http://www.xiti.com/ https://clicky.com/

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Nouvelles du CONDROZ & DINANT - Page 70

  • Au cœur du pain, une nouvelle filière céréale panifiable local au cœur du Condroz

    A l’invitation des GAL Tiges et Chavées et Condroz Famenne, une conférence de presse s’est déroulée au moulin de la Ferme de Corioule à Assesse afin de présenter une filière locale complète des semences à la commercialisation du pain.

     

    Capture d’écran 2022-10-13 à 09.57.27.png

    Sofia Baltazar, chargée de mission agriculture du Gal Pays des Tiges et Chavées a présenté l’histoire de la filière locale complète : de la sélection de la semence avec un grain certifié bio jusqu’au pain fabriqué par une boulangerie à un prix abordable et commercialisé en circuit court avec des sacs de 25 kg, telle est la philosophie du projet. Le souhait de développer d’autres farines et de plus petits conditionnements sont en projet.

    Capture d’écran 2022-10-13 à 15.24.59.png

    DSC_0808.jpegSeulement 9% des céréales produites en Belgique sont utilisées pour notre alimentation, ce qui signifie qu’elles couvrent de très loin nos besoins ! Pour expliquer l’intérêt de travailler des céréales planifiables dans le Condroz, épinglons les difficultés grandissants des boulangeries pour s’approvisionner, les demandes des consommateurs face au pain trop industrialisé et les difficultés des minoteries : ce qui n’était pas gagnant d’avance en Condroz mais le pari est réussi avec la création de l’unique meunerie.

    DSC_0810.jpegGuillaume Fastré, de la Ferme de Corioule (2, route de Marche à Assesse) a raconté son histoire de vie : arrivée en 2008 à la ferme familiale, après des études d’ingénieur industriel, il se diversifie en bio aidé par bio-Wallonie et le réseau Meuse-Rhin-Moselle. Il passe totalement en bio en 2019. Il n’avait pas seulement envie de produire, mais la soumission aux contrats est une contrainte ! Comme son premier essai a réussi, alors que le Condroz n’est pas prédisposé à une filière panifiable, il s’est ainsi lancé dans l’aventure du moulin à la ferme. Comme il avait de la place, tout s’est vite accéléré : étude du projet en 2021 par une société française, obligation d’une meule en pierre, 15 ha de céréales panifiables (3,4 à 4 tonnes à l’ha). Il produit de la farine de froment sous 3 variétés suivant le tamis : blanc, demi gris et intégral. Plus de détails sur https://www.fermedecorioule.be

    Capture d’écran 2022-10-13 à 15.25.28.png

    Enfin, Gauthier Nyssen, boulanger à la Grigne de Gauthier à Porcheresse (48 rue Albert Billy, Havelange) cuit 2 jours/semaine. Il vend son pain sur le marché de Havelange le mardi après-midi et dans les épiceries locales. Il adore utiliser les variétés anciennes. C’est après de nombreux essais avec Guillaume qu’il s’est lancé dans l’aventure Au cœur du pain. Pour Gauthier, il faut savoir transformer la pâte en pain, travailler avec du levain naturel qu’il cultive : ainsi le pain est plus digeste (le gluten est dégradé), les fibres sont prédigérées, il a plus de goût et moins de sel ! Plus de détails sur https://lagrignedegauthier.be.

    DSC_0807.jpeg

    Après la conférence de presse, les participants ont eu le plaisir de déguster du pain de Chloé de la Chouette Enfarinée de Crupet (son atelier se trouve à la ferme de Lizée, route de Lizée, 1) avec du fromage du Condroz. Plus de renseignements via https://www.lachouetteenfarinee.be. Le Fournil du Loup à Havelange et la FourNilière font aussi partie du projet. Deux autres partenaires vont voir le jour à Hamois et à Achet. Toutes les informations sur leurs points de dépôt et leurs marchés sont sur www.aucoeurdupain.be.

  • 7 nouveaux couples cinaciens ont été fêtés pour leurs noces d’or

    C’est dans une ambiance décontractée que les membres du collège ont accueilli dans la salle du conseil communal 7 couples et leurs familles pour les honorer après 50 ans de mariage.

    DSC_0783.jpeg

    Tour à tour, chaque membre du Collège a donné lecture de l’histoire de chaque couple, laissant à Frédéric Deville, bourgmestre le soin de les remarier (sans leur demander leur autorisation !) et de donner lecture, une seule fois, du message de félicitation adressé par le Palais Royal. Fleurs, pot de miel du rucher citoyen, chèques commerces et carnet de mariage ont été offerts à chaque couple.

    DSC_0784.jpeg

    DSC_0785.jpegFernand Maillard, né le 16 mai 1949 à Achêne et Jacqueline Jassogne, née le 13 juillet 1949 à Achêne se sont mariés le 5 août 1972 à. Ils se sont rencontrés Mont-Gauthier, Jacqueline y tenait un magasin-café et Fernand y passait comme chauffeur de bus. Il a fait toute sa carrière comme chauffeur, chez Fernand Bertrand, dont il a ensuite repris la société. Il conduisait parfois aussi l'autocar pour de petites excursions ou des déplacements vers les matches de foot.

    Jacqueline a travaillé au magasin à Mont-Gauthier avec sa maman puis, après son mariage, à l'EPC de Ciney-centre jusqu'à la naissance de son fils.  Elle est ensuite restée à la maison pour s'occuper du ménage et de son fils qui travaille comme chez Krealis, comme chauffeur de car !

     

    DSC_0786.jpegRené Pirlot, né le 27 juillet 1950 à Achêne a épousé le 5 août 1972 à Nalinnes, Anne Goffin, née le 22 juin 1951 à Liège. Ils se sont rencontrés à l'occasion d'une soirée JAP à Ohey.

    René, qui habitait déjà Achêne, était mécanicien poids lourds au garage Volvo à Erpent et Anne, qui habitait Nalinnes, était enseignante dans l'enseignement spécial à Anderlues. Après leur mariage, ils ont très vite ouvert un garage, puis monté l'entreprise de dépannage bien connue. Elle est aujourd'hui située dans le zoning d'Achêne et a été aujourd'hui reprise par leur fils. Ils ont 4 enfants et 6 petits-enfants.

     

    DSC_0787.jpegC’est le 19 août 1972 à Ciney que Jean Léonard, né le 16 avril 1950 à Dréhance a épousé Marie-Claire Henry, née le 13 octobre 1952 à Ciney. Ils se sont rencontrés à l'occasion d'un bal populaire à Dréhance. Ils ont eu deux enfants, un garçon et une fille et deux petits-enfants.

    Marie-Claire a travaillé 30 ans dans des magasins d'alimentation, notamment à l'EPC de Ciney-centre. Elle s'est ensuite consacrée au bénévolat chez Oxfam puis à la surveillance des enfants à l'école, travail qu'elle exerce toujours à Saint Joseph. Jean a travaillé 47 ans dans le domaine de la menuiserie, dont 35 ans à la menuiserie Ronveaux à Ciney.

     

    DSC_0788.jpegMarcel Dominé, né le 13 septembre 1950 à Ciney et Patricia Demars, née le 18 juin 1952 à Chevetogne ont convolé en justes noces le 2 septembre 1972 à Pessoux. Tous deux ont toujours habité l'entité et se sont rencontrés au bal du village de Pessoux où l'un et l'autre vivaient à l'époque.

    Patricia a travaillé 40 ans à l'hôpital de Dinant tandis que Marcel a fait toute sa carrière au CPAS de Ciney. Ils ont une fille et 3 petits-enfants.

     

    DSC_0789.jpegJean Ulrich, né le 15 février 1948 à Echalot (France), a épousé Nadine Furnemont, née le 30 septembre 1952 à Kindu Port Empin (Congo belge) le 9 septembre 1952 à Gesves. Ils se connaissent depuis l'adolescence, habitant le même village. Nadine est née au Congo où son père était militaire. Elle y est restée jusqu'en 1960, date à laquelle sa famille est rentrée à Gesves. Ils ont 3 enfants et deux petits-enfants.

    Jean est né à Noisy-le-Grand et a été accueilli tout petit dans une famille gesvoise. Il a travaillé chez Ronveaux, avant et après son service militaire qu'il a dû faire en France. Il est ensuite devenu belge et est entré aux Chemins de Fer jusqu'à sa prépension. Nadine, quant à elle, a toujours travaillé dans le commerce : dans la supérette de sa maman au début et dans une agence de marketing ensuite.

     

    DSC_0790.jpegC’est le 16 septembre 1972 à Namur Christian Lambert, né le 10 mai 1952 à Charleroi a épousé Viviane Roty, née le 24 juillet 1952 à Namur. Ils se sont rencontrés, comme beaucoup à l'époque, au bal.

    Ils ont travaillé toute leur carrière au commerce de fruits et légumes sur les marchés. Christian était, par ailleurs, grossiste en fruits et légumes, à Charleroi. Ils ont 3 enfants et 8 petits-enfants. Depuis leur retraite, ils sont installés à Ciney.

     

    DSC_0791.jpegAlexandre Simon, né le 2 novembre 1951 à Assesse a épousé le 7 octobre 1972 à Dorinne Anne-Marie Lambaerts, née le 19 octobre 1953 à Durnal. Ils se sont rencontrés en allant à l'école à Ciney.

    Anne-Marie a travaillé chez UNIC à Ciney et, ensuite, au Centre Sainte-Thérèse. Alexandre était militaire et a terminé sa carrière comme adjudant-chef, responsable du bureau administration et comptabilité à l'École Royale des Sous-Officiers de Dinant. Dans ce cadre, il a participé à plusieurs missions humanitaires à Kigali puis à Nairobi. Ils ont 4 enfants et 14 petits-enfants.

    Côté loisirs, Alexandre est sportif: il a joué au football à Durnal, en division 3 régionale et en promotion. Il a également joué à la balle-pelote en division 1 provinciale à Durnal, en promotion à Leignon et en nationale 3 à Floreffe. Son épouse l’a souvent accompagné dans ses déplacement sportifs.

    DSC_0792.jpeg

  • Un ouvrage écrit par Jules Delfosse sur le Bocq vient de sortir de presse

    De sa source à Scy jusqu’à son embouchure à Yvoir, Jules Delfosse, natif d’Emptinne, qui enfant regardais dans ses reliefs le cours de l’eau du Bocq, a mis 5 ans pour réaliser un livre de 4 kilos, de près de 400 pages et de plus de 600 illustrations sur une des plus jolies rivières du Condroz !

    Quoi de plus normal pour présenter un livre sur le Bocq que de se retrouver à la Brasserie du Bocq à Purnode ! C’est ainsi qu’en ce premier jour d’octobre, Jules Delfosse accueillait ses amis et des mandataires des communes d’Yvoir et de Hamois pour décrire les grandes lignes de son livre et d’inviter tout le monde à une belle croisière sur le Bocq !

    DSC_0770.jpeg

    Le Bocq, c’est 3 communes qu’il traverse dans sa vallée, Hamois, Ciney et Yvoir et c’est 12 villages qu’il arrose sur 45 km : Scy, Mohiville, Achet, Hamois, Emptinne, Natoye, Braibant, Spontin, Dorinne, Purnode, Evrehailles et Yvoir. Tous les ruisseaux qui s’y jettent sont également décrits : Asneux ou le Mauge, le Fontaine, le Biron, le Leignon, le Petit Bocq, le Saint Remacle, le Skeuvre, Ri de Vincon et le Crupet.

    DSC_0776.jpeg

    Le Bocq prend sa source la plus importante au lieu-dit la Socque à Scy. Le mince filet d’eau alimente le parc du château. Ensuite, direction Mohiville où il baigne le lieu-dit Enclos Charloteresse où Nicolas Hauzeur a découvert en 1855 des tombes mérovingiennes. Dans le hameau de Scoville, le Bocq alimente un moulin reconstruit en 1743 à l’emplacement d’un site romain. Une fontaine-lavoir et une aire de pique-nique le jouxtent. A Achet, 3 moulins ont existé. En quittant Achet, le Bocq alimente les étangs et l’ancien moulin du Bout d’Hubinne. Deux autres moulins existent à Hamois, celui du moulin d’Hubinne (sa restauration est bientôt terminée) et celui situé au pied de l’église Saint Pierre. Puis direction Emptinne en passant par Spange où est né Bérégise vers 640. Passage au moulin d’Emptinne dont l’exploitation pris fin en 1961. Le Bocq alimente plusieurs étangs destinés à la pisciculture au château de Fontaine puis passe sous le pont Joseph II à Emptinne (l’Empereur a dormi au Relais de Poste). En aval du pont d’Emptinal, le Bocq prend son cours vers Ciney à Braibant où l’on peut découvrir le château de Halloy et ses étangs. Puis, retour dans la commune de Hamois à Natoye où il serpente sous les regards du château de Mouffrin puis arrivée à Reuleau où l’on peut découvrir un pont-vannes puis Sovet. Arrivée ensuite à Spontin où l’exploitation des eaux minérales s’est arrêtée en 2010. Le village est aussi connu pour son château médiéval et son moulin aujourd’hui restauré. Passé Spontin, le Bocq serpente dans la vallée accompagnée par la ligne de chemin de fer. Par le passé, le Bocq était bien équipé de mécanismes de retenue d’eau afin de les transformer en énergie pour les meuniers et les carriers. Ils sont devenus aujourd’hui des obstacles (un total de 33 !) pour la libre circulation des poissons. Ce qui explique la création d’échelles à poissons. A Bauche, on peut découvrir un moulin. Enfin, arrivée du Bocq à Yvoir où, dans son parc communal, on peut découvrir une fontaine Meuse et Bocq (on y attend toujours le retour du Bocq !) et le Maka, dernier témoin de l’activité métallurgique qui a dominé la vie économique d’Yvoir durant la première moitié du 19e siècle.

    DSC_0782.jpeg

    La 2e partie du livre est consacrée aux origines des noms Bocq, Pauleia et Bauche. Elle est suivie de quelques annexes : la carte du Bocq et de ses affluents, Ferraris, Jean-Baptiste d’Omalius, une bibliographie, des références et des remerciements. En fin de l’ouvrage, on apprend que Jules Delfosse prépare un ouvrage sur Hamois et ses 7 villages.

    DSC_0779.jpeg

    Le livre est dédié à 2 amis de Jules aujourd’hui décédés qui l’ont beaucoup encouragé à développer son amour pour l’histoire : Luc Jadot, ancien bourgmestre qui le surnommait le Stéphane Bern de Hamois et Joseph Clette qui l’a aidé à réaliser ses 2 premiers livres Saint Bérégise et les quatre oui de Bérégise. Pour les photos de son ouvrage, il remercie Michel Hébette, Pierre Dimmers et Michel Bourdeau. Un marque page où l’on peut lire quelques phrases de Willy Borsus notamment qu’il est doux et agréable de se laisser au fil des pages et au fil de l’eau est ajouté au livre.

    Pour obtenir l’ouvrage (au prix de 50 euros), il faut prendre contact avec l’auteur, Jules Delfosse, rue de Miécret, 4 à Hamois via le 083.61.17.71 ou le 0485.29.38.81 ou encore delfossejules@gmail.com