http://www.xiti.com/ https://clicky.com/

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Hommage à Guy Degrune lors du 77e anniversaire des combats de Jannée

    Si, l’an dernier, le 76e anniversaire des combats de Jannée s’est déroulé en mode confidentiel, cette année, malgré la météo, ils étaient nombreux présents devant le monument, la plupart pour rendre hommage à l’ancien président de la Fraternelle de l’Armée Secrète, décédé cette année !

    DSC_0002.jpeg

    C’est en présence de représentants civils et militaires des communes de Ciney, Hamois, Havelange et Rochefort, de représentants d’associations patriotiques, des familles de résistants de l’A.S. et du Cercle Instrumental Cinacien que s’est déroulée la cérémonie commémorant le 77e anniversaire des combats de Jannée. Les membres du comité de l’ASBL Royale Fraternelle de l’Armée Secrète de Ciney, Groupe A et B, Z5-S5 étaient au manœuvre pour l’organisation de l’événement dont Claude Clarembaux, son nouveau président et l’inamovible secrétaire Jean-Marie Degrune.

    DSC_0009.jpeg

    DSC_0004.jpegJean-Marc Gaspard, échevin de la ville de Ciney a retracé tout ce qu’avait réalisé Guy Degrune, encore présent il y a un an pour présider cette commémoration : « Guy était pourtant une force de la nature, un de ces chênes que l’on pense ne jamais pouvoir abattre. Il était d’une santé fragile et le fait d’avoir récemment perdu son fils unique avait certainement participé à son affaiblissement. Guy avait remplacé Joseph Bauduin à la présidence de l’interfédérale des associations patriotiques en 2008 et à la Royale Fraternelle de l’Armée Secrète, association qu’il a transformé en ASBL afin de pouvoir faire appel à des projets. Sous son impulsion et avec un nouveau comité, l’association moribonde a été redynamisée. En 2012, l’Interfédérale devient CIMELI (Ciney Mémoire Liberté). Il s’est ensuite jeté à corps perdu contre l’oubli de toutes les atrocités commises pendant la seconde guerre mondiale. A partir de 2009, avec les établissements scolaires de l’entité de Ciney et l’aide de Claude Clarembaux de l’IV-INIG (il a pu convaincre sa hiérarchie d’apporter un soutien logistique au projet), un premier voyage à Buchenwald-Dora a eu lieu. D’autres se sont suivis : Natzwiller, Schirmeck, Monthausen, le Vercors, et Ploegsteert-Menin. L’an dernier, pour raison de Covid-19, le voyage prévu dans le Vercors a dû être postposé. N’oublions pas que grâce l’opiniâtreté de Guy et de son frère que la famille Woot a accepté qu’un bail emphytéotique de 27 ans soit signé en faveur de la ville de Ciney permettant le démontage et le remontage à l’identique du monument de Jannée. Il s’est également investi dans le musée des associations patriotiques de la Maison citoyenne créé en 2013, géré actuellement par l’A.S. Guy était le fils de René Degrune, maquisard de la première heure, présent à la bataille de Jannée et décédé en 2003. »

    DSC_0005.jpeg

    Une salve d’applaudissements a suivi ce discours, puis, comme d’habitude, hommage a été rendu aux 22 maquisards dont on a rappelé leurs noms. 22 roses ont ensuite été déposées par des enfants et petits-enfants des maquisards au pied du monument suivi par un dépôt de gerbes des représentants de Ciney et des associations présentes.

    DSC_0006.jpeg

     

    DSC_0007.jpegAprès le chant des partisans, David Clarembaux a déclaré qu’il poursuivait le devoir de mémoire et de citoyenneté de son prédécesseur : « il nous manquera ! D’ici quelques années, il n’y aura plus de témoins des combats de Jannée. Quel sera encore l’utilité de telles commémorations que nous devrons transformer en des événements plus vivants. Visons la créativité pour donner envie aux plus jeunes d’y être présents ! Ce bois de Jannée est un symbole qui rappelle les combats du 27 août 44. »

     

    DSC_0008.jpegAprès avoir évoqué l’histoire de la résistance durant la dernière guerre, il a passé la parole à Jill Lampaert dans sa mission d’enseignante à l’éveil et à l’esprit critique et à Guy Deraesse, président de la CNPPA qui a souligné l’importance de la transmission de la mémoire, tâche de son prédécesseur que poursuivra David.

  • Noces de diamant pour Nicolas Ringlet et Annie Perat de Hamois

    C’est en présence de leur famille, de leurs amis notamment de la confrérie de la Gâte d’or que, dix ans après leurs noces d’or à la salle de la Haie Jadot, ils y ont fêté leurs 60 ans de mariage ! Voici la photo d'il y a 10 ans !

    nocesdroringlet.JPG

    Comme beaucoup d’événements familiaux, il a fallu attendre les dernières décisions sanitaires afin de pouvoir les organiser. Si, il y a dix ans, leurs noces d’or se sont déroulées uniquement en présence de leur famille, Nicolas Ringlet et Annie Perat étaient heureux de pouvoir inviter leurs amis, des membres de confréries brassicoles amies et, bien, entendu leurs amis de la Gâte d’or dont ils sont membres fondateurs à leurs noces de diamant.

    DSC_0013.jpeg

    Nicolas Ringlet est née à Verlée le 4 mai 1938. Après avoir travaillé chez Lizen à Havelange, il a été chauffeur chez Total puis chez Henin avant de devenir indépendant en tant que concessionnaire pour Alfa Laval, société fabriquant les machines à traire, les refroidisseurs et tout ce qu’il faut pour l’installation d’une étable. Il a pris sa pension il y a 18 ans, un de ses fils ayant repris l’entreprise familiale. De son côté, Annie Perat est née à Achet le 30 décembre 1942. Tout en s’occupant de son ménage et de sa famille, elle a tenu la comptabilité de l’entreprise ainsi que la station d’essence (fermée il y a plus de 30 ans). Nicolas a rencontré Annie à un bal à Barsy, à la sortie de son service militaire. Ils se sont mariés le 5 août 1961 devant Armand Libion, alors bourgmestre d’Achet. De leur union sont nés 6 enfants, 17 petits-enfants et 3 arrières petits-enfants. Une des particularités de Nicolas est sa ressemblance frappante avec Albert II. Ce qui explique que son épouse soit appelée Mozzarella et coïncidence, le prénom d’un de ses fils soit Philippe dont le second prénom de son épouse soit Mathilde, un de ses beaux-fils s’appelant Laurent et une belle fille Delphine !

    Les enfants de Nicolas et Annie leur avaient préparé une surprise pendant le repas, avec des photos et de films détaillant  des moments parfois les plus croustillants de leur vie : leur rappeler, qu’en fait, ils fêtaient leurs noces de désert, 60 ans avec le même chameau, qu’ils aimaient valser même seuls comme sur le bateau de croisière, cadeau pour leurs noces de diamant, qu’il n’est pas toujours facile pour Annie, championne de puzzle durant la Covid, d’en réaliser un de 2.000 pièces où elle retrouvait 48 visages et 96 yeux de membres de sa famille et que pour Nicolas, il fallait faire attention de ne pas tomber en rentrant d’une guindaille !