C’est en présence des autorités communales, de membres Groupe Chemins et Sentiers Publics de Ciney, des étudiants et leurs professeurs de St Jo qui ont réalisé le pont et de nombreux habitants de Chevetogne et de marcheurs qu’a été inauguré la passerelle à Enhet.

Marc Petit du Groupe Chemins et Sentiers Publics de Ciney a refait tout l’historique de la construction de ce pont en fer : « en 2019, la ville de Ciney lançait son premier Budget Participatif et le Groupe Sentiers décidait d’y participer avec le projet intitulé reconstruction du Pont de fer sur l’Iwoigne à Enhet, hameau de Chevetogne. Auparavant, l’endroit comportait en effet un pont de fer dont les anciennes culées sont encore partiellement visibles, ainsi qu’une poutrelle de fer dans le cours d’eau. Les objectifs du projet de 5.000€ de budget (3 autres lauréats de 2019) étaient d’offrir une nouvelle promenade en boucle au départ du cimetière, de réhabiliter un patrimoine disparu, et, de manière générale, d’étoffer l’offre de mobilité douce dans la région. La particularité du projet était aussi de collaborer avec l’Institut Saint Joseph de Ciney pour la construction de la passerelle qui a été réalisée par les élèves de la section technique, dans le cadre de leur formation. Ils étaient encadrés par Thomas Cornet, Jonathan Focant et Gaëtan Laloux, leurs professeurs. »

Un dossier long à mener !

L’épidémie a compliqué l’avancée du dossier, tant au niveau scolaire, qu’au niveau de la construction de la passerelle qui a finalement pris plus d’un an de retard et a été finalisée au cours de l’année scolaire 2022.

Le service travaux de Ciney, qui avait déjà construit 2 nouvelles culées, a finalement pu installer la nouvelle passerelle en octobre dernier.

La promenade du pont de fer

La passerelle a ainsi donné son nom à la promenade du pont de fer, longue de 13 km au départ du cimetière de Chevetogne et balisée. La Donation Royale a donné son autorisation de passage sur un tronçon emprunté par le  tracé qui est reconnu par le CGT. Les Sentiers de Grand Randonnée empruntent également la nouvelle passerelle pour la liaison entre le GR 577 de la Tour de la Famenne et le GR 17 Lesse et Lhomme. Comme la rappelé Julie Riesen, directrice de la Maison de Tourisme, la promenade est reprise sur la carte des promenades Ciney-Hamois-Havelange (prix de 6€, 380 km balisées) et disponible dans les offices de tourisme du Condroz.

Comme l’an dernier, aux entrées des Fééries, une trentaine de bénévoles ont vendu des bonnets de Noël dont 50 cents revenaient au service d’accueil pour enfants. Le chèque a été remis officiellement en présence de nombreux bénévoles dans les locaux de Dunes et Bruyères.

Si la ville de Ciney était représentée par Frédéric Deville et l’asbl Comité des Fêtes de Ciney par sa secrétaire Christelle Frison, la plupart des bénévoles ayant œuvré aux entrées des Fééries durant les deux fois 5 jours étaient présents dans les locaux de Dunes et Bruyères pour la remise officiel du chèque relatif à la vente des bonnets.

Pour le bourgmestre : « merci à Annie Tournay et son équipe d’avoir passé des longs moments aux Fééries, parfois dans le froid, pour accueillir les milliers de visiteurs émerveillés, pour distribuer les plans et les indications de chaque stand ainsi pour vendre des bonnets aux couleurs des Fééries dont une partie du bénéfice revenait à un service d’accueil qui vient en aide à des enfants dont la vie n’est pas facile tous les jours ! Vous avez vendus 19.552 bonnets, bravo !» Comme les Fééries duraient deux fois longtemps qu’en 2021, il fallait donc trouver un maximum de bénévoles ! Annie Tournay, notamment au sein des marches mensuelles organisées par le CCCA, a pu trouver de nombreuses personnes supplémentaires !

De son côté, Annie Van Lierde, directrice de Dunes et Bruyères, a expliqué le fonctionnement de l’institution : «Notre S.A.S.P.E occupe une vingtaine de personnes, dont une qui travaille la nuit. Nous nous occupons d’un maximum de 17 enfants, âgés de quelques jours à 7 ans. A 7 ans, soit ils partent en famille, soit en famille d’accueil, soit, malheureusement, dans une autre institution. Nos enfants sont scolarisés dans 4 écoles : la Providence et les écoles communales de Leignon, Pessoux et Haversin. Une assistante sociale est chargée de gérer tous les dossiers des familles. Il est parfois très compliqué de travailler avec les parents ou même de leur parler ! La situation des enfants en détresse est de plus en plus préoccupante : nous avons reçu 90 demandes d’accueil l’an dernier, sans être capable d’en accepter une seule ! Le fait que, depuis quelques années, les familles elles-mêmes se rendent compte du mal que leurs enfants doivent subir et en avertissent plus rapidement les services sociaux explique les problèmes que toutes les institutions rencontrent ! »