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Nouvelles du CONDROZ & DINANT - Page 72

  • 141e cahier du Royal Cercle Historique de Ciney

    Consacré aux festivités dans l’entité de Ciney, cette publication spéciale, la première en couleur avait été imaginée pour le 50e anniversaire du Franc Thour qui aurait dû se dérouler le 13 juin. La pandémie en a décidé autrement !DSC_0021.jpeg

    Pour son n°141, le RCHC diffuse une publication spéciale, abondamment illustrée de 240 pages consacrées aux festivités dans l’entité de Ciney. 16 chapitres qu’une dizaine d’auteurs présentent d’une manière très agréable. A l’origine de cette publication, le 50e anniversaire du Franc Thour  Nostre Damme de Chimey qui devait se dérouler le 13 juin dernier. Ce n’était que partie remise et il n’a fallu attendre que le premier dimanche de juillet et un chapitre intime de la confrérie pour que la publication soit officiellement présentée.

    Pour commémorer cet événement, les auteurs en ont profité pour présenter les festivités les plus importantes, depuis une cinquantaine d’années, dans la commune de Ciney. En 1936, un syndicat d’initiative voyait le jour, avec Raoul Fosséprez comme président : l’objectif était de susciter l’entente entre toutes les festivités locales pour l’organisation des festivités publiques. Grâce à ce S.I. et une administration communale dynamique, de nombreuses activités récréatives se sont développées : carnavals, braderies durant lesquels des jeux populaires se sont développés.

    Les années 60 ont été une période inimaginable pour Ciney : fête de la bière, festival de la guitare d’or, Jeux sans frontières, jumelage avec des villages français et création de plusieurs confréries.

    D’hier à aujourd’hui

    Franz Delieux s’est replongé de manière concise dans l’histoire de la ville de Ciney. Ensuite, place à Amand Collard, président du RCHC, membre du Franc-Thour comme son co-auteur Jean-Claude Fosséprez, à l’histoire de la confrérie qui suit aussi celle de l’Ordre des Gentes Dames de la tarte aux macarons signée Bernard Galet. Ce dernier présente également la Compagnie des Arbalétriers et Jean-Claude Fosséprez fait renaître la confrérie des chauves. Le Festival de la guitare d’or (de 1962 à 1971) et Jeux sans Frontières avec la victoire de Ciney le 29 septembre 1965 contre St Amand-les-eaux sont abordés par Amand Collard. Dernières évocations du passé festif : les historiques et les grands moments des jumelages de Ciney avec Semur-en-Auxois, Leignon avec Meursault, Haversin avec Odenas en Beaujolais, Braibant avec Genay en Côte-d’Or et Chapois avec Chapoi en Jura. Enfin, Marie Collard rappelle la légende de la guerre de la vache qui mit le Condroz en feu.

    Comme toutes les publications du Cercle historique, elles sont disponibles dans les librairies de Ciney, en mode lecture à la bibliothèque Air Livre ou via Amand Collard (amand.collard@skynet.be).

  • 61e chapitre du Franc Thour de Ciney

    La confrérie cinacienne, devenue Société Royale, n’a pu fêter son 50e anniversaire depuis l’an dernier. Elle s’est réunie en mode intime avant d’espérer le fêter en juin 2022 avec le faste et la convivialité qu’elle mérite !

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    En raison de la pandémie, la vie des confréries gastronomiques et culturelles de Wallonie et de Bruxelles s’est arrêtée brusquement en mars de l’an dernier. Cependant, la confrérie du Franc Thour de Ciney a toujours espéré pouvoir fêter son 50e anniversaire, mais, hélas, à chaque fois, il a fallu tout reporter ! Il n’était pas possible d’organiser une telle festivité en respectant le port d’un masque, la distanciation sociale et les saluts du poing ou du coude à coude ! Afin de ne pas pénaliser les recrues, un chapitre intimiste s’est déroulé en ce premier dimanche de juillet dans les locaux de la Maison Citoyenne.

    DSC_0004.jpegPour Guy Baivier, le Roy de la confrérie, « c’est la première fois que nous pouvons nous retrouver ensemble depuis mars 2020, 15 mois de séparation, d’isolement particulièrement insupportable pour nous qui avons fait de la convivialité notre façon de vivre quotidiennement ! Je suis ému et très heureux de vous revoir en ce jour où nous allons accueillir 3 nouveaux compagnons et un aspirant qui auront connu une entrée chaotique dans notre confrérie. »

     

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    DSC_0017.jpegPour leur dévouement et les services rendus à la confrérie, Michel Gengoux, dont la carrière professionnelle a été entièrement consacrée au social vers les handicapés et les accidentés de la vie, Tanguy Van Den Abbeele, qui poursuit son apprentissage en restauration et jeune supporter de la confrérie et Roland Delatte, ancien membre de la confrérie des chauves ont été élever au rang de compagnon. Jean-Marie de Bruyn, qui a fait toute sa carrière comme enseignant à l’Institut Saint Joseph de Ciney et, qui en tant que correspondant local pour le groupe Sudpresse a toujours été présent lors des activités du Franc Thour, a été élevé au rang d’aspirant.

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    Les 3 compagnons et le nouvel aspirant n’ont pas oublié de jurer fidélité à la Chevetogne, et, pour raviver leur flamme cinacienne, de vider leur chope sans laisser goutte de cervoise se perdre !

    Jean Theunissen, président du conseil noble du Namurois était particulièrement fier d’avoir été invité : « j’ai toujours été présent depuis 1995 depuis mon intronisation comme compagnon d’honneur par le papa de Jean-Claude Fosseprez. Disons nos prières pour ne pas être reconfiné en septembre et que nous puissions à nouveau nous réunir ! »

    Comme à chaque chapitre, à la fin de la partie académique, les membres du Franc Thour et leurs compagnes ont entonné le Bia Bouquet et la chanson de la Chevetogne.

  • 77e commémoration de la bataille des Sarts près de Maibelle

    Il y a 2 ans, en grande pompe, on commémorait le 75e anniversaire de la bataille dite « sur les Sarts ». L’an dernier, elle n’avait pu avoir lieu qu’en petit comité. Cette année, elle s’est à nouveau déroulée en présence d’André Michaux, seul survivant du massacre.

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    Plus d’une septantaine de personnes ont participé à la commémoration annuelle de la bataille des Sarts dont une partie du Collège de Hamois, la chorale de Schaltin et les portes drapeaux dont celui de l’A.S. Deux membres de la famille Janssens, habillés en résistants,  reconstituaient avec des véhicules et objets d’époque les années de guerre. L’office religieux était célébré par l’abbé Sylvere. Mais, pas de chance cette année, malgré la ténacité d’André Michaux, le courant n’a pu être installé sur le site.

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    Pierre-Henri Roland, premier échevin de Hamois tout heureux de revoir en présentiel la plupart des personnes présentes, a rappelé l’histoire de la bataille de Maibelle

    DSC_0037.jpegPour ceux qui l’ignorent, dans la nuit du 19 au 20 juin 1944, un groupe d’une quarantaine de résistants, provenant de la région de Mozet, vient s’installer provisoirement dans la ferme des Sarts, à Maibelle, tenue par la famille Michaux. Suite à quelques indiscrétions et à une dénonciation, ce lieu tombe vite dans le collimateur de la Gestapo Les nazis pensent d’abord qu’il ne s’agit que d’une sorte de dépôt de la résistance locale. Le dimanche 25 juin à 8 h du matin, la descente de quelques membres de la Gestapo de Dinant, qui comptaient investir les lieux facilement, va tourner en une véritable bataille, qui durera une bonne partie de la journée. Les résistants vont se battre comme des lions contre des troupes allemandes toujours plus nombreuses et venues d’un peu partout. Le bilan sera lourd pour les nazis  142 morts et 260 blessés tandis que 17 résistants y laisseront la vie, parfois dans d’atroces circonstances. Tandis que leur ferme est pillée, saccagée et incendiée, les membres de la famille Michaux, considérés eux aussi comme des terroristes par les Allemands, sont embarqués dans un camion et transférés à la prison de Namur avant d'être envoyés en camp de concentration. Miraculeusement le fils, le petit André, âgé d'à peine 13 mois sera malgré tout épargné et confié à un riverain de la route d'Andenne par un garde allemand ayant conservé un peu d’humanité.

    L'échevin a eu une pensée pour ces hommes et ces femmes qui ont vécu l'horreur des combats et la terreur de la déportation et une pensée particulière pour les familles Michaux-Famerée particulièrement impliquées dans la bataille.

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    En fin de discours, l’échevin a rendu hommage et demander une minute de silence en mémoire de Guy Degrune, décédé en mars de cette année qui était président de la Royale Fraternelle de l’Armée Secrète Zone 5 – Secteur 5, toujours présent à Maibelle le dernier dimanche de juin. Fils de René Degrune, grand résistant pendant la seconde guerre mondiale, Guy, tout comme son frère, s'est impliqué dans la résistance contre toutes les injustices. Viscéralement attaché au Devoir de Mémoire, Guy consacrait toute son énergie à la lutte contre l'oubli de toutes les atrocités commises pendant la seconde guerre mondiale avec une attention particulière à la sensibilisation des jeunes.

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    Depuis 2 ans, un panneau historique explicatif, placé à côté du monument commémoratif, donne toutes les informations concernant la bataille dite « sur les Sarts » du 25 juin 1944. Les utilisateurs des sentiers d’art en Condroz-Famenne peuvent le découvrir lorsqu’ils quittent l’œuvre « Morpho »,  située à côté de la chapelle des Sarts en direction de Champion.