C’est en présence de Valérie Lescrenier, ministre de la petite enfance, des élus de la commune, de représentants de l’ONE, des familles concernées par cet accueil, de la directrice des Arsouilles, que s’est déroulée l’inauguration officielle de Au doux Bocq’Age destiné aux enfants de 0 à 2,5 ans.

Valérie Caverenne, bourgmestre, a d’abord présenté sa commune : « forte de ses 7.500 habitants, sa population est jeune car 25% ont moins de 20 ans et 17% plus de 65 ans, notre taux d’emploi est de 83,3 % (4^e commune wallonne !). La nécessité de disposer de places d’accueil pour la petite enfance est dont évidente. »

Anne-Laure Grotz, échevine de la petite enfance a rappelé qu’en moins de 3 mois, l’équipe des travaux avait réussi à transformer de classes en un lieu d’accueil, ouvert depuis le 1^er septembre : « ce n’est pas une première puisqu’il y a un an, un centre de co-accueil était inauguré à Natoye.  Ce jour, la commune compte 157 enfants âgés de 0 à 2,5 ans pour 86 places d’accueil disponibles. Ces places se répartissent entre 2 crèches, des accueillantes indépendantes et des co-accueils. Ce co-accueil est plus qu’un bâtiment, c’est un investissement pour l’avenir, une pierre de plus apportée à l’édifice d’une commune accueillante, solidaire et tournée vers ses enfants. »

Fabienne Faveaux, directrice de l’ASBL des Arsouilles a rappelé que c’est un service d'accueillant(e)s d'enfants agréé et subsidié par l'ONE. Elle encadre près de 150 accueillant(e)s dont une vingtaine de co-accueils. Le secteur couvre l’arrondissement de Dinant-Philippeville ainsi que les communes de Profondeville, Andenne, Gesves, Assesse et Ohey.

Laure et Cassandra, les deux accueillantes, souhaitent mettre l’accent sur l’accueil vers les sorties à l’extérieur, en demandant d’investir dans des poussettes doubles. Elles sont contentes des moments de lecture donnés par les écoliers aux tous petits !

Pour Valérie Lescrenier, un co-accueil à côté d’une école, c’est un atout ! Pour la ministre, « le maintien de la création de places d’accueil est une priorité tout en veillant sur la viabilité financière du milieu. Nous allons mettre en place une task force en vue de regrouper de manière paritaire les représentants des différentes fédérations ou associations de P.O., les organisations syndicales et les administrations concernées au niveau régional et communautaire. Son but est d’envisager toutes les pistes et leviers pour accélérer la création de places. L’étude a été confiée à Wallonie Santé. » Elle a rappelé qu’il existe deux types de co-accueils, indépendants et les conventionnés, ces dernières rencontrant des difficultés liées à la législation sur le travail ! En revanche pour les accueillantes à domicile, il s’agit d’obtenir un vrai statut salarié !

C’est en présence de la plupart des habitants de Mohiville et Scoville, de représentants du conseil communal, que les bénévoles de l’ASBL, qui n’ont pas ménagé leurs temps libres pour rajeunir de fond en comble la salle du village, ont présenté à l’aide 50 dias tout ce qui a été fait.

Patrick Maréchal, trésorier, a rappelé les dates principales de la salle (son fronton indique 1873 et 1928 !) :

• 1873, date de la création à Mohiville d’une chorale la Société des travailleurs
• 1879, elle prend le nom des Murmures du Bocq puis, en 1910, l’Avenir qui gère une troupe amateur. Elle prend une forme juridique d’ASBL le 8 juillet 1928.

  

• Le 17 juillet 1928, décision de la construction d’une salle des réunions et des fêtes. Elle sera inaugurée le 25 décembre 1929.
• Une A.G. le dimanche 3 août 1930 revient sur le nom des Murmures du Bocq pour l’ASBL. Comme actuellement, elle est gérée par un comité de bénévoles qui est propriétaire de la salle et qui l’entretient.
• La salle a connu plusieurs liftings : déplacement du bar, aménagement des toilettes et de la cuisine, création d’un faux plafond, installation du chauffage central, … Puis, on a songé à une rénovation plus profonde, le résultat sous vos yeux !

  

Mathieu Derard, secrétaire, a détaillé le déroulement du chantier :

• Après avoir déflèché la marche ADEPS du 26 janvier, la salle a été vidée et tout le matériel a été mis en lieu sûr puis le bar, le faux plafond, … ont été démolis.
• La toiture a été démontée par Axel Didier le 1^er février puis les entrepreneurs se sont suivis : Michel Moreau pour la maçonnerie, AVLN pour la charpente, Axel pour le terrassement, Rhainotte pour le sablage et le rejointoyage de la façade.

  

• Les bénévoles ont ensuite enchaîner les travaux d’isolation, de placement des 2 km de tuyaux de chauffage au sol. Rémy Bouwens installera le chauffage par le sol au moyen d’une pompe à chaleur. Les tuyaux seront recouverts par une dalle de sol par SolidBéton. Le comité construit les cloisons, la mezzanine, les plafonds, …
• Dumont Elec intervient pour l’installation électrique, les plaques de plâtre sont enduites par la société Beirart et Michel Moreau revient pour l’escalier et le bar. Enfin, portes et châssis seront placés par la menuiserie Pierre Alexandre.

  

• En ayant vu la brasserie Peak près de Botrange où murs et bar sont garnis de bardages en bois massif, nous pensons faire la même chose ici avec des planches de chêne de chez Hontoir à Faulx que nous plaçons nous-mêmes ! Finalement, parmi les finitions des bénévoles, citons le carrelage des toilettes, les parcloses, le parquet à la mezzanine, les portes intérieures, … au total des centaines d’heures de travail en seulement 5 mois !

Sébastien Cellier, président, a déclaré que pour le coût, tout le monde en saura plus lors de l’A.G. en février prochain : « les travaux ont été réalisés en grande partie sur fonds propres de l’ASBL et grâce à un prêt sans intérêt accordé par l’administration communale. Le prêt est lié à une convention public-privé qui va permettre à l’école du village d’utiliser la salle comme réfectoire. Il reste quelques finitions, les anciennes toilettes transformées en réserve et local de douches et la rénovation de la cuisine. La salle est régulièrement réservée pour des locations possibles via https://www.murmuresdubocq.be comme pour des camps du 4 juillet au 17 août. Remercions chaleureusement les artisans, ouvriers et entrepreneurs pour leur travail de qualité et leur implication, ainsi que les bénévoles pour leur générosité et leur énergie sans faille et enfin tous les partenaires qui ont soutenu cette belle initiative. »

Après la traditionnelle photo du comité, il restait à chacun de boire le verre de l’amitié, notamment la Super Sanglier, de la brasserie Minne à Baillonville.

Une nouvelle fois, 118 écoliers des 4^e , 5^e et 6^e primaire de toutes les écoles de Havelange ont participer aux tambours de la paix dont le thème cette année voulait les sensibiliser sur la lutte contre le harcèlement et le cyberharcèlement.

Jusqu’au début de l’après-midi, les élèves ont pu vivre différents ateliers autour de cette thématique mais aussi à travers d’ateliers bien-être pour savoir comment gérer ses émotions, se défouler à travers la danse, l’expression artistiques,… à la Maison Rurale Polyvalente. Pour atteindre ces objectifs, le service enfance et son animatrice Vincianne Baudoin avait fait appel à

• l’A.M.O. Le Cercle pour une animation sur le cyberharcèlement
• l’ASBL CIDJ Rochefort- Beauraing pour la mise à disposition d’un support d’animation sur l’hyperconnectivité
• l’Action Média Jeunes pour comment reconnaître une situation problématique, comment y réagir médiatiquement parlant, …
• le foyer des jeunes de Havelange sur des débats sur la thématique
• Nova Dance pour réaliser un flashmob
• Danse NIA pour à travers la danse, développer la conscience du corps et apprendre à se reconnecter à ses ressentis, ses émotions pour pouvoir améliorer sa santé.
• Jimmy Michaux ,graffeur pour la réalisation d’une fresque de 4m sur 2 m de haut le mot Hope pré dessiné sera ensuite rempli en dégradé des couleurs du projet (magenta jaune bleu noir )initial par les élèves. Ceux-ci y mettront des mots qui leur inspirent le respect ou simplement le thème du harcèlement, l’animateur se chargera par la suite et pendant le temps de la démo de faire la colombe hautement symbolique.

  

Quand tous les ateliers ont été terminés, enseignants, animateurs et élèves se sont dirigés vers la place du Souvenir où les attendaient les portes drapeaux et les autorités communales. Aurélie Brouir, échevine de l’enseignement et de la petite enfance (dont c’était le premier discours !) a remercié chaleureusement les organisateurs de l’événement ainsi que tous les acteurs qui ont contribué à cette initiative dont les enseignants : « nous le savons, le harcèlement et le cyberharcèlement touchent des milliers de personnes, en particulier les jeunes. Ces actes ne sont jamais anodins et laissent des cicatrices profondes voire entraîner des conséquences dévastatrices sur la vie des victimes. Il est donc notre devoir d’agir, de protéger et de bâtir un environnement où chacun se sent respecté et en sécurité ! N’hésitez jamais à tendre la main à ceux qui en ont besoin ! »

Avant l’exécution de la Brabançonne, les membres du Conseil Communal des Enfants ont souhaité partager quelques phrases symboliques comme « dire non au harcèlement, c’est dire oui à l’amitié » ou « sois le héros de ta classe, défends tes camarades si tu vois quelqu’un se faire harceler. Ensemble, nous pouvons créer un environnement sûr et respectueux !.

La journée s’est terminée avec un Flashmob sur la place du Souvenir puis un retour à la Maison Rurale Polyvalente pour voir la fresque terminée.