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Nouvelles du CONDROZ & DINANT - Page 4

  • Inauguration de la rue Antoine Humblet dans le parc d’activité économique de Lienne

    C’est en présence de la famille de l’ancien ministre natif de Serinchamps, des Collèges de Ciney et Assesse, du BEP, du bureau économique et de la députation permanente que s’est déroulé un hommage à un ardent défenseur du développement économique et territorial namurois.

    Frédéric Deville, bourgmestre, a rappelé que cette inauguration est le fruit de l’initiative de son petit-fils, Sébastien, qui a désiré que son grand-père, qui a grandi dans une famille d’agriculteurs, continue de vivre au sein de la commune qu’il a tant chérie ! Il avait fait la même demande à la commune de Namur où il a longuement vécu. La plaque de la rue Antoine Humblet est à deux pas d’Espace à l’entrée du parc économique de Lienne, au cœur du pôle agricole de Ciney.

    Renaud Degueldre, directeur général du BEP s’est souvenu de sa première rencontre avec Antoine Humblet en son domicile à Erpent, particulièrement de son écoute. Il a mis en avant les principes fondateurs défendus par Antoine Humblet : l’intérêt provincial, la décentralisation, la proximité des communes, le lien avec la province et le caractère non partisan, tous des principes défendus encore ce jour par le BEP, avec la même ambition que celle de son premier président.

    Ensuite, ce fut le tour de Sébastien Humblet, conseiller communal d’Assesse et provincial, également président d’IDEFIN, d’évoquer les grandes lignes de la vie de son grand-père.

    Antoine Humblet est né en 1922 à Haversin, commune de Serinchamps à l’époque. Son père était commis-forestier après la guerre. C’est à Humain qu’il rencontre sa future épouse Guilaine Jadot. Ils vécurent jusqu’en 1958 dans la maison que le couple avait construit à Haversin. Antoine avec ses frère et sœur ont lancé l’exploitation forestière Veuve Louis Humblet et enfants dès 1945. Élu en 1952 comme conseiller communal à Serinchamps, il devient échevin jusqu’en 1958, au moment où il s’installe à Erpent pour soutenir le développement de sa scierie. Député permanent (dès son entrée au conseil provincial contre la tradition !), parlementaire, ministre (budget et éducation ainsi que des classes moyennes et de l’agriculture) et secrétaire d’État, président du BEP de sa création en 1962 à 1973 et de la SRIW de 1979 à 1984, il fut à l’initiative de l’architecture territoriale de l’intercommunale en S.I.A.E.E. (sociétés intercommunales d’aménagement et d’équipement). Entrepreneur dans le secteur du bois (son entreprise, bois Humblet, était la plus grande société belge du secteur en 1973 au moment de sa vente aux Anglais), on lui doit la création des premiers parcs industriels, particulièrement à Assesse et Rhisnes avec l’arrivée de Wilson Products et Kraft. Parmi les événements de la vie politique de son grand-père, Sébastien a rappelé qu’il a eu l’honneur de présider le conseil européen de l’agriculture des Neuf en 1977 avec le commissaire européen à l’agriculture le danois Gundelach. Pour l’anecdote, son arrière-petit-fils et homonyme a débuté son premier stage professionnel au conseil européen, direction agriculture, sous la présidence danoise !

    Après les 3 discours, dévoilement officiel de la plaque de la rue, nombreuses photos devant elle et départ à l’hôtel de ville de Ciney pour un drink.

  • C’est aussi la rentrée pour fêter 3 couples jubilaires de la commune de Hamois

    Comme d’habitude, la réception, sous forme d’apéritif après les discours, s’est déroulée dans le hall d’entrée du château Schaltin en présence des familles, enfants et petits-enfants et d’une partie du Collège et du conseil communal. Noces d’Or, de Diamant et de Platine étaient au programme.

    La bourgmestre, Valérie Warzée, s’est occupée de l’accueil des familles et de jubilaires, insistant que cet instant fait partie des plus beaux mandats d’un mandat et de partage de nombreux moments de joie des jubilaires avec leurs familles et leurs proches. Elle a ensuite passé le témoin à un des 3 échevins qui a rappelé les grands moments de chaque couple.

    Jean-Pierre Botton et Cécile Mottet se sont mariés le 27 août 1960. Le couple, qui habite Scoville, fête ses noces de palissandre. Leur chemin se sont croisés en 1959, lors d’une boum à Scoville où Cécile était invitée par des amis. Originaire d’Oster, elle a suivi les pas de son papa, instituteur puis a pris la direction du home Dunes et Bruyères jusqu’à ses 50 ans. Jean-Pierre, après ses humanités, est revenu travailler dans l’entreprise familiale de produits laitiers. Il a aussi été président du club de volley-ball de Ciney. Le couple a en commun la musique qu’ils ont transmis à leurs 4 enfants. 7 petits-enfants et 2 arrière- petits-enfants complètent la famille.

    C’est à Tournay, le 25 juin 1965 que Michel Thémans et Madeleine Thines se sont dit oui. Ils fêtent donc leurs noces de diamant. Ils se sont rencontrés sur les bancs de l’école. Michel a été banquier à Ciney pendant plus de 35 ans. Parallèlement, il aidait son épouse qui tenait un magasin de chaussures à Ciney. Ensuite, ils ont travaillé tous les deux dans le magasin Epécé de Miécret. Le couple, qui habite Hamois est entouré de 2 enfants et de 4 petits-enfants. A l’heure de la retraite, Michel s’occupe de jardinage, coupe du bois et pêche. De son côté, Madeleine fait tout pour leur maison soit la plus nickel possible.

    Alain Laffut et Paulette Foulon se sont mariés à Hamois le 16 août 1975. Ils fêtent donc leurs noces d’or. Tout a commencé sur une piste de danse à Hamois sous l’œil attentif de sa maman qui ne voyait pas d’un bon œil ce prétendant venant d’Ossogne ! Le couple qui a eu 2 enfants est aussi entouré de 5 petits-enfants a d’abord vécu chez les parents de Paulette avant de construire leur maison en 1979. Le couple est toujours engagé dans le vie du village de Hamois au travers de nombreuses associations. On reconnaît Alain à chaque commémoration patriotique en tant que porte-drapeau. A la retraite, le couple a sillonné dans toute l’Europe avec leur mobil-home.

    Avant de passer au moment de convivialité, la bourgmestre a remercié Mr Adens, directeur de l’Institut de Schaltin et l’équipe de Yoni Sauvage pour le service et les amuse-bouche qui vont être servis.

  • 81e anniversaire de la commémoration des combats de Jannée

    La Royale Fraternelle de l’Armée Secrète de Ciney a, une nouvelle fois, mis les petits plats dans les grands pour commémorer le souvenir des combats d’août 44 et, cette année, le 80e anniversaire de la libération des camps. La pluie n’a pas empêché la ferveur d’un public nombreux.

    Cette commémoration suit un programme désormais immuable : accueil des autorités communales des communes voisines et des délégations, messe célébrée cette année par le curé Jean-Pierre avec l’aide de la chorale de Sinsin et du Royal Cercle Instrumental, l’appel aux morts sous un son de cornemuse cette année, dépôts de fleurs, allocution de Claude Clarembaux, président de la RFAS de Ciney, prise de paroles de deux jeunes et, enfin, exécution des hymnes nationaux avant le verre de l’amitié servi par le personnel de la ville de Ciney et la Royale Confrérie du Franc Thour de Ciney. Comme d’habitude, des reconstitueurs en tenue civile ou militaire d’époque étaient présents au pied du monument. Pour la seconde fois consécutive, un repas a été servi sous chapiteau auquel ont participé près de 200 personnes.

    Voici les grandes lignes du discours prononcé par Claude Clarembaux : « on peut se demander, à quoi bon, après plus de 80 ans, commémorer des actions patriotiques liées à la résistance, à la seconde guerre mondiale ou à d’autres luttes ? Elles rendent hommage à celles et à ceux qui se sont, souvent au prix de leur vie pour défendre des idéaux de liberté et de dignité, leur courage est notre héritage, leur mémoire, notre boussole, commémorer, c’est rendre justice à l’histoire et fidélité à la liberté, ce n’est pas regarder en arrière, c’est garder vivant ce qui nous permet d’avancer. Nous honorons celles et ceux, qui, il y a plus de 80 ans, ont choisi le courage plutôt que la soumission. Le plus grand danger que court la jeunesse actuelle, c’est de connaître les bienfaits de la démocratie que leur ont légué les anciens et de s’attribuer ces bienfaits comme un dû ! Osons pour l’avenir de la créativité et de la liberté pour donner à notre jeunesse l’envie de participer à cette commémoration.»

    Claude Clarembaux a ensuite rappelé tous les événements du 27 août 1944 dans le bois de l’Abîme, entre Jannée et Pessoux. Il a ensuite évoqué le 80e anniversaire de la libération des camps de concentration nazis : « nous rendons hommage aux survivants, à leur courage, à leur dignité retrouvée au milieu de l’horreur. Par leur témoignage, ils ont donné une voix à ceux qui n’en avaient plus, transmis aux générations suivantes le devoir sacré de ce souvenir. 80 ans après, notre devoir reste le même, dire la vérité, refuser le déni, combattre l’antisémitisme, le racisme et toute forme d’exclusion ! Sur les 26.000 déportés raciaux de Belgique, Juifs, Tsiganes, moins de 5 % ont survécu à la Shoah ! Près de la moitié des déportés politiques ou résistants n’ont pas survécu ! Souvenons-nous ensemble des victimes et renouvelons ensemble cette promesse, plus jamais ça ! »

    Avant l’exécution des hymnes nationaux, Claude Clarembaux a remercié les différentes associations patriotiques, l’ensemble de son comité de la RFAS de Ciney, le travail des ouvriers communaux de la ville et tous ceux qui ont contribué à la réussite de l’événement.