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Economique - Page 14

  • Les Cinaciens invités à participer au développement commercial de leur ville !

    DSC_0110.jpgQuels commerces fréquentez-vous à Ciney ? Où avez-vous effectué vos derniers achats de vêtements/chaussures ? Comment jugez-vous de manière générale le centre-ville de Ciney ? Voici le type de questions qui sera posé aux clients cinaciens qui accepteront de répondre à une enquête en ligne destinée à (re)dynamiser Ciney.

     

    DSC_0132.jpgA Ciney, comme ailleurs, le commerce vit une période particulièrement compliquée. Comment redresser la situation ? Comment ramener des clients dans les magasins, et des commerçants dans les 60 cellules vides que compte Ciney mais aussi dans les villages ?

    La Ville de Ciney, consciente de cette problématique, prend les choses en mains et espère pouvoir répondre à ces questions, avec la participation des citoyens. En effet, grâce au soutien financier de la Province de Namur, UCM (Union des Classes Moyennes) en collaboration avec l’AMCV (Association du Management du Centre-Ville, bureau spécialisé et leader européen en gestion du centre-ville) va réaliser une étude commerciale sur "tout le territoire de Ciney-Ville", Biron y compris....

    DSC_0861.jpgCette enquête a pour but d'identifier le comportement et les attentes des consommateurs afin d’établir un diagnostic de la situation pour pouvoir ensuite faire naitre des pistes d’action.

     

    10 thèmes, 40 questions

    « Pour quelles raisons ne fréquentez-vous pas les commerces et/ou établissements HoReCa du centre-ville de Ciney ? De manière générale, comment jugez-vous le centre-ville de Ciney au niveau propreté, parking,... ? Où avez-vous effectué vos derniers achats « vêtements » ? Marche, Namur, Ciney,... ? ». C’est le type de questions posées dans cette enquête en ligne. Les Cinaciens, mais également les citoyens des communes avoisinantes sont invités à y répondre. L’objectif de ce diagnostic est de comprendre pour quelles raisons les clients font, ou ne font pas, leurs achats à Ciney.

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    En ligne

    L’enquête en ligne débutera le mercredi 2 juin, elle devrait durer un mois. Le questionnaire permet de prendre en compte les idées et remarques de chacun des répondants dans une dynamique participative. Rendez-vous sur la page Facebook « Ville de Ciney » et le site Internet www.ciney.be ou en cliquant sur le lien suivant http://bit.ly/Enquête-Ciney pour y répondre. Cela ne prend que quelques minutes. La Ville de Ciney invite les citoyens et les clients cinaciens à répondre à cette enquête qui débouchera sur un diagnostic commercial et des pistes d’action afin de dynamiser Ciney.

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    Commerces

    Les commerçants cinaciens seront également sondés au travers d’une enquête menée par UCM. Quelles sont leurs attentes politiques, commerciales ? Qu’attendent-ils de l’Association des commerçants ? Quels sont les secteurs d’activités manquants à Ciney ? Que faudrait-il mettre en place pour améliorer l’attractivité commerciale de la commune ?

    Pistes d'action

    C’est ensuite en compilant les résultats des deux enquêtes et du travail de terrain mené en parallèle qu’un diagnostic va être dressé. Les forces, les faiblesses et les opportunités seront identifiées. Des pistes d’action seront imaginées afin de renforcer ce qui fonctionne en termes de commerce à Ciney, des solutions seront mises en place pour améliorer les points faibles. Ces résultats, lorsqu’ils seront connus, seront rendus publics.

  • Malgré la pression et les menaces de la députation permanente, les agents du Domaine provincial ont laissé entrer le public sans payer !

    DSC_0030.jpegIl y a quelques mois, le Collège provincial a annoncé devant un personnel effondré la suppression d’une douzaine de services et la diète pour tous les autres au niveau des dépenses de fonctionnement. Pour les représentants syndicaux du personnel : «si le Collège provincial a supprimé des services et effectué des coupes sombres dans les moyens dévolus à son administration, les députés provinciaux n’ont pas diminué leur nombre (quand il y a 12 services de moins, il peut il y avoir un député de moins aussi), ils ne s’en sont pas pris à leurs cabinets pléthoriques (cinq collaborateurs par député) et ils ont chacun fait l’acquisition d’un nouveau véhicule de fonction ! Quant au Domaine de Chevetogne, qui avec ses 400.000 visiteurs annuels a largement convaincu le public de son utilité, il est obligé de retrouver dans ses budgets 300.000 euros par an et ce durant quatre ans. »

    DSC_0036.jpegLe Collège provincial a rencontré le personnel le 30 mars et à ce jour, pas la moindre proposition n’a été émise par le Collège Provincial à un personnel qui, malgré le COVID, a entretenu le Domaine jour après jour pour sauvegarder son outil de travail et le lieu de détente de tous ceux qui n’auront pas les moyens de prendre leurs vacances « au large ».

    Une action portes ouvertes était prévue le 1er mai dernier, mais, comme les prévisions climatiques n’étaient pas bonnes, elle s’est déroulée le jour de la Pentecôte. Les représentants de la CGSP étaient présents en grand nombre à l’entrée du domaine avant son ouverture afin de bien vérifier que les barrières permettaient de laisser entrer tous les visiteurs gratuitement. Une délégation de la députation permanente qui s’est rendue au Domaine n’a pu que constater le fait !

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    Pierre-Yves Dermargne, ministre fédéral et bourgmestre en titre de Rochefort et Frédéric Deville, bourgmestre de Ciney (le domaine se trouve à cheval sur les deux communes) étaient présents pour soutenir les travailleurs du Domaine qui ont peur qu’il soit vendu au privé !

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    DSC_0040.jpegDès 10h, toutes les équipes se sont mobilisées pour accueillir les visiteurs dans un esprit convivial et une ambiance récréative : stands, jeux et ateliers où les enfants étaient mis à l’honneur, mise en évidence de toutes les balades et des activités du domaine, aide pour le parking comme lors des grands événements, …

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    DSC_0038.jpegAinsi, tout en respectant la distanciation sociale et en étant masqué, un grand nombre de personnes qui n’étaient plus venues depuis longtemps ont été agréablement surpris de la qualité du travail du personnel. Ces derniers, comme les habitués étaient heureux de signer une pétition pour sauver le domaine et d’accepter qu’un autocollant soit apposé à l’arrière de leur voiture qui mentionnait et résumait la situation : « c’est nous Chevetogne, c’est vous aussi ! ».

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    Il est à espérer que la tension soit moins forte le vendredi 4 juin prochain, lors de l’inauguration officielle de zone humide réhabilitée !

  • Fournisseurs de l’Horeca : les pisciculteurs wallons aussi impactés par la crise !

    Les services opérationnels du Collège des Producteurs (dont voici un résumé) ont mis en place une enquête d’évaluation de l’impact de la crise pour le secteur aquacole wallon. Il en ressort une perte non négligeable de plus de 35% du chiffre d’affaires depuis octobre 2020 pour les producteurs qui travaillent comme fournisseurs de l’Horeca. De façon globale, le secteur essuie une perte de plus de 10% de chiffre d’affaires depuis mars 2020.

    Impact de la crise sur le secteur aquacole wallon pour l’année 2020

    Les impacts de la situation sanitaire ont été relativement variables en fonction des débouchés commerciaux des producteurs aquacoles wallons. Leurs principaux marchés sont les établissements Horeca ainsi que le monde de la pêche (repeuplements publics en rivière, repeuplements privés en rivière, repeuplements privés en étangs ainsi que la vente de vifs pour la pêche aux carnassiers), 2 secteurs d’activités particulièrement touchés par la crise cette année.

    Catastrophe pour les producteurs fournisseurs de l’Horeca et des grossistes

    Les producteurs de salmonidés (dénomination pour désigner les espèces de poissons comme la truite ou le saumon de fontaine) ont pour principal débouché les restaurateurs qui travaillent avec des produits locaux et de terroir, ou encore des grossistes. En effet, la truite wallonne représente moins de 0,5% de la consommation totale des Belges et elle est principalement consommée hors domicile (source : Collège des Producteurs). La fermeture de l’Horeca a donc entrainé des pertes variables : le déconfinement de l’été 2020 avait été très bon pour compenser les premières pertes, tandis que la saison haute en Ardenne pour l’automne-hiver a été catastrophique au niveau de la restauration. Depuis octobre 2020, le chiffre d’affaires perdu par ces producteurs est estimé à plus de 35%.

    Situation presque stabilisée pour la production des esturgeons

    En Wallonie, une entreprise est active dans la production de femelles esturgeon pour le caviar. Leurs activités ont connu une baisse importante durant le premier confinement, amenant à une perte de chiffre d’affaires de presque 100% en avril 2020. Depuis, on assiste à une reprise des commandes des restaurateurs qui optent davantage pour des contenants de 30gr mieux adaptés aux formules de « take away », ce qui est presque venu rééquilibrer les pertes du premier semestre 2020.

    Le succès des poissons à destination des repeuplements privés et publics

    Pour les producteurs qui livrent des salmonidés afin de repeupler les rivières et les étangs, 2020 a par ailleurs été plutôt signe d’une augmentation du chiffre d’affaires de près de 10%. Ceci s’explique par le succès remporté par la pêche de loisir durant l’été dernier, - avec +30% de permis de pêche vendus par rapport à 2019-, et par conséquent de l’augmentation des commandes de poissons de la part des sociétés de pêche et propriétaires d’étangs.

    Grosses pertes pour les vifs de pêche

    Les producteurs de vifs de pêche fournissent en fait des poissons vivants à destination des amateurs de pêche dite « au vif » : une activité de moins en moins pratiquée chez nous mais pour laquelle il existe une demande plus importante en France, principal client des producteurs wallons. Avec la fermeture des magasins d’articles de pêche en 2020, les producteurs actifs dans cette diversification ont rencontré plus de 35% de pertes, accompagnées d’un gaspillage des poissons compte tenu leur taille devenue non-commercialisable.

    Des ajustements souhaitables en termes de mesures de soutien au secteur

    Pour faire face à ces pertes de revenu significatives, les aides proposées ne répondent que partiellement à la situation des producteurs aquacoles. 

    Concrètement, le droit-passerelle n’était pas applicable pour la majorité des piscicultures : ces dernières étant gérées à titre d’activité complémentaire, elles ne permettent pas de générer le revenu minimum nécessaire à l’octroi de ce droit. Quant aux indemnités compensatoires wallonnes, si le code NACE des pisciculteurs ne permet pas actuellement d’en percevoir (puisque celles-ci sont accordées aux entreprises obligatoirement fermées sur décision du Comité de concertation), les producteurs attendent avec impatience le lancement de l’indemnité destinée aux secteurs actifs dans le B2B, comme par exemple, les fournisseurs de l’Horeca.

    Chaque consommateur peut agir !

    Pour les consom’acteurs qui le souhaitent, la plupart des producteurs de truites travaillent surcommande en vente directe. La liste des producteurs wallons est disponible sur le site de l’Agence wallonne pour la promotion d’une agriculture de qualité (Apaq-W) : www.apaqw.be/poissonduterroir

    A propos du secteur aquacole wallon

    Le secteur aquacole wallon est caractérisé par une quarantaine de sites de production, totalisant approximativement 10.000.000 € de chiffre d’affaires. Sur cette quarantaine de sites, la moitié est composée de petites piscicultures de salmonidés gérées à temps partiel. Il y a aussi trois unités importantes d’importation et d’affinage de truites ainsi qu’une unité d’envergure en circuit fermé pour la production d’esturgeons à caviar. La production totale se compose approximativement de 200 tonnes de salmonidés, 80 t d’esturgeons, 40 t de poissons blancs ainsi qu’une importation de plus de 1000 t de salmonidés pour l’affinage, la transformation et des repeuplements dans les pêcheries et étangs de pêche ou d’agrément privés.

    Si le nombre total n’est que de 42 piscicultures en Wallonie, le secteur de la transformation du poisson compte 16 entreprises qui totalisent environ 200 emplois directs.