La confrérie cinacienne, devenue Société Royale, n’a pu fêter son 50e anniversaire depuis l’an dernier. Elle s’est réunie en mode intime avant d’espérer le fêter en juin 2022 avec le faste et la convivialité qu’elle mérite !
En raison de la pandémie, la vie des confréries gastronomiques et culturelles de Wallonie et de Bruxelles s’est arrêtée brusquement en mars de l’an dernier. Cependant, la confrérie du Franc Thour de Ciney a toujours espéré pouvoir fêter son 50e anniversaire, mais, hélas, à chaque fois, il a fallu tout reporter ! Il n’était pas possible d’organiser une telle festivité en respectant le port d’un masque, la distanciation sociale et les saluts du poing ou du coude à coude ! Afin de ne pas pénaliser les recrues, un chapitre intimiste s’est déroulé en ce premier dimanche de juillet dans les locaux de la Maison Citoyenne.
Pour Guy Baivier, le Roy de la confrérie, « c’est la première fois que nous pouvons nous retrouver ensemble depuis mars 2020, 15 mois de séparation, d’isolement particulièrement insupportable pour nous qui avons fait de la convivialité notre façon de vivre quotidiennement ! Je suis ému et très heureux de vous revoir en ce jour où nous allons accueillir 3 nouveaux compagnons et un aspirant qui auront connu une entrée chaotique dans notre confrérie. »
Pour leur dévouement et les services rendus à la confrérie, Michel Gengoux, dont la carrière professionnelle a été entièrement consacrée au social vers les handicapés et les accidentés de la vie, Tanguy Van Den Abbeele, qui poursuit son apprentissage en restauration et jeune supporter de la confrérie et Roland Delatte, ancien membre de la confrérie des chauves ont été élever au rang de compagnon. Jean-Marie de Bruyn, qui a fait toute sa carrière comme enseignant à l’Institut Saint Joseph de Ciney et, qui en tant que correspondant local pour le groupe Sudpresse a toujours été présent lors des activités du Franc Thour, a été élevé au rang d’aspirant.
Les 3 compagnons et le nouvel aspirant n’ont pas oublié de jurer fidélité à la Chevetogne, et, pour raviver leur flamme cinacienne, de vider leur chope sans laisser goutte de cervoise se perdre !
Jean Theunissen, président du conseil noble du Namurois était particulièrement fier d’avoir été invité : « j’ai toujours été présent depuis 1995 depuis mon intronisation comme compagnon d’honneur par le papa de Jean-Claude Fosseprez. Disons nos prières pour ne pas être reconfiné en septembre et que nous puissions à nouveau nous réunir ! »
Comme à chaque chapitre, à la fin de la partie académique, les membres du Franc Thour et leurs compagnes ont entonné le Bia Bouquet et la chanson de la Chevetogne.