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Nouvelles du CONDROZ & DINANT - Page 81

  • 5 couples cinaciens fêtent leurs noces d’or

    C’est en présence du Collège au grand complet et d’un très nombreux public que s’est déroulée  jeudi soir dans salle du conseil communal la deuxième soirée de l’année consacrée à fêter les jubilaires de la commune. Après chaque petit discours, fleurs, message adressé par le Palais Royal et chèques commerce leur ont été remis.

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    DSC_0031.jpegJean-Pierre Lampre né le 27 mai 1950 à Binche et Ursula Ring née le 16 novembre 1949 à Cologne se sont mariés mariés le 8 janvier 1972 à Binche. Ils se sont connus sur les marchés, les parents de Ursula étaient marchands de confiserie et ceux de Jean-Pierre de textile et vêtements pour dames.

    Dès leur mariage, ils ont continués à faire, ensemble, les marchés en vendant du textile.  Au fil des semaines, ils faisaient halte à Ciney, Marche-en-Famenne, Andenne, Arlon, la Batte à Liège,... C'était beaucoup de travail.  Levés parfois à 4 heures du matin, il fallait se rendre dans la ville de marché, installer ses articles, vendre toute la matinée, puis remballer.  L'après-midi était consacré aux visites chez les fournisseurs.  Ils n'avaient dès lors pas beaucoup de vie de famille.  Leurs deux filles n'ont d'ailleurs pas voulu entendre parler de marchés et ont pris une tout autre orientation professionnelle.

    Au début, l'ambiance était bonne sur le marché, les marchands achetaient à leurs voisins qui leur rendaient la pareille et tout le monde se connaissait.

    Cependant, année après année, il y a eu moins de clients, les marchands vendaient moins et la qualité s'en ressentait.  A tel point que, dans le textile par exemple, la « belle clientèle » ne venait plus puisqu'elle ne voulait pas dire que les vêtements de la famille venaient du marché : cela évoque trop la mauvaise qualité. Le couple habite maintenant Ciney. Ils ont deux filles et quatre petits-enfants.

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    DSC_0030.jpegHy Nan et Samban Peou sont tous les deux nés à Kompong Chhnang(République Khmer du Cambodge), lui le le 31 décembre 1945 et elle le 30 octobre 1948. Ils se sont mariés le 22 avril 1972 à Phnom Penh capitale du Cambodge, où habitait la mariée. Le mariage a duré 3 jours : les 2 jours traditionnels à domicile ainsi qu'un jour de banquet des familles et amis.

    Hy était jeune instituteur et Samban sortait de l'école d'infirmières. Dès leur mariage, ils ont travaillé dans la province frontalière Cambodge / Thaïlande. Ils ont eu 4 enfants. Leurs deux filles aînées sont nées paisiblement. Leur fils est né pendant le régime des Khmer Rouges, en période de famine et leur fille cadette est née en prison en Thaïlande, pendant la fuite de la famille et est arrivée à Ciney à l'âge de 3 mois. Depuis 43 ans, toute la famille vit en Belgique, chacun ayant bien réussi dans son  travail. Le couple a maintenant 11 petits-enfants !

    DSC_0033.jpegAndré Dessy, né le 26 août 1948 à Namur a épousé le 28 avril 1972 à Sovet Jacqueline Dervaux, née le 14 février 1948 à Sovet. Le couple est installé à Braibant depuis 1972. Régente germanique de formation, Jacqueline connaîtra de nombreuses écoles et terminera sa carrière à l’athénée de Dinant. Elle sera pendant quelques années déléguée de la Croix Rouge pour Braibant .Instituteur de formation, André connaîtra trois années comme temporaire et une année de stagiaire avant d’être nommé à l’athénée de Rochefort où il terminera sa carrière .

    Licencié radioamateur depuis 1987, André est actuellement président du radio club à Haversin  où de temps en temps il reprend la craie pour préparer  de nouveaux radioamateurs à l’examen à l’IBPT. Il est également président de l’Union francophone des radio clubs depuis 1998. Il est aussi coordinateur suppléant du PLP ( Partenariat local de prévention, anciennement RIQ ) depuis 2003 et relai citoyen pour Braibant. Ils ont un fils et une fille ainsi que  trois petits- enfants.

    DSC_0034.jpegLéon Frison, né le 15 octobre 1950 à Tirlemont et Christiane Van Eynde, née le 16 juillet 1951 à Flostoy se sont mariés le 13 mai 1972 à Flostoy. L’année 1969 porte bien son nom chez les Frison !  En effet, 3 des frères se marient et les 4è et 5è rencontrent leur future femme ! C’est en effet un certain samedi de cette année que Léo rencontre Christiane lors d’un bal de la JAP à Ohey.  Encore novice et timide en la matière, il la courtisera 3 ans dans les règles de l’art.

    A peine 2 ans après presque jour pour jour naissait l’aînée des 3 enfants : Christelle, suivie 2 ans plus tard par Eric.  Garçon oblige, ils se laissent un peu plus de répit avant d’accueillir la petite dernière : Caroline.  Le tableau est aujourd’hui complété par 12 petits-enfants dont beaucoup sont déjà présents ce soir pour rendre hommage à leur Poeny & Moeny.

    Léo a travaillé chez Marie Thumas, devenu Bonduelle pour terminer sa carrière officielle chez Rijko et comme indépendant. Christiane quant à elle a travaillé comme secrétaire chez le Ministre Humblet et à la Croix Jaune et Blanche.  Elle a ensuite décidé de prendre une longue pause pour se consacrer à ses 3 p’tits monstres.  Elle recommencera à travailler en faisant des intérims, notamment chez Gonthier. Propriétaires d’une jolie fermette à Perwez, ils transforment la grange en 2 gîtes de 5 et 14 personnes dont ils s’occuperont admirablement à eux deux.  C’est donc ensemble qu’ils termineront ce beau parcours professionnel. Installés depuis quelques années à Ciney, ils peuvent maintenant s’adonner pleinement à leurs hobbys respectifs.

    DSC_0036.jpegLucien Delannoy, né le 15 juin 1946 à Andenne s’est marié avec Nicole Laloux née le 26 février 1950 à Ciney, le 13 mai 1972 à Ciney. Ils se sont rencontrés en 1968, au réveillon de Noël dans un dancing à Marche.  Ils ne se sont plus quittés depuis !Lucien a été à l'école à Andenne jusqu'à 14 ans, puis a été apprenti boucher.  Après 5 ans dans ce métier, il a fait divers petits boulots puis a postulé à ce qui s'appelait, à l'époque, la SNCV et qui est devenu le TEC.Il a commencé comme chauffeur, puis comme contrôleur, premier contrôleur pour terminer sa carrière dans les bureaux à Namur et à Ohey.

    Nicole a fait ses études à l'Institut de la Providence jusqu'à 18 ans puis a travaillé jusqu'au moment de la faillite aux Ets Jules Bastin qui se situaient où se trouve actuellement la Police.  Elle a ensuite travaillé chez Michel Lagneau A puis à Happe avant d'être prépensionnée.

    Lucien a également joué au tennis de table à la Cipale pendant des années, tout en s'occupant bénévolement de l'organisation du club (faire les courses pour le bar, faire à souper pour les joueurs,...). Le couple a deux filles et deux petites-filles. 

     

    Lucien Delannoy, né le 15 juin 1946 à Andenne s’est marié avec Nicole Laloux née le 26 février 1950 à Ciney, le 13 mai 1972 à Ciney. Ils se sont rencontrés en 1968, au réveillon de Noël dans un dancing à Marche.  Ils ne se sont plus quittés depuis !Lucien a été à l'école à Andenne jusqu'à 14 ans, puis a été apprenti boucher.  Après 5 ans dans ce métier, il a fait divers petits boulots puis a postulé à ce qui s'appelait, à l'époque, la SNCV et qui est devenu le TEC.Il a commencé comme chauffeur, puis comme contrôleur, premier contrôleur pour terminer sa carrière dans les bureaux à Namur et à Ohey.

    Nicole a fait ses études à l'Institut de la Providence jusqu'à 18 ans puis a travaillé jusqu'au moment de la faillite aux Ets Jules Bastin qui se situaient où se trouve actuellement la Police.  Elle a ensuite travaillé chez Michel Lagneau A puis à Happe avant d'être prépensionnée.

    Lucien a également joué au tennis de table à la Cipale pendant des années, tout en s'occupant bénévolement de l'organisation du club (faire les courses pour le bar, faire à souper pour les joueurs,...). Le couple a deux filles et deux petites-filles. 

  • Le Franc Thour devient la première confrérie namuroise qui accède au titre de Royale !

    Le premier chapitre du Franc Thour Nostre-Damme de Ciney se déroula le samedi 12 juin 1971. Première confrérie du conseil noble de la province, la demande de société royale a été introduite en janvier 2020, accordée six mois plus tard et enfin remise au Palais provincial le 12 mai.

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    Guy Baivier, Roy de la confrérie cinacienne, était entouré de onze compagnons pour la remise officielle du titre de société royale dans les salons du Palais provincial. Frédéric Deville, bourgmestre de Ciney, quelques députés permanents ainsi que des représentants du Cercle de Voile de Dave (qui recevait également son titre de société royale) étaient également présents.

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    Pour la petite histoire, moins de problème que prévisible pour se garer place Saint Aubin, surtout pour le Roy qui avait sa propre place à l’intérieur du Palais Provincial ! Situation normale pour une société devenue Royale !

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    DSC_0018.jpegDenis Mathen, Gouverneur de la province de Namur a rappelé les grandes lignes de la confrérie.

    C'est à l'initiative de Marc Clarembaux, membre du comité des fêtes de la ville, que l'idée de la création d'une confrérie a vu le jour en mai 1966 mais, sans succès. Heureusement, Jean Simon, cofondateur et président de la chambre de commerce en parla à son frère en 1970, le notaire Charles Simon, le Grand Bailli de la confrérie du Maitrank d’Arlon. S’en suivit plusieurs rencontres où il apparut bien vite qu’il fallait faire appel à d’autres personnes que des commerçants dont le rôle était surtout d’assurer des fêtes à Ciney ! C’est ainsi que la confrérie a repris la dénomination de l'ancien mestir des merciers, seule organisation corporative à Ciney au moyen-âge. On trouve déjà des traces de cette confrérie en 1508, et le Roy de l'époque se nommait Daneaulx de Sovey, bourgeois de Chiney. Elle faisait négoce de toutes espèces de marchandises depuis les épices jusqu'aux soieries. Le mercier du XVIème siècle était ce que l'on appellerait de nos jours un commerçant ambulant et le Franc Thour était un privilège accordé aux merciers et commerçants qui en faisaient partie d'exposer leurs produits dans les villes amies, de Revin jusqu'à Seraing, sans devoir payer le droit de patente.

    DSC_0014.jpegSon intronisation officielle eut lieu le samedi 12 juin 1971 à l'hôtel de ville, le premier chapitre étant parrainé par la Confrérie du Maitrank d'Arlon où d’autres confréries luxembourgeoises étaient présentes. Une première pour la province de Namur, le Franc Thour étant la plus ancienne association du Conseil Noble des Confréries du Namurois ! La médaille en étain représente les armes de la ville et est l'œuvre de Maurice Rodrique, dernier fondeur artisanal cinacien.

    A la création de la confrérie, elle assurait la promotion d'une bière ambrée, la Cinacienne brassée à Couillet près de Charleroi. Le monde brassicole étant en permanente évolution, la bière a subi les reprises de différentes brasseries et elle s'est retrouvée élaborée à Opwijk en Brabant flamand, ce n'était plus acceptable ! La confrérie s’est ensuite tournée vers les Ets Demarche qui entretemps avaient créé les Ciney blonde et brune. Brassées d'abord à Mont-Saint-Guibert en Brabant wallon puis à Jumet en Hainaut puis malheureusement à Alken, en Limbourg ! La création, en 2014, de la Chevetogne a donc été une aubaine puisqu'elle remplissait toutes les conditions pour être la nouvelle bière de la confrérie.

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    Depuis 2010, a été ajouté à la bière un autre produit de bouche, la Francthourte, chausson farci à la viande marinée, de forme rectangulaire. Pour des raisons de facilité et de coût, depuis l’an dernier, la confrérie l’a préféré au Collégial de Ciney, un fromage à pâte mi- cuite créé́ par le Pôle fromager de l'École d'Agriculture de Ciney et élaboré par 3 producteurs de lait de la région. Elle est désormais proposée lors des activités de la confrérie sous forme de Tartinette, une tranche de pain garnie de ce fromage et de lardons, gratinée au four !

    Parmi les distinctions et manifestations spéciales, le Gouverneur a épinglé ceux où le costume de la confrérie a été remis:

    • En 1987, au Borrelmanneke de Hasselt lors du chapitre de la confrérie van de Hasseltesse
    • A Manneken-Pis en 2006 qui pissera de la Cuvée blonde ! Ce costume porte le n°774 dans la garde-robe du plus célèbre Bruxellois.
    • A la sorcière Eul Pichour en 2019 lors du chapitre de la confrérie du Chausson et de la Moinette d’Ellezelles

    Auparavant, Denis Mathen avait déclaré « qu’enfin, en dehors des moments difficiles vécus comme la crise du Covid, les inondations ou l’arrivée des Ukrainiens, les salons du Palais provincial revivent et qu’ils reprennent leur rôle d’accueil depuis peu pour remercier toutes celles et tous ceux qui font vivre notre province ! Attente est le mot à associer à votre confrérie puisque le titre vous a été accordé par le Palais Royal le 24 juin 2020 ! »

    DSC_0019.jpegAprès avoir reçu des mains du Gouverneur le diplôme autorisant le Franc Thour à porter le titre de Société Royale, Guy Baivier était visiblement très ému : « c’est une grande reconnaissance ! Dire qu’au départ, on pensait que nous n’étions que des joyeux fêtards ! En promotionnant des produits de notre terroir, nous sommes aussi les ambassadeurs de notre ville, de notre province, de notre pays ! »

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  • 70 étudiants de la Haute École de la province de Namur du site de Saint Quentin aidés par les Lions !

    Pour la première fois, un projet de zone d’amélioration du tissu social via la fourniture de denrées alimentaires à des étudiants a été initié par 3 clubs de Lions, ceux de Dinant, Ciney-Condroz et Rochefort en collaboration avec le service social de la Haute École de la province de Namur.

    Comme l’a confié Thibaut Fiasse, directeur de la Haute École du site de Saint Quentin, « certains de nos étudiants éprouvent beaucoup de difficultés pour s’en sortir. Une fois par mois, nous pouvons bénéficier de l’aide de l’épicerie solidaire située à l’Arsenal de Namur, comme les autres écoles du Pôle Académique de Namur. Nous restons évidemment discrets sur le nom des bénéficiaires ! » De nombreux contacts ont été pris entre Anne Véronique Dahin, responsable du Service Social de la Haute École de Namur dont le siège est à Ciney, les 3 services clubs et Ludovic Koch, directeur du Carrefour Market Mestdagh de Ciney afin de finaliser un projet d’aide alimentaire.

    Pour les 3 services clubs, c’est une opération Win-Win, chacun d’entre eux versant une somme qui était doublée par l’association des Lions Club du District 112 de Belgique. Le tout était charpenté par Jérôme Costa, du service social du District.

    Quelques semaines ont été nécessaires afin de remplir de denrées alimentaires non périssables et de première nécessité 140 sacs destinés à 70 étudiants d’un coût total de 3.500 euros. Tout a été stocké dans les réserves du magasin afin de ne pas perturber son approvisionnement normal. Ils seront distribués aux étudiants au début de leur blocus.

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    La prochaine activité des Lions de Ciney-Condroz est une action de cohésion interne du 20 au 23 mai afin de renforcer le lien avec leurs homologues de Toulouse Quint-Fonsegrives.