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Confréries - Page 8

  • Portes ouvertes de l’Association fromagère Collégiale

    C’est en présence des personnes qui ont participé à la campagne Prêt Coup de Pouce pour l’Association et de membres du Franc Thour que s’est déroulée une journée de visite dans les fermes du Sacré Cœur, Mars aux Frênes et de la Bourgade.

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    DSC_0013.jpegL'Association fromagère Collégiale, c'est l'histoire de 3 éleveurs (Emmanuel Samson, Luc Tasiaux et Jean-Marie Leboutte), de 2 transformateurs (Fabien Jacoby et Daniel Cloots) et du GAL (Nina Legros) qui ont réfléchi ensemble depuis 2 ans à développer une fromagerie commune en territoire Condroz-Famenne. Nina accompagne des éleveurs du territoire Condroz-Famenne depuis 2018, d’abord sur les questions d’autonomie alimentaire et ensuite, sur la valorisation du lait. Pour y arriver, ils se sont lancés dans la production du Collégiale de Ciney d’abord dans l'atelier partagé du Pôle fromager de l'EPASC à Ciney. Dans le but de produire plus de fromage, ils ont déménagé ensuite dans l'atelier de chez Luc et Christine Tasiaux à la Ferme du Sacré-Cœur à Natoye. Le Collégiale, une pâte mi cuite, type raclette à identité régionale avait été créé il y a quelques années au Pôle Fromager avec une recette bien précise. Cette recette a été reprise par l’Association fromagère en insistant sur une production d’un lait riche en protéine et en matière grasse. Sa fabrication suit le même cahier de charges que le Herve, le seul fromage belge à avoir obtenu une AOP.

    DSC_0011.jpegLuc Tasiaux, de la Ferme du Sacré Cœur à Natoye a accueilli les visiteurs pour leur départ de la journée : « je représente la 5e génération de cette ferme familiale, installé depuis 1999 d’abord avec mon papa. Dés le début, Christine et moi avions envie de transformer notre lait en élevant des bovins de la race Simmental, une race laitière de type mixte. Nous produisons entre 400 et 500.000 litres de lait par an. Nous élevons également des blancs bleus. Outre la production de beurre, yaourt, glace, fraises, fromages fermiers, nous nous avons ouvert notre propre boucherie depuis un mois. » Son atelier de transformation multi fonction a été agrandi pour y fabriquer le Collégial. L’extension de l’atelier de transformation de Natoye et la cave d’affinage ont pu être construites grâce aux sommes récoltées via la campagne Prêt Coup de Pouce.

    DSC_0015.jpegDeuxième étape chez Manu de la ferme Mars aux Frênes où a été installé cette année la cave d’affinage. Fabien Jacoby y travaille depuis avril 2 jours par semaine. Manu est installé dans cette ferme depuis 34 ans et son cheptel se compose de blanc bleu mixte et Simmental. Fabien a expliqué tout le lent processus de fabrication du Collégial : « 1 journée et demi de travail à partir de lait refroidi à 2 ou 3°, fabrication à Natoye à 34° puis 2 à 3 mois d’affinage sur planche de douglas (ce bois est respirant) avec au départ une vingtaine d’heures dans la saumure afin de former une croute au fromage pour sa conservation. » Fabien commence également à fabriquer des roues de 8 à 10 kg affinées plus longtemps. On y produit le Collégial, le Collégial en format raclette, le raclette oignon, le petit Doyen, un pâte non cuite et le petit dernier, le Vach'aufé, une pâte pressée mi cuite sous forme de pain.

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    DSC_0024.jpegDernière étape de la journée à la Ferme de la Bourgade à Moressée (Somme-Leuze) où Jean-Marie Leboutte explique sa philosophie de son travail : « je suis le plus jeune d’une famille de 8 enfants et ai repris la ferme familiale en 1996. Nous avons toujours vendu du beurre. Nous sommes passé au bio depuis 2016 et ouvert au tourisme en 2007. Notre cheptel est du blanc bleu mixte et toute notre production est transformée. Pour assurer l’avenir de notre agriculture, nous devons nous unir, le Collégial nous donne une identité de notre région. A terme, nous rêvons d’une AOP ! »

    La journée portes ouvertes s’est achevée par une dégustation de fromages autour d'un verre.

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    La présence de membres du Franc Thour s’explique par le fait que depuis peu, la confrérie cinacienne promotionne le Collégial et qu’il sera disponible lors de toutes les manifestations auquel elle participe comme la prochaine Saint Eloi, les Fééries, … Bientôt, on pourra affirmer que le Franc Thour est devenu une confrérie de terroir !

  • Les confréries et la ville de Ciney bien représentés lors de la fête du Roi à Peutie

    Depuis plus de 50 ans, les autorités communales et des membres des confréries cinaciennes sont invités à Peutie au repas de corps à l’occasion de la fête de la dynastie et assistent aux fastes de la compagnie.

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    Comme  chaque  année  à  la  mi-novembre,  les  militaires  de  l’Unité  de Transport de Bruxelles, filleule de la Ville de Ciney, organisent un repas de corps à l'occasion de la fête de la Dynastie. L’histoire a commencé au lendemain des Jeux sans Frontières où des liens d’amitié se sont établis entre la ville et l’unité du 72e bataillon de transport de Peutie alors commandé par le Colonel Simon. Jules Degrune, membre du Franc Thour, lui succéda. Depuis, des militaires du bataillon sont présents lors des cérémonies patriotiques à Ciney et intronisés d’honneur au Franc Thour et aux Gentes Dames. En 2002, le 72e est devenu l’UTB ou Unité de Transport et, depuis 2020, le Centre de Compétence, de Mobilité et de Distribution (CCMob&Dis) avec des antennes à Bruges, Beringen et Marche-en-Famenne. 

    DSC_0035.jpegLe CC Mob&Dis assure des services territoriaux basés sur trois piliers : la mobilité territoriale, la distribution et le stockage centralisés et le soutien à la gestion des véhicules commerciaux et des systèmes opérationnels avec contrats de réapprovisionnement en pièces détachées.

     

    DSC_0033.jpegPour la première fois, pas besoin de prendre sa voiture et d’aller à Vilvoorde au train, mais, comme le CCMob&Dis possède une antenne à Marche, un bus de l’armée attendait les Cinaciens sur le parking Roi Baudouin pour mener le groupe directement à la caserne de Peutie et pour le retour à Ciney !

    DSC_0040.jpegLa journée a débuté avec une parade militaire réglée au millimètre près dans un hangar très aéré (et à tous les vents, mais, le soleil était présent) avec la remise de décorations militaires à une trentaine d’officiers ou sous-officiers en témoignage de services rendus au pays : Croix de chevalier de l’ordre de la couronne, palmes d’or et d’argent de l’ordre de la couronne, médailles d’or de l’ordre de Léopold II, … Après un petit discours du Colonel Kurt Van Gyseghem , commandant de la caserne de Peutie où il n’a pas oublié de mentionner la présence des Cinaciens, séance photo puis départ, en car vers le mess pour le repas. Comme c’était la fête de la dynastie, il a débuté par un toast à la santé du Roi en disant « Vive le Roi, leve de Koning ! » et il a été donné lecture du message dans les deux langues adressé au souverain par le Centre de Compétence de Peutie. Entrée, buffet chaud et buffet de desserts (où le masque était obligatoire dans tous les déplacements) ont été très appréciés par la centaine de personnes présentes.

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  • 23e festin du Grand Bailli pour la confrérie de la Gatte d’or à Hamois

    Les membres de la confrérie hamoisienne ont, enfin, pu se retrouver après l’annulation de leurs deux derniers chapitres à cause de la pandémie. Le festin du Grand Bailli, qui a lieu habituellement en janvier, s’est déroulé le dernier dimanche de septembre à la salle de la Haie Jadot.

    DSC_0136.jpegLa vie des confréries n’est pas un long fleuve tranquille depuis mars de l’an dernier : plus de chapitres, plus de rencontres festives, plus d’activités ! Pour les membres de la Gatte d’or, la première activité s’est déroulée le 17 septembre dernier où ils ont servi les boissons lors d’un vernissage d’une exposition aux Ets Macors. Afin de ne pas attendre leur prochain chapitre  du 18 septembre 2022 et pénaliser les nouveaux membres, Jean Didion, le Grand Bailli, était heureux de retrouver de manière conviviale tous ses amis de la confrérie pour un chapitre spécial lors du 23e festin qui porte son nom.

    Cédric Bertrand, échevin des travaux de la commune de Hamois, n’a pas eu le temps de montrer tout ce qu’il pouvait faire pour la confrérie durant sa longue période d’apurdice . Il a été nommé compagnon aubergiste. Tellement heureux d’être présent, il a notamment déclaré : « de la symbolique caprine, j’en serais le chantre et vertueux défenseur avec obstination, joie et liberté. Compagnons, maîtres, baillis, je jure fidélité à Hubines et fais allégeance aux honorables desseins de la noble assemblée, ici, tenue. »

    Etienne Misson, dont l’épouse fait déjà partie de la confrérie, amoureux de la bonne bière, des fêtes festives et des vieilles mécaniques, a été nommé apurdice et devra attendre moins d’un an pour être élever au rang de compagnon. Il n’a pas manquer de jurer de défendre en toute circonstance les us et les coutumes et les produits de la Gatte d’or : Hubinne vivra, Hubinne vaincra !

    DSC_0137.jpegAnnie Perat, entrée dans la confrérie en 2005 et épouse de Nicolas Ringlet, un des membres fondateurs, a été élevée au rang de Maître des Ripailles pour succéder à Monique Rolland, Maître de Gueule (le titre avait été adapté en son temps, exceptionnellement à la qualité du personnage).

    Plusieurs membres de la confrérie ont été remerciés : Marc et Jean-Claude pour leurs 5 ans, Jean-Marie pour les 10 ans, Marguerite et Claudine pour leurs 15 ans et Pol Gillon pour ses 20 ans au sein de la confrérie.