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commémoration

  • Hommage au Roy de la confrérie du Franc Thour lors de la fête nationale à Ciney

    C’est en présence des autorités communales, de représentants du CC Mob&Dis, d’associations patriotiques, du Franc Thour et des jumeaux Semurois que s’est déroulée la cérémonie du 21 juillet en grande partie en hommage à Guy Baivier, récemment décédé.

    Pour Frédéric Deville, bourgmestre, « en ce jour de rassemblement populaire, il est impossible de prendre la parole sans avoir une pensée émue pour notre Roy, Guy Baivier, qui nous a quitté il y a quelques jours. Chaque année, il était présent avec sa toge bleue du Franc Thour en train de préparer le verre de l’amitié qui vous sera offert après mon discours. Pendant de nombreuses années, il a été un des artisans majeurs du dynamisme qui anime notre tissu associatif, festif, culturel cinacien : un des plus anciens administrateurs du Centre Culturel, trésorier du Comité des Fêtes, membre du Cercle Historique et du CCCA et Roy de la Royale Confrérie du Franc Thour de Ciney. Peu le savent, il faisait partie du Comité des Fêtes lorsque les jeux de la vache ont été créés afin de dynamiser nos festivités ! Il s’est impliqué bénévolement avec bonne humeur durant des décennies au profit des Cinaciens. Merci pour tout ce qui tu as fait pour nous. »

    En pensant à tout ce que Guy Baivier a réalisé, le mayeur a poursuivi : « et si notre commune de 17.000 Cinaciens était composée uniquement de Guy ! Comment serait notre vie si tous et toutes, comme Guy, consacrions bénévolement quelques heures ou journées à la collectivité ou regardions autour de nous avec plus d’attention ? A Ciney, les occasions ne manquent pas comme la Croix Rouge, l’école des devoirs, les comités des villages, la Maison citoyenne, le ramassage des déchets, les conducteurs bénévoles, … Face aux excès du monde, notre réponse doit être l’engagement, comme celui que Guy, notre Roy a incarné avec humilité tout au long de sa vie. En tant que bourgmestre, je rêve que chaque Cinacien consacre au moins une journée par an à la collectivité, à essayer de s’investir comme Guy, tendre la main, servir une cause, donner un peu de soi, dans la vraie vie ! En ce jour de fête de notre pays, pensons à un monde meilleur et avançons, ensemble ! »

    Son discours s’est achevé par des remerciements à celles et ceux qui incarnent au quotidien le sens de la responsabilité, aux porte-drapeaux, aux membres des associations patriotiques, au Cercle instrumental, à la chorale, au Franc Thour, qui, dans un contexte particulier s’occupe du verre de l’amitié, aux représentants du CC Mob&Dis et aux amis français qui ont fait le déplacement depuis la Bourgogne. « Vive la Belgique, vive le Roi, vive Ciney, vive le Roy, vive Guy, vive Semur-en-Auxois ! »

  • La ville de Ciney bien présente au repas de corps en l’honneur du Roi à Marche-en-Famenne

    La tradition a été une nouvelle fois respectée lors du repas de corps du CCMob&Dis à l’occasion de la fête du Roi avec la présence d’un représentant de la ville de Ciney, parrain de l’unité et de membres des confréries cinaciennes du Franc Thour et des Gentes Dames.

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    Après Peutie il y a 3 ans, Bruges il y a 2 ans, Bourg Léopold l’an dernier, cette année, les logisticiens du Centre de Compétence Mobilité & Distribution avaient choisi leur antenne de Marche-en-Famenne pour célébrer, comme le veut la tradition, la fête au Roi. Comme les années précédentes, la délégation cinacienne a pu bénéficier d’un transport en bus militaire pour se rendre, en toute sécurité à la caserne marchoise. Cette année, le lieutenant général Thierry Esser, responsable des ressources humaines au sein de la défense, était également présent. Il en a été remercié.

    Le Lieutenant-Colonel Gert Suffys, chef de corps de l’unité a rappelé qu’à la fondation de la Belgique, il a été décidé de célébrer le premier Roi Léopold I, deux fois par an, le 21 juillet, jour de son serment et également fête nationale ainsi que le 16 décembre, jour de son anniversaire. Chacun de nos rois, ayant une date d’anniversaire différente et nos quatre premiers souverains portant tous les noms de Léopold ou Albert, lors du règne de Léopold III, la fête du Roi a été fixée au 15 novembre, jour de la fête de Saint Léopold et Saint Albert ! Au sein de la défense, la fête du Roi est célébrée en l’honneur du souverain. Il est également de tradition que chaque unité militaire adresse une lettre à sa Majesté le Roi : « à l’occasion de la Fête du Roi, le chef de Corps, les Officiers, les Sous-Officiers, les volontaires et le personnel civil du Centre de Compétence Mobilité & Distribution, souhaitent exprimer à sa Majesté le témoignage de leur plus profond respect. Ils saisissent également l’occasion pour réitérer leur serment d’indéfectible fidélité à sa Personne et pour réaffirmer leur attachement à la monarchie et à la Famille Royale. »

    DSC_0523.jpegLe Lieutenant-Colonel Gert Suffys a rappelé l’origine des liens avec la ville de Ciney débutés lorsque l’unité s’appelait le 72e bataillon de transports, la présence de membres de l’unité le 21 juillet et le 11 novembre ainsi que l’organisation annuelle d’un marché de Noël à la caserne de Peutie (cette année, le vendredi 13 décembre) dont tous les bénéfices vont au Gaty, Centre d’accueil de jour pour adultes en situation de handicap mental situé à Pessoux

    Un représentant du Franc Thour a remercié, en néerlandais et en français (comme les discours du Lieutenant-Colonel Gert Suffys) le CCMob&Dis pour son invitation, permettant de nombreux moments de convivialité et de rencontrer bon nombre membres du personnel depuis des années. A l’issu des discours un toast a été porté au Roi après avoir déclaré « Vive le Roi ! Leve de Koning ! »

    DSC_0531.jpegComme d’habitude, le repas détaillé en 5 plats a été unanimement apprécié. Yasmine et Aline Fontinois, organisatrices de cette fête du Roi ont été copieusement remerciées et applaudies ainsi que le personnel de cuisine et du service aux tables.

    Sans doute que l’an prochain le repas de corps du CCMob&Dis devrait se dérouler dans la province de Limbourg à Saffraanberg à deux pas de Saint Trond.

  • Séance d’hommage à Gaston Compère au Conservatoire Edouard Bastin de Ciney

    Né il y a près de cent ans dans le petit village de Conjoux, poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste, caricaturiste, compositeur, aujourd’hui injustement plongé dans l’oubli, la ville de Ciney a tenu à rendre hommage à celui qui a toujours aimé revenir dans son Condroz natal.

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    C’est en présence de membres de la famille de Gaston Compère, de ses amis les plus chers, de nombreux habitants de Conjoux et d’un public qui avait envie d’en savoir plus sur l’homme que s’est déroulée cette séance d’hommage présidée par Jean-Marc Gaspard, échevin du patrimoine culturel : « je suis particulièrement heureux de lui rendre hommage, c’eut été un sacrilège de ne pas se souvenir de Gaston Compère et de le sortir de l’oubli, lui qui fut tant un écrivain qu’un compositeur des plus prolifiques. Merci à ses amis Jean-Pol Barras et Pascal Vrebos, c’est grâce à eux que cette séance a été organisée ! »

    DSC_0245.jpegYves Namur, secrétaire perpétuel à l’Académie Royale de langue et de littérature française de Belgique, a évoqué son œuvre : « la mémoire d’un écrivain meurt souvent quand il décède ! Néanmoins, une rue porte depuis 2022 ! Né le 27 novembre à Conjoux et décédé à Uccle le 14 juillet 2008, il a écrit une soixantaine de livres : des nouvelles fantastiques en 1974, la Femme de Putiphar, prix Jean Ray en 1975, le portrait d’un roi dépossédé en 1978, prix Rossel,  les jardins de ma mère, souvenirs du Vieux Condroz, … Grand épistolaire, il s’est aussi frotté à la poésie, aujourd’hui, œuvre introuvable ! Il a même écrit une bande musicale d’un film ! »

    Jean-Paul Dessy, violoncelliste, compositeur et chef d’orchestre : « nous étions à 40 ans de distance dans la même classe à Saint-Quirin à Huy ! A l’âge de 16-17 ans, il a composé l’œuvre que vous allez écouter. Pendant des décennies, il a cessé de composer, puis, a repris dans les années 80 quand je l’ai rencontré. »

    DSC_0251.jpegPour Jean-Pol Barras, ancien délégué général de la Communauté française à Paris et ami de l’écrivain, « si vous écrivez à la ville de Charleville pour avoir des infos d’Arthur Rimbaud, vous ne recevrez pas grand-chose ! Idem à Grenoble au sujet de Stendhal ! Tous les deux n’aimaient pas leur ville ! Ce n’est pas le cas avec Gaston Compère car il aimait Ciney et son Condroz natal. Quand il a quitté Ciney pour vivre et travailler à Bruxelles, il n’a jamais oublié ses terres de naissance où il revenait souvent ! En 1977, il est lauréat du Prix du Conseil culturel français et, en 1988, pour l’ensemble de son œuvre, le Grand Prix International d’expression française. »

     

    DSC_0248.jpegPascal Vrebos, auteur dramatique, également ami de l’écrivain, imagine de dialoguer avec lui. Il a évoqué son je t’aime moi non plus avec l’Académie : « comme il écrivait sous un pseudo dans le journal PAN, il s’est moqué d’un livre écrit par Georges Sion, le secrétaire perpétuel de l’époque. Malheureusement, le secret a été éventé. Ce fut une des raisons pour lesquelles il n’a jamais pu entrer à l’Académie ! Je l’ai rencontré quand j’avais 23 ans et lui 50 lorsqu’il a traduit l’Apocalypse de Saint Jean. Nous avons écrit un livre ensemble, le fouille merde, résultat d’un échange de lettres pendant un an sur la merde sous toutes ses formes ! Sa fin de vie fut difficile ! Je garde un Compère complice ! »

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    Sophie de Tillesse, cantatrice, qui a rencontré Gaston Compère dans les années 80 a interprété un extrait d’une œuvre qu’il a créée pour elle Serres Chaudes, accompagnée par Cécile Dumont, pianiste du Conservatoire.

    DSC_0249.jpegJean Loubry, ancien professeur au Conservatoire de Ciney a lu des extraits de l’œuvre de l’écrivain Une enfance en Condroz écrit en 2000 et Europe mon amour, écrit en 1960.

    Enfin, avant le drink et la découverte d’une exposition de livres, de partitions et d’autres documents sur l’auteur cinacien, le public présent a eu l’occasion de l’entendre, en regardant quelques photos le concernant.

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    Le 27 novembre, date anniversaire, sortira un cahier spécial du Royal Cercle Historique de Ciney réalisé par Amand Collard, son président. Outre un article de Pascal Vrebos, une brève bibliographie, les partitions interprétées lors de la séance d’hommage et une série de belles caricatures réalisées par Gaston Compère, l’ouvrage contient une centaine de pages de la correspondance entretenue entre Jean-Pol Barras et Gaston Compère pendant les dix dernières années de sa vie : plus de 2.000 pages dont Jean-Pol Barras a extrait la substantifique moelle. Jamais ces lettres n’ont été diffusées dans le domaine public ! Elles permettront certainement de mieux connaître Gaston Compère. Ce cahier spécial sera mis à la disposition au Centre Culturel, à l’office du tourisme et à la bibliothèque. Des exemplaires seront également donnés aux établissements scolaires de la commune afin de faire découvrir ou redécouvrir ce personnage aux multiples facettes. Les personnes désireuses de se procurer ce cahier spécial peuvent prendre contact avec Amand Collard à Haversin (amand.collard@skynet.be, 083.68.89.20).