Les membres de la confrérie hamoisienne ont, enfin, pu se retrouver après l’annulation de leurs deux derniers chapitres à cause de la pandémie. Le festin du Grand Bailli, qui a lieu habituellement en janvier, s’est déroulé le dernier dimanche de septembre à la salle de la Haie Jadot.
La vie des confréries n’est pas un long fleuve tranquille depuis mars de l’an dernier : plus de chapitres, plus de rencontres festives, plus d’activités ! Pour les membres de la Gatte d’or, la première activité s’est déroulée le 17 septembre dernier où ils ont servi les boissons lors d’un vernissage d’une exposition aux Ets Macors. Afin de ne pas attendre leur prochain chapitre du 18 septembre 2022 et pénaliser les nouveaux membres, Jean Didion, le Grand Bailli, était heureux de retrouver de manière conviviale tous ses amis de la confrérie pour un chapitre spécial lors du 23e festin qui porte son nom.
Cédric Bertrand, échevin des travaux de la commune de Hamois, n’a pas eu le temps de montrer tout ce qu’il pouvait faire pour la confrérie durant sa longue période d’apurdice . Il a été nommé compagnon aubergiste. Tellement heureux d’être présent, il a notamment déclaré : « de la symbolique caprine, j’en serais le chantre et vertueux défenseur avec obstination, joie et liberté. Compagnons, maîtres, baillis, je jure fidélité à Hubines et fais allégeance aux honorables desseins de la noble assemblée, ici, tenue. »
Etienne Misson, dont l’épouse fait déjà partie de la confrérie, amoureux de la bonne bière, des fêtes festives et des vieilles mécaniques, a été nommé apurdice et devra attendre moins d’un an pour être élever au rang de compagnon. Il n’a pas manquer de jurer de défendre en toute circonstance les us et les coutumes et les produits de la Gatte d’or : Hubinne vivra, Hubinne vaincra !
Annie Perat, entrée dans la confrérie en 2005 et épouse de Nicolas Ringlet, un des membres fondateurs, a été élevée au rang de Maître des Ripailles pour succéder à Monique Rolland, Maître de Gueule (le titre avait été adapté en son temps, exceptionnellement à la qualité du personnage).
Plusieurs membres de la confrérie ont été remerciés : Marc et Jean-Claude pour leurs 5 ans, Jean-Marie pour les 10 ans, Marguerite et Claudine pour leurs 15 ans et Pol Gillon pour ses 20 ans au sein de la confrérie.


Pour Guy Baivier, le Roy de la confrérie, « c’est la première fois que nous pouvons nous retrouver ensemble depuis mars 2020, 15 mois de séparation, d’isolement particulièrement insupportable pour nous qui avons fait de la convivialité notre façon de vivre quotidiennement ! Je suis ému et très heureux de vous revoir en ce jour où nous allons accueillir 3 nouveaux compagnons et un aspirant qui auront connu une entrée chaotique dans notre confrérie. »
Pour leur dévouement et les services rendus à la confrérie, Michel Gengoux, dont la carrière professionnelle a été entièrement consacrée au social vers les handicapés et les accidentés de la vie, Tanguy Van Den Abbeele, qui poursuit son apprentissage en restauration et jeune supporter de la confrérie et Roland Delatte, ancien membre de la confrérie des chauves ont été élever au rang de compagnon. Jean-Marie de Bruyn, qui a fait toute sa carrière comme enseignant à l’Institut Saint Joseph de Ciney et, qui en tant que correspondant local pour le groupe Sudpresse a toujours été présent lors des activités du Franc Thour, a été élevé au rang d’aspirant.