http://www.xiti.com/ https://clicky.com/

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Social - Page 15

  • Dernière rencontre officielle des Hamoisiens à Valgorge dans le cadre du jumelage ?

    En ce jour de fête nationale française, une petite (par rapport aux belles années) délégation de la commune de Hamois était présente à Valgorge dans le cadre du jumelage qui unit les deux communes tous les 2 ans (la dernière fois à Hamois en 2019 et à Valgorge en 2017).

    Voici la quasi intégralité du discours prononcé par le premier échevin hamoisien Pierre-Henri Roland à cette occasion :

     image3.jpegNous sommes particulièrement ravis de nous retrouver parmi vous afin de célébrer le jumelage de nos deux communes. Ce jour est évidemment particulier et c’est pourquoi, je vous l’avoue, nos sentiments sont partagés. Nous sommes d’abord heureux de revoir votre beau pays et les nombreux visages qui nous sont chers ainsi que la joie qui se lit dans les regards de nos concitoyens et de leurs hôtes. Mais nous sommes aussi tristes. Tristes, puisque ce jour de 2022 sera marqué à jamais comme probablement celui de notre dernière rencontre officielle après plus de 30 ans d’excellentes relations. Force est de constater que la société a changé. Naguère, les anciens n’avaient pas les possibilités offertes aujourd’hui aux jeunes de voyager. Découvrir le monde et ses différentes cultures est devenu progressivement accessibles à tous. En fonction de ces éléments, les jumelages entre les communes ne semblent plus attirer la jeune génération et nous pouvons la comprendre.

    image2.jpeg

    Dans le cadre de ma réflexion, je me suis interrogé sur l’origine du principe des jumelages entre deux villes de différents pays. Initiative française, les premiers jumelages de communes en Europe ont été mis en place après la seconde guerre mondiale dans les années 1950, essentiellement avec des communes allemandes. Il apparait alors qu'un moyen de progresser sur le plan des relations internationales et d'apaiser les haines et les rancœurs d’un monde encore déchiré par la guerre, est de tisser des liens au niveau le plus élémentaire, la commune, et ainsi, d'établir des relations d'échanges étroits avec ses voisins. L'objectif initial consiste à échanger des connaissances, des expériences, du savoir-faire dans les domaines de la vie locale. Engager les populations traumatisées de cette Europe ruinée de l'après-guerre s’avère un geste fraternel nécessaire. Ne jetons donc pas la pierre à nos jeunes qui n’ont pas connu ces heures troubles et, même si l’actualité inquiète fortement, souhaitons-leur de vivre dans la paix pour longtemps encore. Je souhaite par ailleurs mettre l'accent sur l'union entre notre commune condruzienne Hamois et la commune de Valgorge en Ardèche.

    image7.jpeg

    Un peu d'histoire

    Notre jumelage est né d’une initiative datant d’une trentaine d'années. Nous sommes en 1991 lorsque le Club de Marche de Hamois, Les Culs de Jatte du Mauge, une association qui rassemble encore aujourd’hui des passionnés de la marche de loisirs et sportive, a eu la merveilleuse idée de rejoindre l'Ardèche à pied afin de rendre visite à une famille belge installée à Valgorge. Après plusieurs rencontres amicales, il n'aura pas fallu longtemps pour convaincre le Maire de l'époque, Bernard Bonin, le papa du maire actuel, Guillaume et le Bourgmestre de Hamois-en-Condroz, feu Hervé Guillaume, de confier aux Culs de Jatte l'organisation de la première cérémonie de jumelage, c'était à l'hôtel-restaurant Le Tarnague ! L'objectif de cette union résidait dans la découverte de nos régions respectives, notamment à travers le patrimoine, la culture, la gastronomie et le folklore. Les Hamoisiens auront ainsi l'occasion de vivre des expériences extraordinaires en reliant Hamois - Valgorge en relais, à pied à 5 reprises en 30 années ! Une découverte particulièrement riche d'un arrière-pays méconnu et de la France profonde, tellement intéressante. Ces différentes rencontres permettront encore à nos populations de nouer des liens d’amitié indéfectibles. Puis-je vous demander de bien vouloir applaudir ces véritables pionniers qui ont incontestablement marqué l’histoire de nos 2 communes ? Sans oublier qu'ils attendent toujours les Ardéchois avec le même objectif mais à vélo !

    image4.jpeg

    image6.jpegCette union aura permis également à plusieurs familles hamoisiennes de tomber amoureux de la région, de s'y installer comme seconds résidents en encore comme résidents principaux. Avant de clôturer cette prise de parole, je voudrais vous indiquer que je m’exprime au nom du conseil communal de Hamois, représenté aujourd’hui par mes collègues échevins, Anne-Laure Grotz et David Jadot, fils de notre regretté Bourgmestre Luc Jadot, en charge des jumelages durant plusieurs mandats et grand défenseur de celui de Valgorge. L'union Hamois - Valgorge restera sans aucun doute gravée dans les mémoires de beaucoup d’entre nous, à travers les souvenirs souvent riches en émotion qu’elle aura engendrés mais surtout à travers cette amitié intemporelle qui liera probablement pour toujours nos populations respectives. Finalement, n’est-ce pas là l’essentiel ?

    Vive la France, Vive la Belgique, Vive Valgrorge, Vive Hamois et bonne fête nationale à tous !

  • Un chèque de la chorale Sagina de Ciney au CPAS de Ciney

    La chorale SAGINA de Ciney a remis ce lundi soir un chèque de 2.000 euros au CPAS de CINEY dans le cadre des opérations de soutien au collectif des réfugiés ukrainiens suite aux bénéfices engrangés lors du concert du 24 avril dernier.

    La Sagina est une quasi-cinquantenaire qui se porte bien, malgré les confinements successifs qui ont évidemment affecté ses activités, la chorale a repris ses répétitions dès que l’allègement des règles a pu le permettre, dans le respect scrupuleux des consignes imposées. Les premières retrouvailles des choristes se sont déroulées en juin 2021 et en plein air, dans les préaux hospitaliers et ensoleillés d’une école cinacienne. Sous la direction de son chef de chœur, Mutien-Marie Gilmard, la chorale a travaillé à nouveau la stabilité des voix, l’équilibre des pupitres et l’expression des nuances  pour retrouver et entretenir les qualités de ses prestations.

    Suite à la situation ukrainienne et dans un élan de solidarité avec Irina, une soprano ukrainienne que la chorale compte parmi ses membres depuis près de 15 ans, la Sagina a entamé un grand chant-ier ukrainien. Le projet a été mis sur pied en puisant dans le répertoire  des chants de paix et de liberté et en y ajoutant de nouveaux chants à interpréter dans la langue d’origine. Le projet d’un concert de solidarité avec l’Ukraine a pris forme et a été mis sur pied en un temps record de deux mois, avec le concours de musiciens qui ont apporté leurs talents à l’organisation de cette manifestation et ont fait découvrir au public des instruments peu courants tels que le vibraphone et le marimba. Le public cinacien a répondu présent et le 24 avril dernier, à l’église d’Achêne, le public, les musiciens et les choristes ont partagé un beau moment musical empreint d’émotions.

    _DSF2115.jpeg

    Ce lundi 26 juin, la Sagina a clôturé son année chorale comme à son habitude par un barbecue simple et convivial qui se déroulait sous le préau du premier degré de l’enseignement général, dans la cour de l’Institut Saint Joseph à Ciney. La chorale a interprété à cette occasion deux chants de son répertoire ukrainien, après l'hymne ukrainien qu'Irina, leur choriste ukrainienne, a chanté avec beaucoup d’émotion. 

    La chorale a remis à cette occasion le montant de la recette du concert du 24 avril dernier à Séverine Goedert, présidente du CPAS de Ciney et à la directrice générale faisant fonction actuellement, Alice Tagnon. Le CPAS de Ciney s’est en effet investi avec énergie et enthousiasme dans l’accueil des réfugiés ukrainiens, en soutenant aussi les familles de Ciney qui ont généreusement ouvert leurs portes pour offrir l’hospitalité aux réfugiés de ce pays en guerre. La Sagina marque ainsi sa solidarité avec le peuple ukrainien qui fait face depuis le 24 février dernier à un conflit violent et destructeur qui laisse sa population dans un grand dénuement et dans le plus grand désarroi.

    _DSF5165.jpeg

  • 70 étudiants de la Haute École de la province de Namur du site de Saint Quentin aidés par les Lions !

    Pour la première fois, un projet de zone d’amélioration du tissu social via la fourniture de denrées alimentaires à des étudiants a été initié par 3 clubs de Lions, ceux de Dinant, Ciney-Condroz et Rochefort en collaboration avec le service social de la Haute École de la province de Namur.

    Comme l’a confié Thibaut Fiasse, directeur de la Haute École du site de Saint Quentin, « certains de nos étudiants éprouvent beaucoup de difficultés pour s’en sortir. Une fois par mois, nous pouvons bénéficier de l’aide de l’épicerie solidaire située à l’Arsenal de Namur, comme les autres écoles du Pôle Académique de Namur. Nous restons évidemment discrets sur le nom des bénéficiaires ! » De nombreux contacts ont été pris entre Anne Véronique Dahin, responsable du Service Social de la Haute École de Namur dont le siège est à Ciney, les 3 services clubs et Ludovic Koch, directeur du Carrefour Market Mestdagh de Ciney afin de finaliser un projet d’aide alimentaire.

    Pour les 3 services clubs, c’est une opération Win-Win, chacun d’entre eux versant une somme qui était doublée par l’association des Lions Club du District 112 de Belgique. Le tout était charpenté par Jérôme Costa, du service social du District.

    Quelques semaines ont été nécessaires afin de remplir de denrées alimentaires non périssables et de première nécessité 140 sacs destinés à 70 étudiants d’un coût total de 3.500 euros. Tout a été stocké dans les réserves du magasin afin de ne pas perturber son approvisionnement normal. Ils seront distribués aux étudiants au début de leur blocus.

    DSC_0001.jpeg

    La prochaine activité des Lions de Ciney-Condroz est une action de cohésion interne du 20 au 23 mai afin de renforcer le lien avec leurs homologues de Toulouse Quint-Fonsegrives.