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Un 11 novembre placé sous le signe des 80 ans de la libération de notre pays à Hamois

Un public particulièrement nombreux, toutes générations confondues, était présent au pied du Monument aux Morts de Hamois pour la cérémonie de commémoration de l'armistice du 11 novembre 1918, il y a 106 ans !

DSC_0497.jpegJacques de Cartier d’Yves et Alain Piette de la Maison de la Mémoire de Hamois, ont, tour, à tour, animé la cérémonie. Ils ont d’abord évoqué le 80e anniversaire du débarquement en Normandie qui s’est terminé le 21 août dans la poche de Falaise par la déroute des armées allemandes : « le 2 septembre, les troupes alliées ont franchi la frontière belge en plusieurs endroits : des éléments de la 1ère armée américaine entrent en Belgique à Cendron près de Chimay ; la 2ème division blindée britannique, venant de Douai, se dirige, elle, vers Tournai qu’elle libère le 2 septembre, avant de foncer vers Bruxelles. Mais le prix payé sera lourd : rafle des hommes à l’église de Pessoux, massacre et incendie de Sovet, incendie de l’hôtel de ville de Ciney ! »

Le 8 septembre, une colonne de blindés américains, venant de Ciney, entre dans Hamois par le Trou Maroy. Au même moment, une colonne blindée allemande quitte Hamois par la rue Saint-Pierre en direction de Schaltin. Le premier char américain ajuste le dernier véhicule de la colonne allemande et le neutralise. Le village de Hamois a eu très chaud : à quelques minutes près, il aurait pu être le théâtre d’un furieux combat entre les troupes américaines et allemandes ! La paix est revenue à Hamois, mais le 16 décembre, Hitler lance une offensive désespérée sur la Massif des Ardennes. Le passage de la Meuse est interdit aux civils et des troupes alliées, puis un bataillon américain d’artillerie lourde, sont prêts à intervenir, stationnés à Hamois et dans les hameaux des environs. L’offensive allemande, faute de moyens matériels et d’essence pour ses blindés, va rapidement s’essouffler et s’arrêter définitivement à Celles !

 

DSC_0499.jpegEnsuite, Valérie Caverenne, députée bourgmestre, a pris la parole. Voici l’entièreté de son texte.

Comme chaque année à cette date, nous commémorons l’armistice signé afin de faire cesser les terribles combats de la première Guerre mondiale. Pour le quatre-vingtième anniversaire de la libération, nos pensées se tournent vers toutes les victimes civiles et militaires des conflits passés et actuels. Nous associons plus particulièrement à l’hommage rendu les soldats américains et alliés venus délivrés nos contrées du joug allemand.

En ce jour de commémoration, rappelons-nous que si la démocratie peut sembler fermement ancrée dans notre pays, elle n’est jamais réellement acquise. Elle peut s’avérer fragile notamment dans des temps tourmentés au niveau socio-économique ou géopolitique.

Chez nous, dans certaines nouvelles majorités communales le cordon sanitaire adopté il y a plusieurs décennies pour lutter contre les extrêmes vient d’être brisé. D’autre part, les élections américaines qui ont pris fin outre-Atlantique nous l’ont démontré : l’équilibre d’une nation peut basculer en un rien de temps d’une vision à l’autre.

Cette année, le processus électoral aura occupé une place importante dans l’espace public. En effet, 2024 fut marqué par deux scrutins, en juin et en octobre, visant à élire nos représentants à cinq niveaux de pouvoirs distincts, dont le plus proche du citoyen, celui qui nous rassemble aujourd’hui : l’échelon local. C’est ainsi que le lundi 2 décembre prochain, notre conseil communal sera renouvelé pour les six années à venir.

Sans être anodins, ces scrutins font partie intégrante de notre système politique belge. Nous oublions trop souvent que bénéficier du droit de vote, celui qui nous permet d’élire nos représentants en faisant entendre librement nos voix individuelles, est une chance et un droit dont nous avons hérité au fil de l’histoire de la Belgique. Pour les femmes, il ne date que de 1948.

Par ailleurs, le devoir de mémoire que nous tenons à honorer nous permet de nous remémorer que vivre libre dans un pays en paix, tout comme les droits qui sont les nôtres aujourd’hui, ont été obtenus de dure lutte par les générations qui nous ont précédées. Parmi elles, on compte nos héros tombés pour la patrie, ceux à qui nous rendons hommage en ce 11 novembre.

Au nom du Conseil et du Collège communal, je tiens à remercier tous ceux qui ont participé à la préparation de cette commémoration ainsi que vous tous ici présents. Merci à Jacques, Alain, l’abbé Jean Urbain, à la chorale et à l’école de Hamois ainsi qu’aux différents services communaux. Merci au Conseil communal des enfants, au porte-flambeau, aux porte-drapeaux, aux membres du club de la 101e Airborne 326 Eng et à la confrérie de la Gatte d’Or qui nous servira dans quelques instants le verre de l’amitié.

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Les cérémonies qui se tiennent en ce mois de novembre sont capitales en ce qu’elles nous permettent de transmettre la mémoire tout en rendant hommage à ceux et celles qui se sont battus pour défendre notre pays et nos libertés. A l’heure où nous attendons la constitution d’un gouvernement fédéral, n’oublions jamais et encourageons nos dirigeants à travailler ensemble pour construire un futur prospère et pacifique, fort des racines qu’ils puisent dans le passé !

Jacques de Cartier d’Yves et Alain Piette ont après son discours, évoqué le souvenir de tous ceux qui ont pris part à la seconde guerre mondiale dans les 7 villages de l’entité. Une minute de silence a ensuite été demandée en leur mémoire.

Romane Brichard, élève de la classe de 6e primaire de l’école communale de Hamois a ensuite lu le poème Après la pluie de Gianni Rodari, poète italien, suivie par le poème Offrons le globe aux enfants de Nazim Kikmat, poète turc, par Ludovic Hermal, directeur de l’école communale de Hamois.

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Des fleurs ont, par après, été déposées par la député-bourgmestre, accompagnée du lieutenant général en retraite Jean-Marie Jockin, aide-de-Camp honoraire du Roi. La Brabançonne, chantée notamment par les élèves des écoles communales a clôturé la cérémonie. C’est sur la musique In the mood de Glen Miller qui a accompagné le public présent à rejoindre la Maison des Jeunes pour le verre de l’amitié, servi par la confrérie de la Gatte d’Or.

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