C’était en 2018 que la vénérable compagnie cinacienne avait organisé pour la dernière fois un tir national. Depuis, leur local s’est agrandi et permet désormais le tir à 10m. Des arbalétriers des 4 coins du pays ont rejoint la capitale du Condroz pour participer à l’avant-dernière manche du tir national.

Pour ceux qui l’ignorent, la compagnie arbalétrière de Ciney est le plus ancien groupe organisé de la ville. Elle est née en 1119 lorsque le Prince-Évêque de Liège Otbert a officialisé les compagnies armées chargées de défendre les bonnes villes de la principauté. La compagnie, dissoute par un décret des Révolutionnaires Français en 1795, s'est relevé de ses cendres en 1988 sous l'impulsion de Jean Mazy et Christian Carton sous le nom de Compagnie Saint Sébastien des Arbalétriers de Ciney. Si une petite pandémie et le décès de l’ancien président n’étaient pas venus perturber le programme bien établi, la compagnie aurait dû fêter le lundi de Pentecôte 2019 ses 900 ans et ses 30 ans de renaissance ! Hélas, la date de cet anniversaire n’est toujours pas connue !

Actuellement la Compagnie se compose d’une vingtaine de personnes, les deux derniers étant d’ailleurs de jeunes liégeois. Il est présidé par Martine Warnant, également trésorière, Paul Palmans en étant le vice-président et Marie-Pierre Martinez la secrétaire.
Comme leur local ne permettait pas le tir à 10m en 2018, le tir national avait été organisé à la salle polyvalente du Centre Culturel. Cette année, plus de problème, et, comme la météo était estivale, toute la partie festive pouvait se dérouler au dehors à deux pas du local. Comme, au mois de juin, les arbalétriers accompagnent leurs amis du Franc Thour, reprenant ainsi leur rôle de gendarmes (gens d'armes) qui étaient le leur au moyen âge pendant les foires, il était bien normal de voir le Franc Thour présent au tir national pour aider les arbalétriers. Lors du tir national, 3 disciplines du tir sportif à l’arbalète étaient proposées : le tir à 6m, celui à 10m direct et celui à 10m dioptre. Pour ceux qui participent au tir national, on tient compte des 5 meilleurs résultats des 7 tirs (le prochain et dernier rendez-vous se déroulera à Bruxelles). Auparavant les membres de compagnies d’arbalétriers affiliés à l’UNAB s’étaient retrouvés à Grez-Doiceau, Meer, Dinant, Eksel et Merksem.
La compagnie accueille volontiers les amateurs de tir et met gracieusement une arme à leur disposition pendant leur initiation. Ils se réunissent au local situé près du Centre Culturel tous les vendredis soirs dès 20 h. Pour tout renseignement sur les arbalétriers de Ciney, il suffit de prendre contact avec sa présidente (0478.92.80.95, martine.warnant@hotmail.com).

48 confréries, dont une seule française ont participé au 2e rendez-vous de la plus jeune confrérie namuroise. Pour comprendre l’origine de la confrérie, il faut savoir, que, jadis, sur les hauteurs de Dinant, s’étendaient des vergers à perte de vue. Le verger le plus connu à l’époque était propriété de la famille Materne dont il ne subsiste qu’un seul pommier dans le quartier de la Pommeraie. Sur l’autre rive de la Meuse, dans le quartier de Bonsecours, reste les Vergers et Ruchers Mosans de la famille Rommel (actuellement gérée par Olivier, trésorier de la confrérie). C’est sous l’impulsion d’Isabelle Vermeer que la confrérie a été créée en 2019.

La Grand-Maître, mieux connue dans la confrérie comme Pomme d’Happy, était particulièrement heureuse de voir autant de monde à la Balnéaire. Après avoir entonné l’hymne de la confrérie dont le refrain est « c’est l’confrérie des joyeuses pommes, allons Copères, à vot’santé. C’est l’confrérie des joyeuses pommes, allons Copères, il faut chanter, po, po, pommes. » Trois nouveaux personnes (Magali, Nathalie et Daniel) sont devenus pépins, tandis que Claudine a dû attendre 4 ans pour devenir Joyeuse Pommette sous le nom de Coxybelle, une nouvelle variété de Gembloux. Marc Navet, notamment dessinateur du logo de la confrérie a été désigné comme cueilleur d’honneur. Il a reçu une couque de Dinant, une médaille en bois, un diplôme (comme tous ceux qui seront intronisés) et une pommette. Un chèque de 500 euros a été remis à un représentant de l’ASBL Sans Famille de Sorinnes, un refuge pour animaux abandonnés.
