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Ciney - Page 58

  • 31e prix de la personnalité Richelieu au Cinacien Jean Germain, une première pour Dinant

    Alors qu’il était désigné personnalité 2019 des clubs Richelieu de Belgique et du Grand-Duché, il a fallu 4 tentatives dont les premières devaient se dérouler à la citadelle, sur les traces de Vauban, contemporain de Richelieu pour enfin fêter Jean Germain au Prieuré d’Anseremme.

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    DSC_0047.jpegAprès des grammairiens comme Joseph Hanse ou André Goose, des linguistes comme Jean-Marie Klinkenberg, présent, des illustrateurs comme René Hausman et Marcel Marier, des artistes comme Julos Beaucarne, Bernard Tirtiaux ou des personnalités comme Jacques Mercier et Bruno Coppens, des écrivains comme Henri Vernes et Armel Job, tous les 2 ans, la personnalité Richelieu est attribuée par l’ensemble des clubs des régions Belgique-Luxembourg du Richelieu International Europe.

    Près d’une centaine de personnes étaient réunies en cette semaine de la francophonie au Prieuré d’Anseremme avec la chorale des Joyeux Quarteniers comme intermède musical. Ceux-ci ont d’ailleurs terminé leur première partie en interprétant la langue de chez nous d’Yves Duteil !

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    Comme l’a rappelé Jacqueline Focant, présidente du Club Richelieu de Dinant, « Enfin, nous sommes réunis pour fêter le 31e prix Richelieu et notre club est fier que son dossier de candidature en faveur de Jean Germain ait été retenu. Ensemble, nous partageons l’amour du français dans la paix et la fraternité. Ayons donc une pensée aux populations proche de l’Europe qui souffrent actuellement ! Nous sommes un peu comme les mousquetaires de la langue française. Nos clubs ont pour mission de défendre et de promouvoir de la langue française et d’être au service de la jeunesse par des actions de type sociale, éducatif, culturel et humanitaire (parrainages d’élèves au Vietnam, Cambodge, Haïti et Sénégal, festival de théâtre francophone en France et Roumanie, …). Nous sommes en quelque sorte un trait d’union entre tous les francophones. « 

    DSC_0049.jpegPlusieurs personnes se sont ensuite succédées au micro : Annie Liétart, l’actuelle coordinatrice des clubs franco-belge, Michèle Quain, l’ancienne coordinatrice qui a présenté Jean Germain à sa table, Jean-Marie Klinkenberg, lauréat 1998 qui a décrit Jean Germain comme anthropologue, passeur et homme d’action, Patrick Evrard, un ami de Jean qui a appris l’origine du nom des rues lors de leurs promenades et enfin, Françoise Bal, l’épouse de Jean Germain qui a relayé les témoignages de nombreuses personnes qui collaborent avec son mari au dictionnaire Patromanica Romanica qui étudie les noms de famille romane à partir du latin dans 7 pays.

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    Un peu plus sur Jean Germain

    Jean Germain, amoureux des noms propres, qu’ils soient de lieu ou de famille, qu'ils soient wallons ou français, est né à Spontin (dans la vallée du Bocq). Depuis 1976, il habite le petit hameau de Vincon (commune de Ciney), proche de son village natal où il reste très actif.

    Il y coule des jours heureux aux côtés de Françoise, son épouse, fille du regretté Willy Bal, qui a été durant près d’un demi-siècle, membre de l'Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique et de la Société de Langue et de Littérature wallonnes.

    Après avoir obtenu son diplôme de Licence en philologie romane à l'UCL en 1971, à l'époque du Wallenbuiten et sous la direction d'André Goosse, il rejoint directement l'Université de Louvain, comme bibliothécaire et comme chercheur, à Louvain d'abord, à Louvain-la-Neuve ensuite.

    En 1987, l'UCL qu'il ne quittera pas jusqu'à sa retraite en 2009, lui accorde l'assimilation au doctorat en philosophie et lettres sur la base de son activité scientifique et de ses nombreuses publications.

    Directeur de la Bibliothèque générale et de sciences humaines à Louvain-la-Neuve jusqu'en 2009, il est aussi Co-directeur d’un projet européen étudiant l’origine et l’histoire linguistique des noms de famille français, espagnols, italiens…, secrétaire depuis 1984 de la section wallonne de la Commission royale de Toponymie et de Dialectologie, membre depuis 1983 de la Société de langue et de littérature wallonnes à Liège et Président d'honneur des Rèlîs Namurwès,

    Jean Germain est particulièrement connu comme spécialiste de l’étude du wallon namurois, de l’étude des noms de lieu ou toponymes de Wallonie, de l’étude des noms de famille en Belgique et en France et de l'étude de la littérature wallonne, quatre matières qu’il enseigna à l’UCL de 1998 à 2010 au sein du département d’études romanes. Depuis plus de 40 ans, cet observateur insatiable et analyste curieux ne cesse de scruter aussi notre langue française, si belle mais parfois si compliquée, notamment dans sa composante régionale. Aujourd’hui, on ne compte plus les publications de Jean Germain; il est en effet l'auteur de nombreuses études en toponymie, en onomastique personnelle et en dialectologie wallonne.

    Il a entre autres constitué, avec Jules Herbillon, un Dictionnaire des Noms de Famille en Belgique romane qui a connu deux éditions, toutes les deux épuisées et presque introuvables en antiquariat.

    Et, s’il faut bien avouer que certains titres paraissent pour le moins … énigmatiques, il faut également reconnaître que cet érudit sait aussi se mettre à la portée de tous pour faire partager son amour des mots et des noms lors de ses nombreuses conférences : si vous avez un jour rêvé de connaître l’origine de votre nom de famille ou sa diffusion, si vous êtes curieux de l’origine du nom de votre village, si vous envisagez d’étonner vos amis et connaissances par votre maîtrise des gentilés (noms donnés aux habitants d’une localité ou d’une région) … alors Jean Germain sera votre référence !

    Membre de plusieurs sociétés ou comités tant belges qu’internationaux, Jean Germain a été distingué à plusieurs reprises, entre autres avec le titre de Namurois de l'année en 2009 dans la catégorie « Patrimoine ». Au début de l’année 2019, c’est la Société française d’Onomastique qui, ainsi que l’a rappelé plus haut la Présidente de la Coordination, l’honore en octroyant, pour la première fois, le Prix Dauzat à un Belge.

     

    DSC_0055.jpegAvant de recevoir son diplôme et une œuvre d’art sous la forme d’un livre en pierre bleue sculptée par Guy Deltour, Jean Germain a rappelé toutes les étapes de sa vie avec beaucoup d’humour (habiter Vincon, le village français qui avant de s’appeler Richelieu était Richeloc, …) que Richelieu était l’instigateur de l’académie française, qu’il se considère plus comme un historien de la langue qu’un linguiste et qu’il est important de parler une langue de culture et d’une langue régionale.

     

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    Pendant l’apéritif, chacun a pu déguster la flamiche servie par la Royale Confrérie des Quarteniers de la Flamiche dinantaise.

  • Un chapitre intime pour introniser deux nouvelles Gentes Dames

    Comme la plupart des confréries belges, le 28e chapitre des Gentes Dames a dû être annulé deux fois ! Il était donc malheureux de prolonger encore d’un an le titre de stagiaire aux 2 nouvelles recrues. Un chapitre intime a ainsi été organisé en tenant compte des mesures du Codeco.

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    DSC_0004.jpegTout semblait parfait en ce premier dimanche de mars 2019 lors du 27e chapitre des Gentes Dames de la Tarte aux Macarons : intronisation d’une nouvelle panetière stagiaire, 54 confréries présentes, plus de 300 personnes au banquet dansant dans la salle du théâtre communal, une ambiance insouciante, … et puis, plus rien,  la pandémie provoquant l’annulation de tous les rassemblements de confréries pendant presque 2 ans ! Sans savoir que le code allait passé au jaune le premier lundi de mars, le consistoire des Gentes Dames avait préféré organiser un chapitre intime en sa date classique.

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    Il s’est déroulé, en petit comité, en toute convivialité et décontraction en présence de la présidente de la Compagnie Saint Sébastien des Arbalétriers de Ciney, du président du conseil noble des confréries du Namurois et du président du Franc Thour de Ciney.

    DSC_0005.jpegAprès avoir dégusté un morceau de tarte aux macarons, Nadine Salas a été élevée à la dignité de Grande Dame Serdeau.DSC_0006.jpeg 

    Dans son C.V., il a notamment été dit qu’elle a pu représenter la confrérie en ses terres camarguaises et au repas du Roi à Peutie.

     

     

     

     

    DSC_0009.jpegAvec ses deux parents en confrérie, Régine Dumont, institutrice maternelle à l’école communale de Ciney, connaissait les Gentes Dames.

    Avant de recevoir ses attributs, médaille et chapeau, elle a été élevée à la dignité de Grande Dame Sucreuse.

    DSC_0010.jpegAprès avoir dégusté un morceau de la tarte, elle a déclaré : « je m’engage solennellement à défendre partout la tradition culinaire et les produits Cinaciens et notamment la promotion de la tarte aux macarons ainsi que le délice des Dames et d’en assurer la pérennité ».

     

    La fin de la partie protocolaire s’est déroulée, comme à l’habitude, par l’hymne  des Gentes Dames, sur l’air de la Madelon :

    Nous faisons toutes parties de la confrérie

    Des Gentes Dames de la Tarte aux macarons

    Nous nous jurons de rester toujours unies

    Et de porter fièrement notre Blason

    Ne regardant pas en arrière

    Toujours de l’avant nous allons

    Et nous sommes heureuses et fières

    D’offrir une tarte aux macarons

    Dans toutes les Confréries

    Partout où nous allons

    Tout le monde apprécie

    La tarte aux macarons

    Refrain

    Le macaron c’est une vieille histoire

    C’est une recette qui vient de nos aïeux

    A Ciney c’est un titre de gloire

    Goûtez la vous serez heureux

    Nous le jurons, nous chanterons toujours

    Et que partout dans ce monde en fusion

    Nous puissions lancer ce cri d’amour

    Macarons Macarons Macarons

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  • Installation d’une œuvre d’art au futur rond point sur la Charlemagne, Cinaciens, appel aux votes

    Dans le cadre d’un partenariat entre la Province de Namur et la Commune de Ciney, la Ville de Ciney souhaite affecter une partie d’un subside provincial à la création et à l’installation d’une œuvre d’art monumentale sur le futur rond-point de la Nationale 97 (Route Charlemagne). Les citoyens ont leur mot à dire dans le choix de l’œuvre. Un appel aux votes est lancé !

    Le Collège communal de Ciney souhaite voir s’implanter une œuvre d’art sur le nouveau rond-point qui sera construit prochainement par le SPW (Service Public de Wallonie) sur la route Charlemagne, à l’entrée Est de Ciney, à proximité du Zoning de Biron. La Ville profite d’un subside émanant d’un partenariat avec la Province de Namur pour lancer ce projet de création et d’installation d’une œuvre d’art monumentale sur le futur rond-point de Biron.

    Appel aux artistes 

    Un marché a été lancé. Chaque artiste invité était autorisé à déposer deux offres différentes maximum. Trois artistes ont répondu à l’offre pour un total de cinq œuvres différentes présentées :

    • La Construction Voyageuse de Laurent REYNES (artiste français)
    • Les Arbres de Vinciane RENARD (artiste belge)
    • Le Colza de Vinciane RENARD (artiste belge)
    • Apacheta 1 de Franziska AGRAWAL (artiste allemande)
    • Apacheta 2 de Franziska AGRAWAL (artiste allemande)

    Participation citoyenne

    Dans les critères d’attribution du marché était prévue la participation du citoyen. Celle-ci fait partie de l’ADN du Collège communal à Ciney. Un appel aux votes est donc lancé aux Cinaciens. En se rendant sur la plateforme de vote, ils pourront découvrir les cinq œuvres en lice. Chaque œuvre est présentée sous forme d’une petite vidéo réalisée par l’Administration communale et qui précise les intentions de chaque projet.

    Pour voter, il suffit de se rendre sur la plateforme de vote en ligne : https://www.flui.city/ciney/posts/60128-oeuvre-d-art-pour-un-nouveau-rond-point-a-ciney

    La phase de vote se tiendra jusqu’au dimanche 20 mars 2022 à 23h59.

    Un relevé des préférences par œuvre sera ensuite établi. Les votes des Cinaciens compteront pour 30 % dans le choix final de l’œuvre. D’autre part, un comité de sélection composé de représentants de différents organismes et secteurs procèdera également à l’analyse des différents projets reçus. Son avis comptera, lui, pour 70 %.  

    Identité de Ciney

    La volonté du Collège communal est que l’œuvre d’art installée au rond-point de Biron corresponde à l’identité actuelle de Ciney comme par exemple « Ciney, ville accueillante au quotidien » (envers les jeunes – pôle scolaire important, les personnes handicapées ou encore les touristes), ou encore « Ciney, pôle rural et agricole incontournable ».

    Les œuvres

    • La Construction Voyageuse : il s’agit d’un travail mené depuis maintenant 40 ans par l’artiste français Laurent Reynes. C’est une structure architecturale constituée de 7 cubes identiques empilés, en forme de porte ouverte sur le monde. Cette sculpture éphémère a déjà été mise en place sur de nombreux sites dans le monde. À Ciney, elle aurait la particularité de s’installer durablement pour traverser les heures, les jours, les années et même les siècles. Elle voyagera désormais dans le temps et sera une porte ouverte sur le monde et l’avenir.

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    • Les Arbres de Vinciane Renard : traitée avec beaucoup de finesse, l’œuvre « Les Arbres » évoque la poésie des paysages du Condroz. Composée de deux voiles en acier découpés et cintrés, cette œuvre représente des arbres (2D) habités par des oiseaux (3D) de bronze polychrome. La lumière qui y pénètre se forme et se déforme dans l'espace en ombres portées. Cette œuvre est développée au sol sur 5 mètres pour une hauteur de 3 mètres. L'épaisseur choisie pour l'acier est particulièrement importante pour assurer une assise visuelle à l'ensemble.

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    • Le Colza de de Vinciane Renard : cette œuvre évoque les paysages des campagnes condruziennes. Par sa structure visuellement souple et dynamique, elle met en valeur la croissance d'un environnement fertile et productif. Les tiges d'acier égayées par les boutons de fleurs en bronze polychromé confèrent une originalité à l’oeuvre à travers son jeu de transparence, de perspective, d'ombres portées. Pour créer un contraste fort entre la structure de métal et l'environnement verdoyant, du schiste ou du gravier noir (à définir) recouvre la dalle centrale. Cette œuvre est développée au sol sur 5 mètres pour une hauteur de 4,5 mètres.

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    • Apacheta 1 de Franziska Agrawal : un Apacheta est un cairn de pierre, un petit tas de roches, construit le long d’un sentier. Cette proposition d’œuvre est une abstraction minimaliste des cairns de pierre qui vise à interagir visuellement dans toutes les dimensions avec la voie de circulation rapide et les principales routes de connexion au rond-point. Visible tout au long de l'emplacement de l'itinéraire, elle devient non seulement une expérience visuelle mais aussi un point de connexion le long du chemin.

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    • Apacheta 2 de Franziska Agrawal : Deuxième proposition d'Apacheta, l’œuvre joue cette fois avec la statique, la taille et le centre de gravité, tandis que la création géométrique et graphique de l'ordre crée la forme, la surface et le volume. Elle symbolise dans son essence esthétique et contextuelle la simplification des transports et de la communication. Elle est une rencontre pour les navetteurs, les voyageurs et les passants dans la campagne namuroise, un espace puissant pour servir de point de rencontre spirituel de valeurs et d'expressions culturelles dans un contexte tourné vers l'avenir et aussi historique.

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