Ce projet vise à créer une dorsale de mobilité douce et touristique sur le territoire reliant Yvoir à Huy, de Meuse à Meuse sur 42 km en s’inspirant du tracé de l’ancien chemin de fer vicinal reliant l’actuelle gare SCNB de Courrière à Ben-Ahin. Trois ministres wallons étaient présents lors de l’inauguration.

C’est en présence de représentants communaux des communes d’Yvoir, Assesse, Gesves, Ohey et Huy, des représentants de l’INASEP et de membres des GAL ainsi que des ministres Céline Tellier, Philippe Henry et Christophe Collignon que s’est déroulée au Domaine des Sarts à Perwez pour démarrer officiellement le chantier du ViciGAL après 6 années de concertation, de réunions, d’études techniques, de négociations et de démarches administratives en tous genres.
Christophe Gilon, bourgmestre d’Ohey, était particulièrement heureux que sa commune ait été choisie pour la départ de ce 1er projet du PCDR : «merci à l’INASEP, auteur du projet et, à bientôt pour son exécution. Ce projet, en lien avec le parc naturel au cœur du Condroz, est né d’une réflexion au sein du GAL local pour réhabiliter tout ou en partie l’ancien vicinal et relier le Ravel de la Molignée à la ligne 126 de la vallée de l’Hoyoux sur 42 km. Merci à Xavier pour avoir coordonné brillamment ce projet. La mobilité douce est l’élément le plus important dans nos communes rurales et une aubaine pour stimuler le tourisme local. Néanmoins, il ne faudra pas oublier son entretien futur ! »
Xavier Sohet, coordinateur du GAL Tiges et Chavées et du projet a ensuite détaillé celui-ci né des difficultés de mobilité en milieu rural, de la volonté des communes de développer des liaisons douces entre les villages, de développer le maillage des chemins, des atouts touristiques de la région, d’un réseaux d’acteurs touristiques et d’un partenariat avec la Maison de Tourisme Condroz-Famenne. Le Vicinal, créé en 1880 pour désenclaver la région, c’est 24 km de la ligne 550 dont 12 pour le ViciGAL exactement sur 12 km de son assiette et 15 sur son tracé. Il a fallu 6 ans de négociations avec les propriétaires privés (20 dossiers d’acquisition !), des consultations des CLDR locaux. Le cheminement cyclo piéton type voie verte reliera les villages d’Yvoir, Crupet, Maillen, Courrière, Gesves, Ohey, Haillot, Perwez, Solières, Ben-Ahin, et Huy. En quelques chiffres, c’est plus de 50% du tracé en site propre, 8 km de nouveaux chemins créés, une alternance de sites propres et partagés (75% de tronçons publics et 25 privés), 15 km de chemins existants réhabilités pour la pratique du vélo et 20 km de routes avec marquage au sol et un tracé sécurisé et confortable pour l’usager type (symbolique de l’enfant de 8 ans à vélo toute l’année), compte-tenu des contraintes topographiques, cadastrales et budgétaires. Au niveau du financement, c’est une première et un projet pilote pour un projet transcommunal avec un financement de 90 % sur la première tranche, 4 communes en PCDR. Le budget total s’élève à plus de 6 millions d’euros.
Pour Philippe Henry, ministre de la mobilité, «les enjeux de la mobilité ont évolué nettement via les réseaux cyclables. D’ici 2030, il y aura 5 fois plus de déplacements en vélo qu’au début de la législature, notamment par la création de liaisons grande distance. »
Pour Céline Tellier, ministre du développement rural, « ce projet exemplaire et ambitieux (42 km !) possède une dimension participative (dont la consultation avec les citoyens) et une dimension transcommunale. Celle-ci permet de passer d’un financement de 80 % à 90% ! J’ai bien entendu l’appel du pied pour me convaincre au sujet du parc naturel du Condroz. Nous devons soutenir une ruralité vivante ! »
Enfin, pour Christophe Collignon, ministre des pouvoirs locaux, « ce lieu, dans un cadre exceptionnel, à dix minutes de chez moi, je ne le connaissais pas ! En tant que bourgmestre de Huy, je vous signale que le ViciGAL pourra se prolonger jusqu’en Hesbaye ! C’est très important d’avoir un projet supracommunal. La mobilité douce doit aussi s’intégrer dans les villes. Nous vivons dans une magnifique région que nous sommes parfois trop frileux de mettre en évidence ! »
L’inauguration réelle devrait avoir lieu dans un an, sachant que les travaux d’une durée provisionnelle de 260 jours ouvrables sont répartis en 20 jours pour Huy, 50 pour Ohey, 90 pour Gesves et Assesse et 10 jours pour Yvoir. Pour plus d’infos (notamment des cartes en relief) sur le projet, cliquez sur www.viciGAL.be.
Pour beaucoup de Cinaciens, c’était depuis la fin des années 60, le bâtiment RTT. Situé rue d’Omalius, il était inoccupé depuis des années. Les anciens bureaux seront mis à la disposition de l'Agence Immobilière Sociale Un Toit pour Tous qui en aura la gestion.
Guy Milcamps, échevin du logement, a évoqué les grandes dates du bâtiment : dans les années soixante, le centre de distribution de la téléphonie se trouvait à la gare. De plus en plus de problèmes sont intervenus dans l’automatisation. Seule solution, ouvrir tous les trottoirs, y placer près de 25 km de lignes et, le 27 février 1967, le bâtiment RTT où tout est relié était inauguré. Avec l’arrivée de la fibre optique en 2000, le bâtiment est surdimensionné et tout peut être rangé dans un des locaux du bâtiment avec un volume mille fois plus petit ! Inoccupé depuis de nombreuses années, en 2018, la société Brugal est intéressée par le transformer : des contacts sont pris avec l’IMS et le Foyer Cinacien, finalement abandonnés ! Enfin, un accord est conclu avec l’A.I.S. pour y aménager des logements de différentes tailles.
Michel Dubuisson, président de l’AIS un toit pour tous a déclaré « qu’une telle réalisation est un modèle de collaboration entre un investisseur privé, une commune et spécialement son CPAS et notre AIS. L’ensemble des parties se sont mises autour de la table pour définir qui pourrait accéder à ces logements pour y créer non pas un ghetto social, mais un lieu de vie ! Une fine répartition des attributions a permis d’accueillir des personnes en difficultés, mais aussi des travailleurs, des jeunes, des personnes âgées et des personnes avec handicap. » Il a ensuite interpellé le Ministre au sujet des logements tremplin : « bien sûr, il faut des logements pour les plus démunis, mais la pression immobilière est telle que de jeunes ménages qui ont comme projet de vie la construction ou l’achat d’une maison se retrouvent actuellement en grandes difficultés pour atteindre leurs objectifs ! Nous vous demandons de donner la possibilité à notre AIS de venir en aide à ces futurs acquéreurs.»
De son côté, Constance Hamblenne, la directrice de l’AIS a remercié les propriétaires, messieurs Dedobbeler et Ledoux dont la vision et l’engagement ont été les pierres angulaires de ce projet : « leur passion pour l’habitat abordable. Merci à toute l’équipe de l’Agence Immobilière Sociale. Aujourd’hui, en inaugurant cet immeuble à appartements, nous célébrons bien plus qu’une simple structure en béton et en acier, nous célébrons la volonté collective de créer des foyers accueillants, de fournir un logement abordable et de soutenir ceux qui en ont le plus besoin. »

C'est sur proposition d'un Comité de labellisation que la Ministre de la Culture décide de l'octroi de cette belle distinction. Le dossier de la Ville de Ciney était solide. Outre le fait que le Centre culturel organise depuis des décennies déjà un festival entièrement dédié au théâtre wallon, plusieurs autres actions ont été mises en place à Ciney : distribution d'un petit glossaire illustré aux élèves du primaire des écoles cinaciennes, mise en place d’une signalétique en wallon des services au sein de l'Hôtel de Ville, mise à l'honneur du poète wallon cinacien Reynolds Hostin, utilisation du wallon dans la lettre d'informations réalisée à destination du personnel communal, utilisation et promotion du wallon dans le bulletin communal « Les Meugleries »,...
Les communes qui ont réussi à obtenir le label Ma commune dit oui aux langues régionales sont accompagnées dans la mise en œuvre concrète de leurs actions par le Service des langues régionales de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Celui-ci propose un certain nombre de services gratuits : information linguistique, bibliothèque de référence, conseils en signalétique bilingue et en toponymie, création de cours, ateliers, visites, traductions, ...