C’est notamment en présence du chef de corps du Centre de Compétence et Mobilité et Distribution de Peutie, de nombreuses personnalités de la vie politique cinacienne et de quelques enfants que s’est déroulée la commémoration du 11 novembre au pied du monuments aux morts.
Pour Frédéric Deville, bourgmestre qui a d’abord rappelé ce qu’il s’est passé le 11 novembre 1918 à 11h, « commémorer, c’est se souvenir ensemble d’événements passés en tant qu’ils fondent une identité collective, un être ensemble et un rapport au monde. Les commémorations du centenaire de la fin de la 1ère guerre, en 2018, ont suscité une grande émotion populaire et ont été marquées par une grande ouverture médiatique. Comme il n’y a plus un seul témoin de cette immense catastrophe, ces commémorations ont été les dernières où des liens affectifs directs étaient présents. Or l’engouement du public s’enracine dans une large mesure dans ces mémoires familiales… Ce qui fait vivre une nation, ce sont ses valeurs morales qui ont soutenu ceux que nous honorons aujourd’hui, ceux qui se sont sacrifiés dans les combats où la nation et la démocratie étaient qui les avaient engagés. Dès la fin de la 1ère guerre, les tentatives pour bâtir une paix durable se sont multipliées, hélas, pas toujours été couronnées de succès. Il y a un an, on pouvait penser et espérer que la paix avait été retrouvée grâce notamment à une Europe plus forte. Aujourd’hui, nous devons déchanter, la guerre est à nouveau là, mais si elle ne nous concerne pas directement. Avec l’invasion russe, l’Europe est fragilisée. Quand nous réunirons-nous pour fêter la fin de ce conflit qui s’éternise ? Il faut retrouver cette joie de vivre à laquelle nous aspirons tous, et, qui a peut-être quitté certains d’entre nous, et on peut les comprendre en raison de ces crises successives qui nous agressent tous dans notre vie quotidienne. »
En fin de discours, le mayeur a remercié les porte-drapeaux et représentants de associations patriotiques, les musiciens et choristes, le personnel communal qui a préparé cette journée et le Franc Thour présent au Centre Culturel pour la partie apéritive.