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Nouvelles du CONDROZ & DINANT - Page 61

  • Un chapitre intime pour introniser deux nouvelles Gentes Dames

    Comme la plupart des confréries belges, le 28e chapitre des Gentes Dames a dû être annulé deux fois ! Il était donc malheureux de prolonger encore d’un an le titre de stagiaire aux 2 nouvelles recrues. Un chapitre intime a ainsi été organisé en tenant compte des mesures du Codeco.

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    DSC_0004.jpegTout semblait parfait en ce premier dimanche de mars 2019 lors du 27e chapitre des Gentes Dames de la Tarte aux Macarons : intronisation d’une nouvelle panetière stagiaire, 54 confréries présentes, plus de 300 personnes au banquet dansant dans la salle du théâtre communal, une ambiance insouciante, … et puis, plus rien,  la pandémie provoquant l’annulation de tous les rassemblements de confréries pendant presque 2 ans ! Sans savoir que le code allait passé au jaune le premier lundi de mars, le consistoire des Gentes Dames avait préféré organiser un chapitre intime en sa date classique.

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    Il s’est déroulé, en petit comité, en toute convivialité et décontraction en présence de la présidente de la Compagnie Saint Sébastien des Arbalétriers de Ciney, du président du conseil noble des confréries du Namurois et du président du Franc Thour de Ciney.

    DSC_0005.jpegAprès avoir dégusté un morceau de tarte aux macarons, Nadine Salas a été élevée à la dignité de Grande Dame Serdeau.DSC_0006.jpeg 

    Dans son C.V., il a notamment été dit qu’elle a pu représenter la confrérie en ses terres camarguaises et au repas du Roi à Peutie.

     

     

     

     

    DSC_0009.jpegAvec ses deux parents en confrérie, Régine Dumont, institutrice maternelle à l’école communale de Ciney, connaissait les Gentes Dames.

    Avant de recevoir ses attributs, médaille et chapeau, elle a été élevée à la dignité de Grande Dame Sucreuse.

    DSC_0010.jpegAprès avoir dégusté un morceau de la tarte, elle a déclaré : « je m’engage solennellement à défendre partout la tradition culinaire et les produits Cinaciens et notamment la promotion de la tarte aux macarons ainsi que le délice des Dames et d’en assurer la pérennité ».

     

    La fin de la partie protocolaire s’est déroulée, comme à l’habitude, par l’hymne  des Gentes Dames, sur l’air de la Madelon :

    Nous faisons toutes parties de la confrérie

    Des Gentes Dames de la Tarte aux macarons

    Nous nous jurons de rester toujours unies

    Et de porter fièrement notre Blason

    Ne regardant pas en arrière

    Toujours de l’avant nous allons

    Et nous sommes heureuses et fières

    D’offrir une tarte aux macarons

    Dans toutes les Confréries

    Partout où nous allons

    Tout le monde apprécie

    La tarte aux macarons

    Refrain

    Le macaron c’est une vieille histoire

    C’est une recette qui vient de nos aïeux

    A Ciney c’est un titre de gloire

    Goûtez la vous serez heureux

    Nous le jurons, nous chanterons toujours

    Et que partout dans ce monde en fusion

    Nous puissions lancer ce cri d’amour

    Macarons Macarons Macarons

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  • Installation d’une œuvre d’art au futur rond point sur la Charlemagne, Cinaciens, appel aux votes

    Dans le cadre d’un partenariat entre la Province de Namur et la Commune de Ciney, la Ville de Ciney souhaite affecter une partie d’un subside provincial à la création et à l’installation d’une œuvre d’art monumentale sur le futur rond-point de la Nationale 97 (Route Charlemagne). Les citoyens ont leur mot à dire dans le choix de l’œuvre. Un appel aux votes est lancé !

    Le Collège communal de Ciney souhaite voir s’implanter une œuvre d’art sur le nouveau rond-point qui sera construit prochainement par le SPW (Service Public de Wallonie) sur la route Charlemagne, à l’entrée Est de Ciney, à proximité du Zoning de Biron. La Ville profite d’un subside émanant d’un partenariat avec la Province de Namur pour lancer ce projet de création et d’installation d’une œuvre d’art monumentale sur le futur rond-point de Biron.

    Appel aux artistes 

    Un marché a été lancé. Chaque artiste invité était autorisé à déposer deux offres différentes maximum. Trois artistes ont répondu à l’offre pour un total de cinq œuvres différentes présentées :

    • La Construction Voyageuse de Laurent REYNES (artiste français)
    • Les Arbres de Vinciane RENARD (artiste belge)
    • Le Colza de Vinciane RENARD (artiste belge)
    • Apacheta 1 de Franziska AGRAWAL (artiste allemande)
    • Apacheta 2 de Franziska AGRAWAL (artiste allemande)

    Participation citoyenne

    Dans les critères d’attribution du marché était prévue la participation du citoyen. Celle-ci fait partie de l’ADN du Collège communal à Ciney. Un appel aux votes est donc lancé aux Cinaciens. En se rendant sur la plateforme de vote, ils pourront découvrir les cinq œuvres en lice. Chaque œuvre est présentée sous forme d’une petite vidéo réalisée par l’Administration communale et qui précise les intentions de chaque projet.

    Pour voter, il suffit de se rendre sur la plateforme de vote en ligne : https://www.flui.city/ciney/posts/60128-oeuvre-d-art-pour-un-nouveau-rond-point-a-ciney

    La phase de vote se tiendra jusqu’au dimanche 20 mars 2022 à 23h59.

    Un relevé des préférences par œuvre sera ensuite établi. Les votes des Cinaciens compteront pour 30 % dans le choix final de l’œuvre. D’autre part, un comité de sélection composé de représentants de différents organismes et secteurs procèdera également à l’analyse des différents projets reçus. Son avis comptera, lui, pour 70 %.  

    Identité de Ciney

    La volonté du Collège communal est que l’œuvre d’art installée au rond-point de Biron corresponde à l’identité actuelle de Ciney comme par exemple « Ciney, ville accueillante au quotidien » (envers les jeunes – pôle scolaire important, les personnes handicapées ou encore les touristes), ou encore « Ciney, pôle rural et agricole incontournable ».

    Les œuvres

    • La Construction Voyageuse : il s’agit d’un travail mené depuis maintenant 40 ans par l’artiste français Laurent Reynes. C’est une structure architecturale constituée de 7 cubes identiques empilés, en forme de porte ouverte sur le monde. Cette sculpture éphémère a déjà été mise en place sur de nombreux sites dans le monde. À Ciney, elle aurait la particularité de s’installer durablement pour traverser les heures, les jours, les années et même les siècles. Elle voyagera désormais dans le temps et sera une porte ouverte sur le monde et l’avenir.

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    • Les Arbres de Vinciane Renard : traitée avec beaucoup de finesse, l’œuvre « Les Arbres » évoque la poésie des paysages du Condroz. Composée de deux voiles en acier découpés et cintrés, cette œuvre représente des arbres (2D) habités par des oiseaux (3D) de bronze polychrome. La lumière qui y pénètre se forme et se déforme dans l'espace en ombres portées. Cette œuvre est développée au sol sur 5 mètres pour une hauteur de 3 mètres. L'épaisseur choisie pour l'acier est particulièrement importante pour assurer une assise visuelle à l'ensemble.

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    • Le Colza de de Vinciane Renard : cette œuvre évoque les paysages des campagnes condruziennes. Par sa structure visuellement souple et dynamique, elle met en valeur la croissance d'un environnement fertile et productif. Les tiges d'acier égayées par les boutons de fleurs en bronze polychromé confèrent une originalité à l’oeuvre à travers son jeu de transparence, de perspective, d'ombres portées. Pour créer un contraste fort entre la structure de métal et l'environnement verdoyant, du schiste ou du gravier noir (à définir) recouvre la dalle centrale. Cette œuvre est développée au sol sur 5 mètres pour une hauteur de 4,5 mètres.

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    • Apacheta 1 de Franziska Agrawal : un Apacheta est un cairn de pierre, un petit tas de roches, construit le long d’un sentier. Cette proposition d’œuvre est une abstraction minimaliste des cairns de pierre qui vise à interagir visuellement dans toutes les dimensions avec la voie de circulation rapide et les principales routes de connexion au rond-point. Visible tout au long de l'emplacement de l'itinéraire, elle devient non seulement une expérience visuelle mais aussi un point de connexion le long du chemin.

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    • Apacheta 2 de Franziska Agrawal : Deuxième proposition d'Apacheta, l’œuvre joue cette fois avec la statique, la taille et le centre de gravité, tandis que la création géométrique et graphique de l'ordre crée la forme, la surface et le volume. Elle symbolise dans son essence esthétique et contextuelle la simplification des transports et de la communication. Elle est une rencontre pour les navetteurs, les voyageurs et les passants dans la campagne namuroise, un espace puissant pour servir de point de rencontre spirituel de valeurs et d'expressions culturelles dans un contexte tourné vers l'avenir et aussi historique.

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  • Rencontre avec François Degrande, poète, musicien, écrivain, prof et habitant Scy

    Quel parcours pour François Degrande depuis sa naissance en 1982 à Hemptinne, son immersion en espagnol à 16 ans à Bilbao, son travail de doctorat sur les lettres argentines à 24 ans, la découverte de sa pampa et de sa musique jusqu’à ce qu’il devienne un vrai Scyoux depuis 4 ans !

    DSC_0481.jpegFrançois Degrande écrit des contes et de la poésie depuis ses 15 ans. Étudiant un peu l’espagnol, il décide d’approfondir cette langue en séjournant un mois dans une famille à Bilbao. Les premiers jours seront difficiles, sa famille d’accueil parlant trop vite pour lui, mais il s’accroche ! C’était donc normal qu’il se lance dans des études de romanes avec l’espagnol comme seconde langue à Namur puis à Louvain-la-Neuve. Assistant et chargé de cours à Louvain, agrégé de l’enseignement supérieur, il obtient son doctorat en langues et lettres après avoir séjourné un an en Argentine où il étudiera la littérature de ce pays d’Amérique Latine. Depuis 2015, il enseigne l’espagnol et le français à l’Institut Saint-Joseph de Ciney. Habitant d’abord à Assesse, il loue un logement à Scy (Hamois) où avec sa compagne, ils tombent amoureux de ce coin de quiétude. Après un petit séjour à Barvaux-Condroz, ils ont l’opportunité d’acheter il y a 4 ans à Scy une maison dont l’arrière donne sur le sud et le Bocq. A Saint Jo, il fait connaissance de Claude Donnay qui va l’éditer chez Bleu d’Encre son premier livre Foudre en cavale en 2016. Depuis une semaine, son nouvel écrit, sous forme d’opuscule intitulé La reconstitution est sorti de presse aux éditions Lamiroy. Il y raconte, avec beaucoup d’humour et de second degré une reconstitution qui ne se passe absolument pas comme prévu. L’opuscule, composé de 5.000 mots est à lire avec ravissement d’une seule traite !

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    Sa musique

    Son voyage en Argentine et ses nombreux séjour en Espagne l’ont aussi fait découvrir une musique qui l’a fortement influencé. En 2014, il sort un premier CD El mar menor, entièrement en espagnol dont il écrit, paroles et musiques, 8 des 10 morceaux. Accompagné par Olivier Terwagne aux claviers, piano et accordéon, Marie-Ève Ronveaux au violoncelle et Caroline Terwagne à la flûte traversière, François chante, joue de la guitare et du charango. Son album est dans la lignée de Paco Ibañez et Antonio Machado (dont il reprend une chanson). En 2018 paraît son second album Itinérances dont 6 textes sont issus de son premier recueil Foudre en cavale. A part « Fou d’amour », dont les paroles sont de son ami Claude Donnay, tous les musiques (toujours avec des rythmes latinos) et paroles sont de François. La particularité de son travail est qu’un fil de conduite lie tous ses écrits et ses chansons : la pochette d’El Mar Manor est reprise dans un court texte de Foudre en Cavale par exemple ou le héros de la Reconstitution compose avec sa guitare en prison comme dans la chanson Lydia d’Itinérances.  

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    Ses projets

    Un deuxième recueil, appelé Spiritisme paraîtra chez Bleus d’Encre dans le courant de l’année. Concernant sa carrière musicale, François Degrande avec ses amis Mathieu Minet, alias M. la Mine (auteur et illustrateur) et Olivier Terwagne vont créer un spectacle à 3 en intégrant musique, dessin et littérature. Il sera d’abord joué à Namur. Ses livres sont très facilement commandables en librairie. On peut souvent entendre François dans l’émission de la Première, «le monde est un village ». On a aussi pu l’applaudir lors de la fête de la musique sur le kiosque de la Tour de Monsieur Sax à Dinant et à la maison de la poésie de Namur. Pour contacter François Degrande, un courriel, francoisdegrande@hotmail.com, le 0473.51.82.56 ou sa page Facebook.