La ville de Ciney s’est portée candidate de l’appel à projets FEDER 2021-2027 visant le développement économique du territoire wallon et plus particulièrement le développement urbain avec l’aménagement de l'Avenue Schlögel et de la rue Saint-Gilles en boulevard urbain.

Une conférence de presse en présence du Collège communal au grand complet s’est déroulée dans la salle du conseil communal afin de présenter en détail le projet d’envergure Boulevard Urbain et ses objectifs. Il a déjà été présenté et discuté lors d’un conseil communal du 25 avril 2022 et approuvé par l’ensemble du conseil.

Pour Frédéric Deville, bourgmestre, «c’est la meilleure nouvelle pour notre ville depuis des années. Nous sommes allées défendre notre projet à Namur avec un dossier divisé en 3 parties. Merci à la SRL Schmitz Digital Printing pour avoir imprimer en un temps record les brochures de présentation du projet. Le montant global du projet s’élève à 5,1 millions d’euros, subsidiés à 40 % par les Fonds européens, 50 % par les Fonds de la Région wallonne, le reste, à savoir 510.518 euros par la ville de Ciney. Les travaux devraient commencer en 2025.»

Pour Guy Milcamps, échevin de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire et du logement : « Notre plus grand défi, c’est le développement urbanistique de la ville. D’ici 13 ans, la province de Namur devrait avoir 28.027 habitants de plus et notre commune plus de 13 % dont une forte hausse de retraités. Ciney a 3 gares, une valeur raisonnable des terrains, ce qui explique que plus de 700 logements supplémentaires ont été créés ou sont prévus au cœur de Ciney et dans sa périphérie directe (110 au Stade Lambert, 291, avenue d’Huart, 49 au Mont de la Salle, 100 aux Capucins, 64 à Crahiat, 27 à Omalius et 45 au Caméo) auxquels on ajoute les 450 (en 2 phases) au ZACC du Tersoit et, sans doute 350 au ZACC Saint-Gilles (en attente). De plus, l’extension du Parc d’activité économique Condrolys de 51 ha dans les 20 années à venir devrait créer plus de 100 entreprises et plus de mille nouveaux emplois. Ciney et Somme-Leuze sont les communes de la province de Namur qui vont connaître le plus de développements. »

Anne Pirson, échevine du commerce, rappelle qu’au début l’avenue Schlögel était essentiellement résidentielle: « ces 20 dernières années, on y connu un développement commercial et de services. Aujourd’hui, c’est une entrée de ville majeure fréquentée exclusivement par des automobilistes. Le Boulevard Urbain constitué, végétalisé et adapté à tous les usagers formé par l’avenue Schlögel et la rue Saint Gilles a une longueur de 1.560 mètres et une largeur du domaine public entre 13 et 23 m. Il reliera le centre-ville, une zone résidentielle, une zone de services d’équipements communautaires, les 2 futures ZACC et leurs 800 logements, une zone d’activité commerciale et une zone d’activité économique. »

Le concept des aménagements prévus a pour but de mettre la ville à un quart d’heure maximum à vélo ou à pied (1.750 riverains sont concernés). Le premier tronçon (et le premier prévu pour le début des travaux dans le courant de 2025) est compris entre le début de l’avenue et la rue de la Brasserie pour relier le centre-ville et le centre commercial (coût de 2.595.474 euros), le second au giratoire dit du Cheval rue Saint Gilles pour relier les habitants aux commerces ou aux lieux de travail (1.461.438 euros) et le dernier au futur giratoire (en face du garage Peugeot dont les travaux devraient débuter en septembre de cette année) prévu à l’intersection avec la Charlemagne pour relier les commerces et les habitants au pôle emploi Condrolys (1.045.270 euros).

En fin de conférence de presse, le bourgmestre rappelle que ce nouveau projet est cohérent avec le développement de la mobilité active comme la création d’un trottoir rue Verte Voie, rue de Basy à Corbion, d’une piste cyclable points nœuds pour connecter le Ravel à la gare de Ciney, d’un trottoir rue du cimetière et la liaison cyclable rue Courtejoie entre le parc St Roch et Saint Joseph. D’autres projets de liaisons cyclables sont à l’ étude !

Qui aurait pu croire le 1^er mars 2020 à l’occasion de leur 27^e chapitre que quelques jours après, le monde des confréries allait passer en code pandémie et interdire tous rassemblements pendant 2 ans, le passage au code jaune à la veille du chapitre de 2022 ne permettant pas son déroulement !

Ingrid Gilot, Grande Dame Primicière, était particulièrement heureuse de revoir tout le monde en présentiel au théâtre communal: « durant ces années de pandémie, nous avons pu introniser en mode intime deux nouvelles Gentes Dames, Régine Doumont et Nadine Salas et, petit à petit, rendre visite à nos confréries amies. Depuis notre dernier chapitre officiel, 3 de nos consœurs fondatrices sont décédées, Alfrède Bauraind, Anne Henin et Christine Fabry, rendons-leur hommage ! »

Comme le veut la tradition, un chèque de 300 euros a été remis à une association cinacienne: cette année, ce fut le tour de l’école De Devoirs, la Courte Échelle de Ciney, implantée au Pascougui depuis 8 ans.

Ensuite, deux gentes dames ont goûté́ les deux produits de la confrérie, un morceau de tarte aux macarons et son café́ amélioré́ : la tarte a été jugée digne d’être dégustée et l’élixir un vrai délice pour l’accompagner pour être ensuite servis à toutes les consœurs.

Puis, Lucie Rouard, panetière stagiaire et qui travaille chez Poils et Plumes à Ciney, a été nommée Grande Dame Meunière. Fait assez unique dans le monde des confréries, elle rejoint ainsi sa maman Régine Doumont et sa grand-mère Colette Barbeaux, chez les Gentes Dames. Après la dégustation d’un morceau de la tarte, elle a déclaré : « je m’engage solennellement à défendre partout la tradition culinaire et les produits Cinaciens et notamment la promotion de la tarte aux macarons ainsi que le Délice des Dames et d’en assurer la pérennité ».

Côté personnalités, les Gentes Dames ont désigné cette année comme ambassadrice d’honneur, Mireille Kinard, épouse d’un des membres du Franc Thour et comme ambassadeur d’honneur Frédéric Rolin, président du comité de fêtes de Ciney ainsi que le Colonel Kurt Van Gyseghem, commandant Centre de Compétence, de Mobilité et de Distribution, jumelé avec la ville de Ciney.

Entre un intermède musical présentés par des élèves de l’Académie, une vingtaine de représentants des 45 confréries présentes (dont 8 françaises) ont été intronisés d’honneur.

À la fin de l’intronisation de panetières et panetiers d’honneur des confréries présentes, le petit mot à toutes les grand-mères pour leur fête, tout le monde a entonné le Bia Bouquet, puis a pu déguster des macarons et la Chevetogne offerte par le Franc Thour, parrains des Gentes Dames .

Il était ensuite temps pour les 270 participants au banquet préparé par le traiteur Luc Stiénon, de rejoindre la salle Cecoco et d’y vivre quelques heures en toute convivialité.

Dans le cadre de l’Eurodyssée, 15 élèves de l’Institut Saint-Joseph de Ciney, accompagnés de leurs professeurs Philippe Joisson et Renaud Delieux, viennent de passer une semaine en Slovaquie et plus spécialement à Bratislava, sa capitale. Pour la 22^e fois, cet échange était organisé avec le Gymnazium Metodova, un des partenaires les plus fidèles du projet européen initié en 1987. Un programme varié a permis aux Belges de découvrir les multiples facettes de cette région. Le séjour a commencé par un week-end en famille pendant lequel les élèves belges ont pu faire de nombreuses visites autour de la ville mais aussi pour certains, un passage à Brno en Tchéquie. Les professeurs et élèves slovaques leur ont fait visiter la ville de Bratislava avec son centre historique et ses rives du Danube.

Une journée à Vienne (avec, pour une fois, les jumeaux slovaques) a été un grand moment de la semaine avec le passage par l’hôtel de ville, la Hofburg, l’opéra, la cathédrale Saint-Etienne, l’église Saint-Pierre, la colonne de la peste ...A Modra, les découvertes de l’Ebenica coffe, petite entreprise de torréfaction et de la faïencerie ont ravi ces jeunes. Ils ont pu également passer du Moyen Âge au XXIème siècle  avec la visite du château Cerveny Kamen (pierres rouges) situé dans les petites Carpates et celle de Danubiana, très intéressant musée d’art moderne. Outre ces activités, les traditionnels ateliers d’artisanat ont donné l’occasion aux Belges de se mettre dans la peau d’un artisan slovaque avec le travail du fil de fer pour créer un petit coeur, avec la peinture sur verre et avec le maïs en créant des personnages typiques. Du shopping et quelques repas communs ont créé les liens entre les Cinaciens et leurs hôtes. Cet échange suivait directement l’Eurodyssée organisée pendant la première semaine des nouvelles vacances de carnaval. Quinze jours qui auront marqué ces élèves. Ces contacts ne sont pas terminés puisque certains ont promis de se revoir pendant l’été en Belgique ou en Slovaquie. Pour les autres, les moyens de communication actuels leur permettront d’être toujours présents dans la vie de chacun.