Dernière invitation des autorités communales de Ciney dans les locaux de l’hôtel de ville pour y fêter 8 couples en présence de leur famille et d’une partie du Collége.

André Frippiat, né à Ciney le 20 août 1935 et Josiane Perat, née à Hamois le 11 juillet 1941 se sont  mariés le 9 juin 1962 à Hamois. Ils fêtent donc leurs noces de diamant. Ils se sont rencontrés à Flostoy, après un match de foot. André est en effet un grand amateur de football car il a joué dans 9 clubs différents, dont le Condruzien, Havelange, Assesse et Natoye. Côté professionnel, André a travaillé aux Forges pendant 35 ans et Josiane à l'IMP pendant 25 ans. Ils ont deux enfants, quatre petits-enfants et deux arrière-petits-enfants.

Joseph Marlaire, né à Ciney le 9 janvier 1937 a épousé le 28 juin 1962 à Ciney Claudine Dizier, née à Ciney le 29 juin 1937. Ils fêtent aussi leurs noces de diamant. Tous deux nés à Ciney, ils y sont allés à l'école, ils se sont rencontrés et mariés à Ciney où ils habitent toujours. Joseph a travaillé à l'EPC et ensuite au chemin de fer tandis que Claudine a travaillé un peu à l'Athénée de Ciney et est ensuite restée à la maison pour s'occuper de sa fille. Ils ont aussi 2 petits-enfants et maintenant 4 arrière-petits-enfants.

Bernard Fondaire, né à Ciney le 28 mars 1949 et Marguerite Bossicard, née à Freux le 31 janvier 1948 se sont mariés le 8 avril 1972 à Freux. Ils se sont rencontrés pendant leurs études à Leuven, un soir de guindaille, en 1968, mais pas en mai, c’était au temps du Walen buiten. Après leurs études, ils ont habité un peu Leuven. Marguerite travaillait à la bibliothèque universitaire et Bernard vendait des poudres à lessiver. Il a également participé au lancement sur le marché belge des célèbres Pampers. De retour à Ciney, Marguerite travailla à l'EPC, puis interrompit son activité professionnelle pour s'occuper de leurs trois filles. De son côté, Bernard se reconvertit dans l'assurance et termina sa carrière à Namur chez CBC Assurances. Marguerite reprit une activité et devint conseillère emploi au Forem de Ciney. Depuis qu'ils sont à la retraire, Marguerite est, notamment, membre de la chorale paroissiale et Bernard est actif au sein de la Conférence Saint Vincent de Paul.

Albert Dessoy, né à Namur le 31 juillet 1946 et Jocelyne Solot, née à Leignon le 23 avril 1953 ont convolé en justes noces le 9 juin 1972 à Leignon. Originaires du même village et se sont rencontrés à Chapois, au bal du festival de l'accordéon. Après son service militaire, Albert a travaillé à l'EPC à Ciney, puis à la CGER où il a terminé sa carrière. Joeclyne a travaillé à la boulangerie Rouard à Ciney. Elle a abandonné ce travail pour s'occuper de ses petits frères et soeurs, au vu de la santé de leur maman. Elle est ensuite restée au foyer et s'est occupée de ses parents et beaux-parents.

Jacques Matagne, né à Dinant le 10 février 1948 a épousé le 10 juin 1972 à Ciney Danielle Karlik, née à Ciney le 27 mai 1953. Ils se sont rencontrés au magasin Henin situé rue du Centre où Monsieur était gérant. Dès leur mariage, la famille s'est établie à Ciney. Jacques a toujours été passionné par son métier dans le prêt-à-porter. Son épouse a aussi largement contribué en développant durant de nombreuses années le magasin Scotland, rue du Condroz. Au sortir de ses études, leur fils, Gilles, a également rejoint l'entreprise familiale : le commerce est une affaire de famille !

C’est le 29 juin 1972 à Huy que Pol Petit, né à Leignon le 3 février 1951 et Paulette Dessoy, née Sorinnes le 25 février 1951 se sont mariés. Originaire de Chapois Pol y a rencontré son épouse qui elle-même y avait de la famille. Après leur mariage et une escapade de quelques années à Namur, ils sont revenus à Chapois et ont fait construire leur maison. Paulette a travaillé dans une Fédération de Mutuelles à Huy jusqu'à la naissance de son fils. Pol a fait toute sa carrière dans le secteur informatique au Fonds des Maladies professionnelles. Ils ont maintenant deux petits-enfants.

Luc Fontaine, né à Floreffe le 25 avril 1950a épousé le 29 juin 1972 à Sovet, Gabrielle Custinne, née à Sovet le 14 septembre 1952. Luc et Gaby habitent Sovet depuis leur mariage et ont un fils. Côté sport, tout a bien commencé puisqu'ils se sont rencontrés au bord d'un jeu de balle pelote ! Par la suite, Gaby a d'ailleurs été Présidente de la Balle Pelote de Sovet pendant quelques années et aussi été membre de la Confrérie des Gentes Dames. Côté professionnel, elle a travaillé plus de 25 ans à l'Office de Tarification de la Pharmacie EPC et 12 ans ici, à l'Hôtel de Ville, au service population. Elle est retraitée depuis 2013. Luc était enseignant, prof de math pendant toute sa carrière, mais c'est lui le vrai sportif !  Il est mordu de foot, de balle pelote, de pêche et de marche. Retraité depuis 2010, il est maintenant Président de la Régie des Sports de Ciney depuis 2013 ainsi que membre de la Confrérie du Franc Thour et, bien sûr, à Ciney c'est comme Conseiller communal qu'il est connu.

Giuseppe Bianchi, né à Gemona del Friuli (Italie) le 22 octobre 1949 et Odette Finfe, née à Spontin le 21 février 1950, se sont mariés le 8 juillet 1972 à Spontin. Habitant tous les deux Spontin et se sont côtoyés sérieusement dès l'âge de 16 ans. Ils ont terminé leurs études la même année et ont tous deux commencé une carrière dans l'enseignement. Odette était institutrice maternelle, itinérante d'abord et ensuite nommée à Spontin. Giuseppe était prof de math à Malonne. Il a terminé comme conseiller pédagogique et co-auteur de manuels scolaires. Ils habitent Ciney depuis leur mariage et ont suivi, ensemble, des cours du soir de traiteur.  Cela leur a permis de se relayer en cuisine de manière équitable. Ayant des carrières parallèles, ils ont été retraité la même année.

En février de cette anée, le Collège de la Ville de Ciney sollicitait un audit/rapport financier à la tutelle wallonne. Les résultats de ce travail conséquent et minutieux seront exposés ce lundi 20 juin lors du conseil communal. Cette analyse et ses recommandations vont permettre au Collège de se projeter avec plus de sérénité.

Les difficultés financières des communes font de plus en plus souvent la Une de l’actualité. Les prévisions sont peu réjouissantes. Les charges que vont devoir supporter les communes dans le futur ne font que s’accroitre.  « La Commune de Ciney est-elle armée pour faire face à l’augmentation des coûts en matière de personnel, en matière énergétique ? De quelles marges de manœuvre la commune dispose-t-elle ? Peut-elle continuer à investir ou doit-elle geler jusqu’à nouvel ordre tous ses projets ? », voilà toute une série de questions auxquelles le Collège a souhaité obtenir des réponses grâce à un audit sollicité début 2022 à la tutelle wallonne. Une démarche spontanée qui est une première en Wallonie. L’analyse réalisée gratuitement par les experts wallons sera présentée en long et en large au Conseil communal ce lundi 20 juin (point 1 de l’ordre du jour).

Les points d’attention

 Les conclusions ont déjà fait l’objet d’une présentation au Collège communal ce lundi 13 juin. Voici quelques éléments essentiels : 

• Les dépenses de personnel sont, comme partout, les plus importantes au niveau du budget à l'ordinaire. Une augmentation vertigineuse du coût des pensions dans les prochaines années pourra toutefois être supportée par les finances communales. L’Administration devra plancher sur la réalisation d’un monitoring de ces dépenses via notamment un plan d'embauche régulièrement actualisé.
• Au niveau des dépenses de fonctionnement à l’ordinaire, l'audit pointe une surestimation systématique des coûts de 25% au moment de l’écriture du budget. Cette manière de procéder ne permet pas de constituer des provisions/réserves. Une estimation plus juste devrait être réalisée à l’avenir ainsi qu’un plan financier qui permettra d’avoir une projection des dépenses à 5 ans.
• Au niveau des dépenses de dette, elles augmentent de 6 à 7% par exercice en ligne, avec les divers projets financés par emprunts. Ces dépenses représentent 15% du budget ordinaire. La Ville dispose d’un important fond de réserve (un peu plus de 4 millions €). Il faut étudier la possibilité de l’affecter en partie pour financer de prochains importants investissements plutôt que d’avoir recours systématiquement à l’emprunt. La réflexion devra notamment s’opérer pour la construction des futurs ateliers communaux et pour l’extension du hall des sports.
• Une analyse précise du Fonds des communes doit permettre à la Ville de Ciney de mieux cerner les mécanismes de répartition qui ne sont pas favorables à la commune par rapport à d'autres communes présentant un profil similaire. 

Pas de crainte pour Ciney

« Nous n’avons pas de crainte pour Ciney », c’est la conclusion des experts wallons aux membres du Collège lors de leur présentation de l’analyse. Il est clair que ce regard extérieur positif sur les finances communales rassure le Collège qui compte bien garder sa ligne de conduite actuelle : « La vigilance et la prudence resterons toutefois de mise pour affronter ces multiples difficultés qui émailleront les prochains budgets communaux. Nous estimons que cet audit avec ces diverses suggestions et éclaircissements permettra une meilleure guidance et gouvernance des finances communales mises à mal depuis plusieurs années. »

L'ensemble du rapport financier ainsi que les aspects relatifs aux marchés publics est disponible en pièce jointe.

Après 2 ans de privations festives et conviviales, la Royale confrérie du Franc Thour a pu organiser le chapitre de son 50^e anniversaire qui devait être célébré l’an dernier. Ce chapitre s’est déroulé au Centre Culturel de Ciney en présence de 64 confréries et de plus de 300 personnes pour le repas.

Pour Guy Baivier, le Roy de la confrérie s’adressant au public nombreux présent au théâtre communal, « du passé, nous faisons table rase et nous réjouissons de ces retrouvailles et du nouveau partage qui s’offre à nous. Depuis 2019, quelques événements ont émaillé la vie de notre confrérie :

• Nous sommes devenus Société Royale, ce qui constitue une reconnaissance de l’utilité sociale de notre action en faveur du bien vivre ensemble.
• Nous sommes maintenant 24 dignitaires actifs et dévoués.
• A la Chevetogne blonde, nous ajoutons le Stout au spéculoos de la Brasserie du Condroz de Ciney.
• Après avoir mis de côté la Franc-thourte, dont la préparation nécessitait une programmation trop lourde, nous avons mis au point la Tartinette, faite d’une tranche de pain recouverte d’une tranche de fromage Collégial de quelques oignons et lardons, le tout passé au four.

Avant la partie protocolaire du chapitre, les membres des 64 confréries présentes (dont 15 françaises et 3 suisses) ont effectué un court cortège escorté par la Compagnie Saint-Sébastien des Arbalétriers de Ciney et sous une aubade du Cercle Instrumental.

Au niveau des intronisés du jour, notons que Luc Robberecht est promu au grade de Tabellion et Jean-Marie de Bruyn de compagnon. 4 intronisés d’honneur : le Colonel Kurt Van Gyseghem, chef de corps de l’Unité casernée à Peutie, filleul du Franc Thour, le Commandant Christophe Cochain, chef de corps de l’Unité casernée à Marche-en-Famenne, rattachée au même Centre de Compétence, de Mobilité et de Distribution, Séverine Goedert, présidente du CPAS de la ville de Ciney et Arnaud Wiard, journaliste à Matélé, spécialisé dans les émissions dialectales. Parmi les intronisés des confréries folkloriques et historiques, 4 furent intronisées : Jean-Pierre Jacquemart des Arbalétriers de Ciney, Jean-Louis Pirottin, membre des Chauves de Belgique, Nadine Struys, de la confrérie du Château du Voisin d’Auvelais et Marc Navet, grand rhétoriqueur de la Royale confrérie des Quarteniers de la Flamiche. Ces derniers ont animé musicalement l’entracte du chapitre. Chaque intronisé a eu l’occasion, avant de recevoir sa médaille souvenir de goûter la Chevetogne et de déguster une Tartinette.

A l’occasion de ce 50^e anniversaire, Gilbert Menne, responsable du tourisme à Bruxelles lors des premières journées annuelles des confréries et son épouse ont été remercié et ont reçu une médaille spéciale. Pendant le chapitre, un défilé de photos ont fait revivre 51 ans de la confrérie sur écran géant et un chèque de 300 euros a été remis à Alain Alexandre, vice-président de la Maison Croix-Rouge Condroz-Haute-Meuse.

Pour la partie repas, préparée de main de maître par le traiteur Sébastien Pyck, deux surprises, la présence de Ludovic Tournay et de ses deux Claudettes pour un show en hommage à la légende Claude François et la présence de la reproduction de la statue de Manneken-Pis revêtu du costume du Franc Thour sur le gâteau du 50^e anniversaire.