Pour le groupe Ecolo, « a Ciney, aucune rue, aucune place ne porte le nom d’une femme. Elles n’existent tout simplement pas dans l’espace public. Or, disposer de modèles féminins inspirants, de Ciney ou d’ailleurs c’est un pas pour plus d’égalité et la construction d’une identité respectueuse de chacun. »
Epinglons au hasard, la rue Nicolas Anciaux, rue Charles Balthazar, Square Omer Bertrand, rue Charles Capelle (et parking), route Charlemagne, rue Edouard Dinot, rue Lambert Etienne, rue Nicolas Hauzeur, rue Sylvain Meunier, rue d’Omalius d’Halloy, Avenue du Roi Albert, Avenue Schlögel, toute une série de Saint : Eloi, Gilles, Hubert, Nicolas, Pierre et Quentin et enfin le dernier pont inauguré le 15 octobre 2016, le pont Martin Gray !
Par contre, il existe bel et bien 2 rues qui portent en rapport avec une femme : la rue Sainte Barbe et le Rempart des Béguines !!!!
Pour Valérie Vanheer , conseillère communale Ecolo à Ciney « Cette proposition que j’ai porté au dernier conseil communal, c’est une manière d’aller de l’avant, de rendre visible la place et le rôle des femmes dans notre espace public, de manière progressive et participative, pas de manière coercitive. Il s’agit de rappeler que la vie locale ne se structure pas exclusivement sur un seul genre, le masculin, qui l’emporte systématiquement contribuant ainsi à rendre plus difficile l’affirmation des femmes et des jeunes filles. La place des femmes, et des noms de femmes pour les rues, ça coule de source !
Réponse du Collège : « Nous y penserons, mais ce n’est pas prioritaire. » qui rejette la motion, tout comme le groupe MR.
Pour Valérie Vanheer « allons, bon ! Si les questions d’égalité entre les femmes et les hommes coulaient de source, ça se saurait ! Et quant à l’absence de priorité pour ces questions, ces mots vont résonner bizarrement, quelques jours avant la date du 8 mars, qui entend célébrer les droits des femmes, trop souvent encore bafoués."
Pour François Bouchat, chef de file des Verts, « par la voix du bourgmestre, commente, le Collège s’est engagé à être attentif à privilégier l’octroi de noms de femmes aux futures rues et aux futurs espaces publics. Mais que valent ces paroles pour l’avenir lointain, alors qu’un engagement formel au conseil communal aurait permis de l’acter ? Il est regrettable que lorsqu’une proposition, précise, documentée, peu contraignante et à si forte portée symbolique est amenée par Ecolo, elle soit rejetée ! »
Pour Valérie Vanheer, « cette invisibilité de fait des femmes dans les rues de Ciney permet d’ailleurs au bourgmestre de dire qu’il n’y peut rien s’il n’y a pas de femme illustre dans le passé cinacien… Mais, nous l’affirmons !, ces femmes existent : elles sont juste systématiquement invisibilisées ! Nous comptons par exemple plusieurs femmes reconnues « Justes parmi les Nations », pour avoir caché des enfants juifs pendant la guerre. »
Pour Ecolo, l’égalité et la lutte contre les discriminations reste une priorité.
C’est pourquoi Ecolo fixe déjà rendez-vous en mars à tous les Cinaciens, hommes et femmes, pour une découverte des lieux à Ciney qui témoignent de la place, parfois tragique, des femmes dans notre cité. Les infos pratiques suivront, tout bientôt !
Et autre part ? (vous pouvez m'aider !)
A Havelange, sauf erreur de ma part, je n'ai rien trouvé
A Hamois, j'ai trouvé la rue du Bois Marguerite, la rue des Boteresses, la rue Ste Agathe et Notre-Dame (merci Cédric !)
A Gesves, Mont Sainte Marie, Fau Ste Anne, rue du Couvent et rue Ste Cécile
Ce vendredi 5 février, de 15h à 17h, est organisé dans 36 communes de Belgique, une manifestation passive des personnes de l’HORECA( patrons, personnels, amis, etc.) de maximum 120 personnes. A Ciney elle a eu lieu Place Monseu dans une zone sécurisée et fermée côté Office de Tourisme, dans une ambiance bon enfant et en parfaite collaboration avec la police de proximité (ils étaient tout de même présent nombreux) et des autorités communales de Ciney (présence du bourgmestre Frédéric Deville, de la présidente du CPAS Séverine Goedert et de la première échevine Anne Pirson venus encourager les manifestants pacifiques). La plupart des manifestants étaient habillés en noir, la couleur du deuil ! En province de Namur, les indépendants de l’Horeca se sont également mobilisés à Gembloux, Namur et Assesse (ils n’y étaient qu’une vingtaine !). 
Sur les panneaux, on pouvait notamment lire : « au final, c’est l’Etat qui nous cuisine » ou « L’Horeca sèche et nous on trinque ! » ou encore « la précarité n’est pas en métier » ou enfin, « l’Horeca se meurt et tout le monde s’en fût ! »
Pour le San Marino, dans le bas de la ville, « en mars, le take away n’a pas bien fonctionné, sans doute à cause de la météo, mais, heureusement, maintenant, ça fonctionne bien ! " Pour Régis Alexandre, du Concept Gourmand, qui se trouvait devant son restaurant de la place Monseu, « je suis content qu’un de mes collègues et amis d’Onhaye soit présent ! Avec le take away, si, j’ai moins de frais, mon chiffre d’affaire a diminué de 60 % ! ». 