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Culture - Page 14

  • 31e prix de la personnalité Richelieu au Cinacien Jean Germain, une première pour Dinant

    Alors qu’il était désigné personnalité 2019 des clubs Richelieu de Belgique et du Grand-Duché, il a fallu 4 tentatives dont les premières devaient se dérouler à la citadelle, sur les traces de Vauban, contemporain de Richelieu pour enfin fêter Jean Germain au Prieuré d’Anseremme.

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    DSC_0047.jpegAprès des grammairiens comme Joseph Hanse ou André Goose, des linguistes comme Jean-Marie Klinkenberg, présent, des illustrateurs comme René Hausman et Marcel Marier, des artistes comme Julos Beaucarne, Bernard Tirtiaux ou des personnalités comme Jacques Mercier et Bruno Coppens, des écrivains comme Henri Vernes et Armel Job, tous les 2 ans, la personnalité Richelieu est attribuée par l’ensemble des clubs des régions Belgique-Luxembourg du Richelieu International Europe.

    Près d’une centaine de personnes étaient réunies en cette semaine de la francophonie au Prieuré d’Anseremme avec la chorale des Joyeux Quarteniers comme intermède musical. Ceux-ci ont d’ailleurs terminé leur première partie en interprétant la langue de chez nous d’Yves Duteil !

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    Comme l’a rappelé Jacqueline Focant, présidente du Club Richelieu de Dinant, « Enfin, nous sommes réunis pour fêter le 31e prix Richelieu et notre club est fier que son dossier de candidature en faveur de Jean Germain ait été retenu. Ensemble, nous partageons l’amour du français dans la paix et la fraternité. Ayons donc une pensée aux populations proche de l’Europe qui souffrent actuellement ! Nous sommes un peu comme les mousquetaires de la langue française. Nos clubs ont pour mission de défendre et de promouvoir de la langue française et d’être au service de la jeunesse par des actions de type sociale, éducatif, culturel et humanitaire (parrainages d’élèves au Vietnam, Cambodge, Haïti et Sénégal, festival de théâtre francophone en France et Roumanie, …). Nous sommes en quelque sorte un trait d’union entre tous les francophones. « 

    DSC_0049.jpegPlusieurs personnes se sont ensuite succédées au micro : Annie Liétart, l’actuelle coordinatrice des clubs franco-belge, Michèle Quain, l’ancienne coordinatrice qui a présenté Jean Germain à sa table, Jean-Marie Klinkenberg, lauréat 1998 qui a décrit Jean Germain comme anthropologue, passeur et homme d’action, Patrick Evrard, un ami de Jean qui a appris l’origine du nom des rues lors de leurs promenades et enfin, Françoise Bal, l’épouse de Jean Germain qui a relayé les témoignages de nombreuses personnes qui collaborent avec son mari au dictionnaire Patromanica Romanica qui étudie les noms de famille romane à partir du latin dans 7 pays.

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    Un peu plus sur Jean Germain

    Jean Germain, amoureux des noms propres, qu’ils soient de lieu ou de famille, qu'ils soient wallons ou français, est né à Spontin (dans la vallée du Bocq). Depuis 1976, il habite le petit hameau de Vincon (commune de Ciney), proche de son village natal où il reste très actif.

    Il y coule des jours heureux aux côtés de Françoise, son épouse, fille du regretté Willy Bal, qui a été durant près d’un demi-siècle, membre de l'Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique et de la Société de Langue et de Littérature wallonnes.

    Après avoir obtenu son diplôme de Licence en philologie romane à l'UCL en 1971, à l'époque du Wallenbuiten et sous la direction d'André Goosse, il rejoint directement l'Université de Louvain, comme bibliothécaire et comme chercheur, à Louvain d'abord, à Louvain-la-Neuve ensuite.

    En 1987, l'UCL qu'il ne quittera pas jusqu'à sa retraite en 2009, lui accorde l'assimilation au doctorat en philosophie et lettres sur la base de son activité scientifique et de ses nombreuses publications.

    Directeur de la Bibliothèque générale et de sciences humaines à Louvain-la-Neuve jusqu'en 2009, il est aussi Co-directeur d’un projet européen étudiant l’origine et l’histoire linguistique des noms de famille français, espagnols, italiens…, secrétaire depuis 1984 de la section wallonne de la Commission royale de Toponymie et de Dialectologie, membre depuis 1983 de la Société de langue et de littérature wallonnes à Liège et Président d'honneur des Rèlîs Namurwès,

    Jean Germain est particulièrement connu comme spécialiste de l’étude du wallon namurois, de l’étude des noms de lieu ou toponymes de Wallonie, de l’étude des noms de famille en Belgique et en France et de l'étude de la littérature wallonne, quatre matières qu’il enseigna à l’UCL de 1998 à 2010 au sein du département d’études romanes. Depuis plus de 40 ans, cet observateur insatiable et analyste curieux ne cesse de scruter aussi notre langue française, si belle mais parfois si compliquée, notamment dans sa composante régionale. Aujourd’hui, on ne compte plus les publications de Jean Germain; il est en effet l'auteur de nombreuses études en toponymie, en onomastique personnelle et en dialectologie wallonne.

    Il a entre autres constitué, avec Jules Herbillon, un Dictionnaire des Noms de Famille en Belgique romane qui a connu deux éditions, toutes les deux épuisées et presque introuvables en antiquariat.

    Et, s’il faut bien avouer que certains titres paraissent pour le moins … énigmatiques, il faut également reconnaître que cet érudit sait aussi se mettre à la portée de tous pour faire partager son amour des mots et des noms lors de ses nombreuses conférences : si vous avez un jour rêvé de connaître l’origine de votre nom de famille ou sa diffusion, si vous êtes curieux de l’origine du nom de votre village, si vous envisagez d’étonner vos amis et connaissances par votre maîtrise des gentilés (noms donnés aux habitants d’une localité ou d’une région) … alors Jean Germain sera votre référence !

    Membre de plusieurs sociétés ou comités tant belges qu’internationaux, Jean Germain a été distingué à plusieurs reprises, entre autres avec le titre de Namurois de l'année en 2009 dans la catégorie « Patrimoine ». Au début de l’année 2019, c’est la Société française d’Onomastique qui, ainsi que l’a rappelé plus haut la Présidente de la Coordination, l’honore en octroyant, pour la première fois, le Prix Dauzat à un Belge.

     

    DSC_0055.jpegAvant de recevoir son diplôme et une œuvre d’art sous la forme d’un livre en pierre bleue sculptée par Guy Deltour, Jean Germain a rappelé toutes les étapes de sa vie avec beaucoup d’humour (habiter Vincon, le village français qui avant de s’appeler Richelieu était Richeloc, …) que Richelieu était l’instigateur de l’académie française, qu’il se considère plus comme un historien de la langue qu’un linguiste et qu’il est important de parler une langue de culture et d’une langue régionale.

     

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    Pendant l’apéritif, chacun a pu déguster la flamiche servie par la Royale Confrérie des Quarteniers de la Flamiche dinantaise.

  • Rencontre avec François Degrande, poète, musicien, écrivain, prof et habitant Scy

    Quel parcours pour François Degrande depuis sa naissance en 1982 à Hemptinne, son immersion en espagnol à 16 ans à Bilbao, son travail de doctorat sur les lettres argentines à 24 ans, la découverte de sa pampa et de sa musique jusqu’à ce qu’il devienne un vrai Scyoux depuis 4 ans !

    DSC_0481.jpegFrançois Degrande écrit des contes et de la poésie depuis ses 15 ans. Étudiant un peu l’espagnol, il décide d’approfondir cette langue en séjournant un mois dans une famille à Bilbao. Les premiers jours seront difficiles, sa famille d’accueil parlant trop vite pour lui, mais il s’accroche ! C’était donc normal qu’il se lance dans des études de romanes avec l’espagnol comme seconde langue à Namur puis à Louvain-la-Neuve. Assistant et chargé de cours à Louvain, agrégé de l’enseignement supérieur, il obtient son doctorat en langues et lettres après avoir séjourné un an en Argentine où il étudiera la littérature de ce pays d’Amérique Latine. Depuis 2015, il enseigne l’espagnol et le français à l’Institut Saint-Joseph de Ciney. Habitant d’abord à Assesse, il loue un logement à Scy (Hamois) où avec sa compagne, ils tombent amoureux de ce coin de quiétude. Après un petit séjour à Barvaux-Condroz, ils ont l’opportunité d’acheter il y a 4 ans à Scy une maison dont l’arrière donne sur le sud et le Bocq. A Saint Jo, il fait connaissance de Claude Donnay qui va l’éditer chez Bleu d’Encre son premier livre Foudre en cavale en 2016. Depuis une semaine, son nouvel écrit, sous forme d’opuscule intitulé La reconstitution est sorti de presse aux éditions Lamiroy. Il y raconte, avec beaucoup d’humour et de second degré une reconstitution qui ne se passe absolument pas comme prévu. L’opuscule, composé de 5.000 mots est à lire avec ravissement d’une seule traite !

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    Sa musique

    Son voyage en Argentine et ses nombreux séjour en Espagne l’ont aussi fait découvrir une musique qui l’a fortement influencé. En 2014, il sort un premier CD El mar menor, entièrement en espagnol dont il écrit, paroles et musiques, 8 des 10 morceaux. Accompagné par Olivier Terwagne aux claviers, piano et accordéon, Marie-Ève Ronveaux au violoncelle et Caroline Terwagne à la flûte traversière, François chante, joue de la guitare et du charango. Son album est dans la lignée de Paco Ibañez et Antonio Machado (dont il reprend une chanson). En 2018 paraît son second album Itinérances dont 6 textes sont issus de son premier recueil Foudre en cavale. A part « Fou d’amour », dont les paroles sont de son ami Claude Donnay, tous les musiques (toujours avec des rythmes latinos) et paroles sont de François. La particularité de son travail est qu’un fil de conduite lie tous ses écrits et ses chansons : la pochette d’El Mar Manor est reprise dans un court texte de Foudre en Cavale par exemple ou le héros de la Reconstitution compose avec sa guitare en prison comme dans la chanson Lydia d’Itinérances.  

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    Ses projets

    Un deuxième recueil, appelé Spiritisme paraîtra chez Bleus d’Encre dans le courant de l’année. Concernant sa carrière musicale, François Degrande avec ses amis Mathieu Minet, alias M. la Mine (auteur et illustrateur) et Olivier Terwagne vont créer un spectacle à 3 en intégrant musique, dessin et littérature. Il sera d’abord joué à Namur. Ses livres sont très facilement commandables en librairie. On peut souvent entendre François dans l’émission de la Première, «le monde est un village ». On a aussi pu l’applaudir lors de la fête de la musique sur le kiosque de la Tour de Monsieur Sax à Dinant et à la maison de la poésie de Namur. Pour contacter François Degrande, un courriel, francoisdegrande@hotmail.com, le 0473.51.82.56 ou sa page Facebook.

  • Claude Donnay, poète et romancier, deuxième invité de la boîte à Petit Luu de Hamois

    Chloé Embrechts, qui a ouvert chez elle une librairie pas comme les autres, avait un rêve, outre valoriser les auteurs belges, les faire venir chez elle et partager ses coups de cœur avec des amis. Après Gorian Delpâture, c’est Claude Donnay qui a poussé la porte de la librairie.

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    Chloé a eu un coup de cœur pour un opuscule écrit par Claude Donnay intitulé « Rose, Marie, Madeleine et mo » (une histoire d’un petit garçon qu’elle a raconté à son petit garçon) et pour son dernier roman « l’heure des olives ». Elle a été plus qu’enchantée de le recevoir dans sa librairie.

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    Claude Donnay a évoqué son parcours d’écrivain : « bien que professeur de français à l’Institut Saint Joseph, l’idée d’écriture m’est venue assez tard. Mon premier recueil a été écrit lorsque j’avais 35 ans. Pourtant, j’ai trusté les prix de rédaction et d’orthographe en primaire et secondaire et, en fin d’humanités, j’ai collaboré à l’écriture d’un journal. Pour Femmes d’Aujourd’hui, l’ai envoyé une nouvelle. Après quelques jours, on me demande combien j’en veux ! Ensuite, j’ai publié des textes en mode feuilleton. Je pense que cet été-là, j’étais l’écrivain belge le plus lu ! Puis j’ai écrit une quinzaine de recueils de poésie, créé une maison d’édition, Bleu d’Encre et me suis lancé dans le roman il y a 5 ans. Je suis un raconteur d’histoire, je suis un voyageur immobile, j’écoute ce que disent les gens. Je lis beaucoup, j’achète des recueils de poésie et en lisant, des mots m’inspirent ! L’heure des olives est mon 4e roman. L’action se déroule à Saint-Walfroy où je me suis rendu. Par contre, pour le roman que j’écris en ce moment, l’action se déroule près du lac Baïkal où je n’ai jamais mis les pieds. Avec le confinement, la poésie est revenue au premier plan : je reçois actuellement 3 recueils par semaine alors que je ne peux en publier que 12 par an ! »

    Pour 2022, paraîtront 2 recueils de poésie, « Là-bas les arbres broutent dans le bleu » et « Pourquoi les poètes n’ont jamais de ticket pour le paradis ». En évoquant quelques anecdotes autour de son service militaire et de son métier d’enseignant, Claude Donnay a terminé la présentation de son œuvre avec la lecture d’un de ses derniers poèmes. Il a également parlé d’Aurélien Dony, futur grand poète belge qui, à 27 ans, a déjà publié 5 recueils dont un chez Bleu d’Encre.

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    Les romans de Claude Donnay sont disponibles sur commande dans toutes les librairies. Il est en stock chez Dlivre à Dinant, à la boîte à Petit Luu, dans les librairies de Bruxelles, chez Papyrus à Namur, Délire de Lire et Club à Ciney. On le trouve aussi chez l’éditeur (site de M.E.O, https://www.meo-edition.eu), chez Amazon, à la Fnac, Babelio…

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    La boîte à Petit Luu est ouverte le mercredi de 13h à 18h, le jeudi de 10h à 17h, le vendredi de 10h à 17h et les premiers samedis du mois de 10h à 17h. Chloé lit pour les petits le mercredi et compte lire de la poésie pour les plus grands. La librairie est aussi ouverte sur rendez-vous (librairie.creative@labal.be, 0488.507.410).