par des photos et vidéos diffusés pendant la fête.

    Jean Michel est né à Blehen le 23 janvier 1922 à 14h. Il a travaillé après la guerre à la conserverie Marie Thumas à Geers pendant 2 ans puis à l’EPECE, de Ciney pendant 32 ans jusqu’à sa pension comme inspecteur commercial puis employé au service comptabilité. Il a épousé Léonie Douette le 10 septembre 1949 à Hannut et le couple a habité Ciney fin des années 50. De leur union sont nés 2 filles, 3 petits-enfants et 5 arrières petits-enfants.

    DSC_0469.jpeg

    Pour évoquer le nouveau centenaire, Frédéric Deville, bourgmestre, accompagné des échevins Anne Pirson et Jean-Marc Gaspard, a lu un texte de Michel Fostier, poète namurois : « compter jusqu’à cent, … Au clair de la lune, un ami qui ne s’appelle pas Pierrot m’a prêté sa plume pour écrire ces quelques mots. Sans nous demander notre avis, dés que vous ouvrons les yeux, à l’horloge de la vie, les aiguilles se mettent à tourner … Pourtant, sans te laisser déboussoler, sereinement, tu as compté jusqu’à cent… Longue vie à toi l’ami. » Ensuite 2 petits cadeaux lui ont été offerts : un chéquier à utiliser dans les commerces cinaciens et un panier gourmand de produits cinaciens.

  • Les confréries et la ville de Ciney bien représentés lors de la fête du Roi à Peutie

    Depuis plus de 50 ans, les autorités communales et des membres des confréries cinaciennes sont invités à Peutie au repas de corps à l’occasion de la fête de la dynastie et assistent aux fastes de la compagnie.

    DSC_0046.jpeg

    Comme  chaque  année  à  la  mi-novembre,  les  militaires  de  l’Unité  de Transport de Bruxelles, filleule de la Ville de Ciney, organisent un repas de corps à l'occasion de la fête de la Dynastie. L’histoire a commencé au lendemain des Jeux sans Frontières où des liens d’amitié se sont établis entre la ville et l’unité du 72e bataillon de transport de Peutie alors commandé par le Colonel Simon. Jules Degrune, membre du Franc Thour, lui succéda. Depuis, des militaires du bataillon sont présents lors des cérémonies patriotiques à Ciney et intronisés d’honneur au Franc Thour et aux Gentes Dames. En 2002, le 72e est devenu l’UTB ou Unité de Transport et, depuis 2020, le Centre de Compétence, de Mobilité et de Distribution (CCMob&Dis) avec des antennes à Bruges, Beringen et Marche-en-Famenne. 

    DSC_0035.jpegLe CC Mob&Dis assure des services territoriaux basés sur trois piliers : la mobilité territoriale, la distribution et le stockage centralisés et le soutien à la gestion des véhicules commerciaux et des systèmes opérationnels avec contrats de réapprovisionnement en pièces détachées.

     

    DSC_0033.jpegPour la première fois, pas besoin de prendre sa voiture et d’aller à Vilvoorde au train, mais, comme le CCMob&Dis possède une antenne à Marche, un bus de l’armée attendait les Cinaciens sur le parking Roi Baudouin pour mener le groupe directement à la caserne de Peutie et pour le retour à Ciney !

    DSC_0040.jpegLa journée a débuté avec une parade militaire réglée au millimètre près dans un hangar très aéré (et à tous les vents, mais, le soleil était présent) avec la remise de décorations militaires à une trentaine d’officiers ou sous-officiers en témoignage de services rendus au pays : Croix de chevalier de l’ordre de la couronne, palmes d’or et d’argent de l’ordre de la couronne, médailles d’or de l’ordre de Léopold II, … Après un petit discours du Colonel Kurt Van Gyseghem , commandant de la caserne de Peutie où il n’a pas oublié de mentionner la présence des Cinaciens, séance photo puis départ, en car vers le mess pour le repas. Comme c’était la fête de la dynastie, il a débuté par un toast à la santé du Roi en disant « Vive le Roi, leve de Koning ! » et il a été donné lecture du message dans les deux langues adressé au souverain par le Centre de Compétence de Peutie. Entrée, buffet chaud et buffet de desserts (où le masque était obligatoire dans tous les déplacements) ont été très appréciés par la centaine de personnes présentes.

    DSC_0052.jpeg

  • 77e commémoration de la bataille des Sarts près de Maibelle

    Il y a 2 ans, en grande pompe, on commémorait le 75e anniversaire de la bataille dite « sur les Sarts ». L’an dernier, elle n’avait pu avoir lieu qu’en petit comité. Cette année, elle s’est à nouveau déroulée en présence d’André Michaux, seul survivant du massacre.

    DSC_0038.jpeg

    Plus d’une septantaine de personnes ont participé à la commémoration annuelle de la bataille des Sarts dont une partie du Collège de Hamois, la chorale de Schaltin et les portes drapeaux dont celui de l’A.S. Deux membres de la famille Janssens, habillés en résistants,  reconstituaient avec des véhicules et objets d’époque les années de guerre. L’office religieux était célébré par l’abbé Sylvere. Mais, pas de chance cette année, malgré la ténacité d’André Michaux, le courant n’a pu être installé sur le site.

    DSC_0039.jpeg

    Pierre-Henri Roland, premier échevin de Hamois tout heureux de revoir en présentiel la plupart des personnes présentes, a rappelé l’histoire de la bataille de Maibelle

    DSC_0037.jpegPour ceux qui l’ignorent, dans la nuit du 19 au 20 juin 1944, un groupe d’une quarantaine de résistants, provenant de la région de Mozet, vient s’installer provisoirement dans la ferme des Sarts, à Maibelle, tenue par la famille Michaux. Suite à quelques indiscrétions et à une dénonciation, ce lieu tombe vite dans le collimateur de la Gestapo Les nazis pensent d’abord qu’il ne s’agit que d’une sorte de dépôt de la résistance locale. Le dimanche 25 juin à 8 h du matin, la descente de quelques membres de la Gestapo de Dinant, qui comptaient investir les lieux facilement, va tourner en une véritable bataille, qui durera une bonne partie de la journée. Les résistants vont se battre comme des lions contre des troupes allemandes toujours plus nombreuses et venues d’un peu partout. Le bilan sera lourd pour les nazis  142 morts et 260 blessés tandis que 17 résistants y laisseront la vie, parfois dans d’atroces circonstances. Tandis que leur ferme est pillée, saccagée et incendiée, les membres de la famille Michaux, considérés eux aussi comme des terroristes par les Allemands, sont embarqués dans un camion et transférés à la prison de Namur avant d'être envoyés en camp de concentration. Miraculeusement le fils, le petit André, âgé d'à peine 13 mois sera malgré tout épargné et confié à un riverain de la route d'Andenne par un garde allemand ayant conservé un peu d’humanité.

    L'échevin a eu une pensée pour ces hommes et ces femmes qui ont vécu l'horreur des combats et la terreur de la déportation et une pensée particulière pour les familles Michaux-Famerée particulièrement impliquées dans la bataille.

    DSC_0040.jpeg

    En fin de discours, l’échevin a rendu hommage et demander une minute de silence en mémoire de Guy Degrune, décédé en mars de cette année qui était président de la Royale Fraternelle de l’Armée Secrète Zone 5 – Secteur 5, toujours présent à Maibelle le dernier dimanche de juin. Fils de René Degrune, grand résistant pendant la seconde guerre mondiale, Guy, tout comme son frère, s'est impliqué dans la résistance contre toutes les injustices. Viscéralement attaché au Devoir de Mémoire, Guy consacrait toute son énergie à la lutte contre l'oubli de toutes les atrocités commises pendant la seconde guerre mondiale avec une attention particulière à la sensibilisation des jeunes.

    sentier40m.jpg

    Depuis 2 ans, un panneau historique explicatif, placé à côté du monument commémoratif, donne toutes les informations concernant la bataille dite « sur les Sarts » du 25 juin 1944. Les utilisateurs des sentiers d’art en Condroz-Famenne peuvent le découvrir lorsqu’ils quittent l’œuvre « Morpho »,  située à côté de la chapelle des Sarts en direction de Champion.