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  • Retour au présentiel au conseil communal de Hamois

    Si, pour des raisons de distanciation, le conseil communal de la rentrée s’est déroulé à la cafétéria du centre sportif de Natoye, le retour à la maison communale est envisagé. L’organisation de la rentrée scolaire et les conséquences des inondations de juillet ont été au centre des débats.

    C’est en mode salle de classes que s’est déroulé le premier conseil communal de rentrée de Hamois, avec distanciation entre les tables et les rangées. Valérie Caverenne, bourgmestre, a eu une pensée pour toutes les personnes qui ont été victimes des inondations : « dans notre commune, nous avons été peu impacté. Une seule maison a dû être évacuée. Des caves ont été inondées à Achet et à Emptinne. A Schaltin, l’école communale et l’EPSIS ont été impactés notamment pour le chauffage. Des groupes de travail ont été constitués au niveau du service des travaux pour mieux prévenir en cas d’inondations et un débriefing est prévu pour notre cellule de crise. Seule la rue d’Emptinne entre Hamois et Emptinne reste fermée à la circulation automobile. Rendez-vous est pris avec les experts la semaine prochaine pour la réfection du mur (sous la route) dont une partie s’est effondrée".

    Il faudra patienter pour la réouverture de la route entre Hamois et Emptinne1.jpeg

    Par contre, la bourgmestre était très heureuse que Hamois soit la 3e commune de la province de Namur la plus vaccinée : 85,14% de sa population pour 86,25 à La Bruyère et 88,69 à Vresse-sur-Semois.

     

    Rentrée scolaire

     

    Pascal Leclercq, échevin de l’enseignement a détaillé toutes les modalités de la rentrée. En matière de Covid, il suffira de bien aérer les locaux notamment durant les récréations. L’échevin était content de la reprise des repas chauds dans l’ensemble des écoles (2,5 euros) en espérant de ne plus devoir les fermer ! Plus de 700 élèves (on recomptera dans quelques jours) sont comptabilisés dans les différentes implantations : 3 primaires et 2 maternelles à Achet, 4 primaires et 2 maternelles à Mohiville, 7 primaires et 4 maternelles à Hamois, 4 primaires et 2 maternelles à Schaltin, 6 primaires, 3 maternelles et une classe spéciale à Natoye. 2 puéricultrices seront présentées à Hamois et Natoye et 4 aides maternelles seront affectées dans les autres implantations. Mis à part un chauffage défectueux à l’école de Schaltin suite aux inondations (il devrait être remplacé avant fin septembre), les autres écoles n’ont pas subi des dégradations ! Les garderies scolaires sont réorganisées avec une gestion informatisée des surveillantes.5 personnes ont été engagées pour s’en occuper (de 7h à 8h30, 1h à midi et de 16h à 18h). Chaque enfant recevra un QR code lu par un smartphone de la surveillante à son entrée et à sa sortie. Ce type de gestion de la garderie avait déjà été anticipé à Natoye, pour la satisfaction de tout le monde.

    L’été pour les jeunes et les enfants

    Durant cet été, 8 jeunes (4 en juillet et 4 en août durant 15 jours) ont intégré le service des travaux pour des tâches de maçonnerie, de peinture, d’entretien des cimetières et des incivilités le long des routes.

    Au départ, 10 camps devaient se dérouler en juillet dans la commune, mais, à cause des conséquences des inondations, ils étaient finalement 16 sur Hamois, Mohiville, Emptinne et surtout sur Schaltin ! Seul un a été légèrement impacté par les pluies abondantes mais n’a pas dû être évacué. Comme les années précédentes, un guide pratique avait été remis à chaque organisation. Épinglons que pour un camp, des poules étaient présentes pour les déchets ménagers ! Si le Patro de Hamois n’a pas été trop impacté par son camp à Aywaille, pour ceux de Schaltin, à Ermeton sur Meuse, les grands n’ont pu passer leur temps à monter puis à démonter le camp, les plus jeunes n’étant jamais venus. Afin de ne pas les léser, tous ont passé une semaine de camp à la Schaltinoise avec interdiction aux parents de s’y rendre !

  • Hommage à Guy Degrune lors du 77e anniversaire des combats de Jannée

    Si, l’an dernier, le 76e anniversaire des combats de Jannée s’est déroulé en mode confidentiel, cette année, malgré la météo, ils étaient nombreux présents devant le monument, la plupart pour rendre hommage à l’ancien président de la Fraternelle de l’Armée Secrète, décédé cette année !

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    C’est en présence de représentants civils et militaires des communes de Ciney, Hamois, Havelange et Rochefort, de représentants d’associations patriotiques, des familles de résistants de l’A.S. et du Cercle Instrumental Cinacien que s’est déroulée la cérémonie commémorant le 77e anniversaire des combats de Jannée. Les membres du comité de l’ASBL Royale Fraternelle de l’Armée Secrète de Ciney, Groupe A et B, Z5-S5 étaient au manœuvre pour l’organisation de l’événement dont Claude Clarembaux, son nouveau président et l’inamovible secrétaire Jean-Marie Degrune.

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    DSC_0004.jpegJean-Marc Gaspard, échevin de la ville de Ciney a retracé tout ce qu’avait réalisé Guy Degrune, encore présent il y a un an pour présider cette commémoration : « Guy était pourtant une force de la nature, un de ces chênes que l’on pense ne jamais pouvoir abattre. Il était d’une santé fragile et le fait d’avoir récemment perdu son fils unique avait certainement participé à son affaiblissement. Guy avait remplacé Joseph Bauduin à la présidence de l’interfédérale des associations patriotiques en 2008 et à la Royale Fraternelle de l’Armée Secrète, association qu’il a transformé en ASBL afin de pouvoir faire appel à des projets. Sous son impulsion et avec un nouveau comité, l’association moribonde a été redynamisée. En 2012, l’Interfédérale devient CIMELI (Ciney Mémoire Liberté). Il s’est ensuite jeté à corps perdu contre l’oubli de toutes les atrocités commises pendant la seconde guerre mondiale. A partir de 2009, avec les établissements scolaires de l’entité de Ciney et l’aide de Claude Clarembaux de l’IV-INIG (il a pu convaincre sa hiérarchie d’apporter un soutien logistique au projet), un premier voyage à Buchenwald-Dora a eu lieu. D’autres se sont suivis : Natzwiller, Schirmeck, Monthausen, le Vercors, et Ploegsteert-Menin. L’an dernier, pour raison de Covid-19, le voyage prévu dans le Vercors a dû être postposé. N’oublions pas que grâce l’opiniâtreté de Guy et de son frère que la famille Woot a accepté qu’un bail emphytéotique de 27 ans soit signé en faveur de la ville de Ciney permettant le démontage et le remontage à l’identique du monument de Jannée. Il s’est également investi dans le musée des associations patriotiques de la Maison citoyenne créé en 2013, géré actuellement par l’A.S. Guy était le fils de René Degrune, maquisard de la première heure, présent à la bataille de Jannée et décédé en 2003. »

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    Une salve d’applaudissements a suivi ce discours, puis, comme d’habitude, hommage a été rendu aux 22 maquisards dont on a rappelé leurs noms. 22 roses ont ensuite été déposées par des enfants et petits-enfants des maquisards au pied du monument suivi par un dépôt de gerbes des représentants de Ciney et des associations présentes.

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    DSC_0007.jpegAprès le chant des partisans, David Clarembaux a déclaré qu’il poursuivait le devoir de mémoire et de citoyenneté de son prédécesseur : « il nous manquera ! D’ici quelques années, il n’y aura plus de témoins des combats de Jannée. Quel sera encore l’utilité de telles commémorations que nous devrons transformer en des événements plus vivants. Visons la créativité pour donner envie aux plus jeunes d’y être présents ! Ce bois de Jannée est un symbole qui rappelle les combats du 27 août 44. »

     

    DSC_0008.jpegAprès avoir évoqué l’histoire de la résistance durant la dernière guerre, il a passé la parole à Jill Lampaert dans sa mission d’enseignante à l’éveil et à l’esprit critique et à Guy Deraesse, président de la CNPPA qui a souligné l’importance de la transmission de la mémoire, tâche de son prédécesseur que poursuivra David.

  • Noces de diamant pour Nicolas Ringlet et Annie Perat de Hamois

    C’est en présence de leur famille, de leurs amis notamment de la confrérie de la Gâte d’or que, dix ans après leurs noces d’or à la salle de la Haie Jadot, ils y ont fêté leurs 60 ans de mariage ! Voici la photo d'il y a 10 ans !

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    Comme beaucoup d’événements familiaux, il a fallu attendre les dernières décisions sanitaires afin de pouvoir les organiser. Si, il y a dix ans, leurs noces d’or se sont déroulées uniquement en présence de leur famille, Nicolas Ringlet et Annie Perat étaient heureux de pouvoir inviter leurs amis, des membres de confréries brassicoles amies et, bien, entendu leurs amis de la Gâte d’or dont ils sont membres fondateurs à leurs noces de diamant.

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    Nicolas Ringlet est née à Verlée le 4 mai 1938. Après avoir travaillé chez Lizen à Havelange, il a été chauffeur chez Total puis chez Henin avant de devenir indépendant en tant que concessionnaire pour Alfa Laval, société fabriquant les machines à traire, les refroidisseurs et tout ce qu’il faut pour l’installation d’une étable. Il a pris sa pension il y a 18 ans, un de ses fils ayant repris l’entreprise familiale. De son côté, Annie Perat est née à Achet le 30 décembre 1942. Tout en s’occupant de son ménage et de sa famille, elle a tenu la comptabilité de l’entreprise ainsi que la station d’essence (fermée il y a plus de 30 ans). Nicolas a rencontré Annie à un bal à Barsy, à la sortie de son service militaire. Ils se sont mariés le 5 août 1961 devant Armand Libion, alors bourgmestre d’Achet. De leur union sont nés 6 enfants, 17 petits-enfants et 3 arrières petits-enfants. Une des particularités de Nicolas est sa ressemblance frappante avec Albert II. Ce qui explique que son épouse soit appelée Mozzarella et coïncidence, le prénom d’un de ses fils soit Philippe dont le second prénom de son épouse soit Mathilde, un de ses beaux-fils s’appelant Laurent et une belle fille Delphine !

    Les enfants de Nicolas et Annie leur avaient préparé une surprise pendant le repas, avec des photos et de films détaillant  des moments parfois les plus croustillants de leur vie : leur rappeler, qu’en fait, ils fêtaient leurs noces de désert, 60 ans avec le même chameau, qu’ils aimaient valser même seuls comme sur le bateau de croisière, cadeau pour leurs noces de diamant, qu’il n’est pas toujours facile pour Annie, championne de puzzle durant la Covid, d’en réaliser un de 2.000 pièces où elle retrouvait 48 visages et 96 yeux de membres de sa famille et que pour Nicolas, il fallait faire attention de ne pas tomber en rentrant d’une guindaille !