Dans le cadre de l’appel à projet Un Futur pour la Culture lancé par la Fédération Wallonie-Bruxelles, le collectif 10eme Arte a réalisé une fresque participative dans la cour de la prison de Dinant. Le contenu de cette fresque a été imaginé avec 6 détenus, au cours de 3 ateliers. Lors de ces moments, ils ont dessiné, imaginé, réfléchi ensemble à leur vie derrière les barreaux, les relations humaines en prison, leurs règles, leurs espoirs, leurs rêves…

Les deux artistes du collectif bruxellois 10eme Arte, Almudena Pano et Elisa Sartori, ont ensuite peint, durant deux semaines, la fresque sur un des murs de la cour de la prison de Dinant, le plus vieil établissement pénitentiaire de Belgique, mais également le plus petit de Wallonie, avec environ 60 détenus à ce jour.

La naissance de cette fresque, finalisée récemment, est le fruit d’une collaboration fructueuse entre les détenus, véritables protagonistes du projet, et le collectif artistique, ainsi que la direction de la prison, le Centre culturel de Dinant et le SPF Justice. Afin de faire le lien vers l’extérieur et de pouvoir faire découvrir ce travail porteur de sens, le projet prévoit la réalisation d'un documentaire. Des séquences ont été filmées par un vidéaste lors des ateliers et de la réalisation de la fresque. En parallèle, des photos des ateliers et des dessins réalisés par les détenus devraient prochainement faire l’objet d’une exposition.  

Les acteurs du projet

• Les détenus : imagination de la fresque ;
• Le collectif 10eme Arte : gestion des ateliers et réalisation de la fresque

10emearte@gmail.com | https://www.instagram.com/10eme_arte/ ;

• La direction de la prison : supervision et encadrement ;
• Le Centre culturel de Dinant : diffusion du documentaire et coordination générale ;
• Le SPF justice : suivi administratif et photographies durant les ateliers et la réalisation de la fresque.

Le massacre de Sovet en 1944, la nécropole mérovingienne de Fays-Achêne, les films que les Cinaciens ont vus au Caméo, une visite au cimetière d’Achêne, font partie des 8 textes des 174 pages du nouveau cahier du Royal Cercle Historique de Ciney.

Depuis peu, l’Athénée royal Jules Delot n’existe plus ! Il est devenu l’Athénée royal Meuse Condroz. Jean-Marc Gaspard présente Jules Delot qui y a exercé les fonctions de préfet des études de 1949 à 1957.

En recevant de la part du comité des fêtes de Fays-Achêne une belle vitrine où se trouvaient des objets recueillis lors des fouilles du site de la nécropole mérovingienne, Bernard Galet présente ce petit trésor et rappelle les fouilles qui ont mis à jour ces antiquités.

Léon Kéfer emmène les lecteurs dans les allées du cimetière d’Achêne afin de faire découvrir des œuvres de valeur.

Il y a 80 ans, nous vivions la libération tant attendue. Mais la région de Ciney a été délivrée dans le sang : plus de 40 martyrs à Pessoux, de nombreux résistants assassinés ou enlevés à Chevetogne, Montgauthier, Haversin, Jannée, Achêne et à Ciney. Amand Collard présente les massacres de Sovet où 14 civils et des résistants ont été assassinés. De nombreuses maisons et fermes ont été incendiées !

Dès le début de la guerre de 40-45, plusieurs Cinaciens ont rejoint l’Angleterre pour continuer le combat. Jules Cornil en présente 4 qui se sont retrouvés dans la Royal Air Force.

Yves du Parc Locmaria nous dévoile le journal de Michel-Edmond de Selys-Longchamps, un notable politicien et naturaliste qui épousa la fille de Jean-Baptiste d’Omalius d’Halloy. Ils seront collègues, tant au Sénat, qu’à l’Académie.

Franz Delieux, en feuilletant les carnets du Caméo, se remémore les films que les Cinaciens allaient voir dans les années 50, 60 et 70.

Enfin, David Delrée propose dans le coin en wallon, Por Lèye.

Voici la liste des points de vente dans l’entité de Ciney :  Planet Express, Papeterie Grégoire, Office du Tourisme, Centre Culturel, Sista Sista et Wama beef à Ciney, au 7 rue des Agauches à Braibant, au 28 de la rue du Tour de France à Chevetogne, au Magasin Louis Delhaize et chez Amand Collard à Haversin (amand.collard@skynet.be, 083.68.89.20 également pour les anciens numéros) et au magasin Supra à Leignon.

La liste des revues disponibles ainsi que les adresses des points de vente sont accessibles via http://www.haversin.eu/cineyhistoire.htm.

Moment important pour la confrérie cinacienne car 3 nouveaux aspirants ont été intronisés, ce qui permet de rajeunir un peu l’équipe de la société royale, de la rebooster et de maintenir son dynamisme autant en Belgique qu’à l’étranger !

Malgré la concurrence des élections européennes, fédérales et régionales, 50 confréries dont 2 suisses et 13 françaises étaient présentes dans les installations du Centre Culturel de Ciney pour y vivre une journée placée sous le signe de la convivialité, la gastronomie et l’amitié. Pour certains autres chapitres, ce nombre est plus élevé, comme l’an dernier où 62 confréries étaient présentes dont 23 non belges.

Le déroulement de la journée est toujours le même, mis à part l’arrivée plus tardive de certains, devoir électoral oblige: accueil des invités à la cafétaria du Centre Culturel, petit cortège escorté par la compagnie Saint-Sébastien des Arbalétriers de Ciney, chapitre et intronisations au théâtre communal et repas dans la salle polyvalente pour 250 convives concocté par le traiteur Stiénon.

Le chapitre a débuté par une dégustation du Maître des Brassins de la Chevetogne et du Maître de Gueule d’une tartinette élaborée au départ du Collégial suivie de l’interprétation de l’hymne à la Chevetogne sur l’air de la caissière du grand café. Comme à̀ chaque chapitre, les papas ont été fêtés, puisque sa date coïncide avec la fête des pères en Belgique !

Il s’en est suivi de la présentation de 3 aspirants, déjà bien présents aux activités de la confrérie :

• Jean-Claude Léonard, frère du maître du protocole, mécanicien de formation, qui peut s’adonner à sa passion pour les brocantes et les recherches historiques dont la généalogie depuis sa retraite.
• Bruno Doumont, fils du maître des traditions et petit-fils du 1^er Roy du Franc Thour, le bourgmestre Victor Barbeaux. Boucher de formation, il a gravi tous les échelons de la profession pour devenir superviseur de 12 boucheries du réseau Renmans.
• Johan Jacob, namurois d’origine, il est venu s’installer à Ciney en 2017. Jeune cheminot à la SNCB, il exerce le métier dangereux d’accompagnateur de train.

  

Sept personnalités ont été intronisés d’honneur :

• Jean-Marie Leboutte, agriculteur qui a diversifié ses activités à la Ferme de la Bourgade à Moressée. Il est un des producteurs de lait de la Coopérative fromagère du Condroz qui fournit le Collégial
• Corentin Wautelet, délégué commercial depuis 2019 de la brasserie des Fagnes à Mariembourg qui brasse la Chevetogne
• Jérôme Dormal, policier actif, est un des fondateurs de la Brasserie du Condroz aujourd’hui installée au château de Leignon. Il s’occupe de la commercialisation et des tâches administratives. Le Franc Thour distribue une de leurs bières, la Stoutuloos.
• Dimitri Godart, Cinacien, président de la Fédération Nationale des jeux de paume. La balle pelote vient d’être inscrite au patrimoine immatériel de la fédération Wallonie-Bruxelles.
• Pascal Loef, designer informatique pour les plus grands réalisateurs de cinéma. Depuis qu’il est venu se réfugier à Ciney à cause du Brexit, il a notamment travaillé pour la Petite Sirène de Disney et Wonka de la Warner.
• Carine Layen, couturière, qui réalise les travaux de couture des tenues de la confrérie.

Avant l’intronisation de 25 confrères d’honneur de membres de confréries gastronomiques non encore intronisées, Méline Leclercq des Arbalétriers de Ciney et Pascal Robyns, membre togé de la Royale Confrérie des Chauves de Belgique ont, comme toutes les personnes venues sur scène, pu déguster une Chevetogne et une tartinette avant de recevoir leur médaille. Un chèque de 350 euros a été remis à la Ridelle, service d’accompagnement en accueil de type familial installé à Ciney, agréé et subsidié par l’AViQ, branche handicap.

Petite surprise lors de la venue sur scène d’un représentant des 24 confréries sans intronisé, la présence de Jean-François Resch, de la confrérie de la Tripière d’or de Caen, venu à Ciney pour la 11^e fois qui a vécu le débarquement du 6 juin 1944 et qui a servi par la suite de guide sur ces lieux chargés d’histoire. Il a été évidemment ovationné !

La plupart des convives ont apprécié le menu concocté par le traiteur Luc Stiénon et son équipe pour son originalité notamment de son entrée et d'une souris d’agneau pour le plat principal. Pour la partie musicale, Jean-Claude Fosseprez et toute son équipe a, comme d’habitude, brillamment animé le repas.