Infirmière à Namur, Sophie a utilisé des moments de garde pour écrire avec humour et tendresse sur la vieillesse, transformé en 2 ans en un roman de 224 pages. Encouragée par sa famille, il lui faudra 2 ans pour trouver une maison d’édition chez ASBL Chloé des Lys.

Sophie Wilmotte est née à Genval, cadette de son frère en juillet 1975, son papa étant d’origine d’Assesse. Elle est joyeuse, drôle, râleuse, exigeante, créative, maniaque, imaginative, organisée, obstinée, chiante, capricieuse, bavarde et hyperactive. Elle a entrepris des études d’infirmière, parce qu’elle aime les contacts humains. Spécialisée en santé mentale et psychiatrie, elle aime à parler de son métier en toute simplicité et avec beaucoup d’humour. Il y a un peu plus de 20 ans, elle part s’installer dans le Condroz à Hamois avec son mari. Deux enfants en naîtront. Elle est déjà bien intégrée dans le village pour y avoir donné des cours de scrapbooking (scraphamois ) il y a une dizaine d’années à l’OCTC.

Quelques mots sur le roman

Dans la maison de repos Le dernier printemps, Josephine, une vieille dame de caractère, raconte avec humour et transparence les aléas physiques et psychologiques de la vieillesse. Elle détaille son environnement morose et pathétique. Sa vraie histoire commence au moment où elle fait la rencontre de trois autres femmes aux antipodes de sa personnalité. Louise, gracieuse et sophistiquée. Maria, douce et réservée. Et enfin Thaïs, hippie et joviale. A quatre, elles s’enivrent, fument du cannabis, fuguent, s’organisent, s’éclatent… Elles cultivent d’ailleurs leur propre production de cannabis dans les caves de l’établissement. La directrice, Madame Vieilledent est abominable. Elle impose des règles strictes et infondées toute l’année. Le quatuor décide donc de ne pas perdre de temps pour profiter de celui qu’il leur reste. Et pour cela elles élaborent leurs petites vies rien qu’à elles, les activités avilissantes proposées étant très loin d’être la panacée …

« J’aime la vieillesse pour sa sagesse, mais aussi pour tous ces côtés plus affirmés et tellement moins retenus qui lui donne un goût de douce folie » nous a confié  Sophie Wilmotte.

Pour plus de détails sur le roman et la maison d’édition, cliquez sur https://www.editionschloedeslys.be. Si vous voulez prendre contact avec l’autrice, wilmotte.sophie@hotmail.com et 0477.39.81.00.

C’est une première pour le CCCA de Ciney d’organiser à la cafeteria du Cecoco la plateforme annuelle de tous les Conseils Consultatifs Communaux des Aînés de la province de Namur. Cet évènement était programmé sous la houlette du Service gérontopôle de la Province de Namur.

Pour ceux qui l’ignorent, le Conseil Consultatif Communal des Aînés a pour mission de fournir aux autorités communales et à son administration, des recommandations pour développer des politiques qui tiennent compte des besoins des aînés afin notamment d’en améliorer le quotidien. Dans ce cadre, le C.C.C.A. émet des avis sur tous les sujets qui concernent la vie des aînés, soit d’initiative, soit à la demande des autorités communales et de son administration, soit en réponse à d’autres interpellations. Celui de Ciney est considéré comme une des associations les plus dynamiques de la province de Namur œuvrant en faveur des aînés.

Anne Pirson, échevine des aînés de Ciney, s’est occupée de l’accueil des participants en précisant que l’on est aîné à partir de 55 ans: « sur les 17.100 Cinaciens, 5.802 ont plus de 55 ans, c’est-à-dire 1/3, ils représentent donc une tranche très importante de la ville. Pas moins de 14 événements ont été organisés par le CCCA en septembre ! Le Centre culturel, la Maison des Jeunes, la bibliothèque et la ludothèque communale et la ville de Ciney collaborent notamment à ses activités. Une troupe de théâtre amateur intégrant seniors et jeunes est en projet »Elle a ensuite donné la parole à 4 membres du bureau du CCCA pour présenter ses activités.

Pierre Adam, président f.f. (hommage a été rendu à Luc Brasseur, ancien président et décédé il y a 4 mois), après avoir donné un coup de chapeau à l’échevine, a présenté les activités intergénérationnelles  que le CCCA organise: des stages où un grand parent et un des petits-enfants participent à des activités en commun (idée novatrice !), des rencontres entre jeunes et seniors à la Seniorie d’Omalius et visites guidées de Ciney avec des aînés en chaises roulantes où les moments conviviaux ne sont pas oubliés !

Koenraad Hoste, trésorier du CCCA, a retracé la genèse des balades mensuelles: « cette activité phare a été organisée à la sortie du COVID afin de découvrir les coins et recoins de la commune avec des balades de 5 et 6 km. La première balade s’est déroulée le 7 septembre 2021 et a réuni 15 aînés. Maintenant, nous comptons une moyenne de 70 participants (la prochaine se déroule au départ de Corbion à 9h30, un covoiturage est possible au départ de la Maison Citoyenne) avec, à chaque fois, le bar à soupe préparée par la Maison Citoyenne. »

Les cours hebdomadaires de gymnastique douce et de prévention des chutes ont été évoquée par Nadine Botti: « elle est organisée en collaboration avec Gymsana au départ à Haversin (2 cours) puis à Sovet. Un abonnement de 10 séances est prévu avec un coût de 5 euros/séance. Les inscriptions se font à la Maison Citoyenne. On y compte 50 participants.» Enfin, Séverine Palm, chargée de projet au plan de cohésion sociale, a évoqué toutes les activités de la Maison Citoyenne qui compte 5 travailleurs et pas moins de 35 bénévoles ! Toutes les activités du CCCA peuvent être suivies via la page Facebook du CCCA de Ciney. Ajoutons que des visites d’expositions, des conférences (la dernière, sur les droits de succession) et des excursions sont également mises sur pied par le CCCA.

Enfin, Lise Bouko du MAP de Marlagne et Bénédicte Reginster du Service Gérontopôle de la province ont parlé du projet pour 2024 concernant la sensibilisation des aînés sur l’importance d’aller voter ou de s’y faire représenter. Un nouveau groupe de travail sera prochainement créé comme ceux concernant la digitalisation pour les aînés ainsi que le comment pouvoir toucher les aînés les plus isolés. Une nouvelle brochure sur les conseils consultatifs devrait paraître en décembre.