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Hamois - Page 13

  • Les Z’accroz du Condroz remportent le concours de recettes régionales organisé par les 2 GAL

    Dix membres du jury, 16 candidats pour un concours de recettes à base de 5 aliments produits dans le Cœur du Condroz lors d’un événement qui s’est déroulé à la Ferme d’Achêne en vue de choisir la recette emblématique du terroir.

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    DSC_0714.jpegLes GAL Condroz-Famenne et Pays des Tiges et Chavées ont organisé cet événement, en partenariat avec l’épicerie sociale La Carotte Bavarde, le Conseil de Politique Alimentaire, les producteurs locaux et toute une série d’associations implantées sur les communes d’Assesse, Ciney, Gesves, Hamois, Havelange, Ohey et Somme-Leuze. L’idée de ce concours vient de Nina et Morgane, deux chargées de mission qui ont eu envie de mettre en valeur la filière agricole du Cœur du Condroz. Pour ce concours, elles ont pu obtenir un subside provincial.

    DSC_0712.jpegPour élaborer la recette, il fallait mettre à l’honneur 5 aliments sur lesquels travaillent collectivement des agriculteurs de la région Cœur de Condroz tels que :

    - la farine Au Cœur Du Pain

    - les pommes

    - les courges

    - le fromage le Collégial de Ciney et la viande bovine.

    DSC_0710.jpegPendant qu’en cuisine les 16 candidats préparaient leurs recettes (coup de chapeau à Xavier Sohet, reconverti en animateur au four et au moulin !), un show cooking et diverses animations autour des produits locaux se déroulaient à différents endroits de la Ferme d’Achêne: dégustation de Collégial, animation autour des courges, dégustation de viande de différentes races bovines au barbecue, animation autour de la farine Au Cœur du Pain et animations pour les enfants (atelier culinaire autour de la pomme, jeux autour de l’alimentation, coloriages,…).

    Les équipes des 2 GAL étaient bien présentes pour l’animation autour de Xavier et Valérie.

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    Voici les 3 lauréats qui ont remporté des bons cadeaux à valoir en Condroz :

    1. Les Z'accroz du Condroz constitué d’un groupe d’amis de Florée autour de Pascal Marcin: poire de BBB de la Ferme de Corioule, croquette de fromage Collégial et déclinaison de courges de Florée.
    2. Les Givrés : le burn out

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    3. Pierre Ninane : le Parmentier des Condruzes

    La remise des prix s’est déroulée en présence d’un nombreux public de curieux, de représentants communaux des 7 communes ainsi que des administrateurs des deux GAL. Par la suite, un livre illustré reprenant les recettes qui ont participé à ce concours devrait voir le jour !

  • La foule, toutes générations confondues, était présente à la commémoration du 11 novembre à Hamois

    A la différence du Relais Sacré, la météo était particulièrement favorable pour la venue de nombreuses familles avec leurs enfants ou petits enfants pour vivre devant le monument aux morts de Hamois la cérémonie de commémoration de l'armistice du 11 novembre 1918

    Jacques de Cartier d’Yves et Alain Piette, de la Maison de la Mémoire de Hamois se sont relayés au pied du monument pour l’animation de la commémoration. La cordiale bienvenue a notamment été exprimée aux enfants des écoles communales: « nous associons à cet hommage toutes les victimes civiles et militaires de la Deuxième Guerre mondiale, déclenchée 20 ans après la fin de la Première, par esprit de revanche et dictée par les idées nationalistes, fascistes et nazies. Nous avons enfin une pensée particulière pour les 252 Belges qui sont morts au service de la Paix depuis 1945. Nous ne pouvons pas ne pas réfléchir à la folie des hommes qui cause encore tant de guerres et de conflits sur notre terre… »

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    Avant le discours de la bourgmestre, L’enfant est mort, un poème d’André Chédid a été lu par Alain Piette. Voici l’intégralité du discours de Valérie Warzée Caverenne :

     

    « Pour un belge sur trois, la Belgique n’est pas une démocratie ». Ainsi titrait récemment un magazine. Selon cette enquête, plus de 50% des sondés pensent également que « le pouvoir doit être exercé par un leader fort, sans l’influence d’un parlement ». Un constat interpellant qui fait offense à la mémoire de nos héros tombés pour la patrie. Ceci à la veille d’une année particulière où nous serons amenés à nous rendre aux urnes en juin pour élire nos représentants au fédéral, à la région et à l’Europe ainsi qu’en octobre pour les élections communales et provinciales.

    La complexité des institutions de notre pays jouent certainement un rôle non négligeable dans la perception par les citoyens de la politique. Il est dès lors essentiel de rappeler les valeurs démocratiques que nos parents, grands-parents, hommes et femmes de nos villages et d’ailleurs ont défendues durant les deux conflits mondiaux du siècle passé. L’élection des représentants par les citoyens, la liberté d’expression et d’association ou encore l’égalité des droits sont autant de privations qu’ils ont connues et pour lesquelles ils ont pris les armes au péril de leur vie. Se rappeler notre histoire pour ne pas la revivre, c’est aussi sensibiliser à la non-violence, au respect d’autrui, à la tolérance et à la solidarité.

    D’ici quelques semaines, la Belgique prendra la présidence européenne. Cette institution, dont elle est pays fondateur, fut créée initialement pour garantir la paix sur le continent. Aujourd’hui, le défi de taille à relever durant le mandat belge est notamment de promouvoir la collaboration entre les États membres avec pour objectif de renforcer l'Union européenne (UE) gage de stabilité pour nos pays occidentaux.

    En ce 11 novembre, jour de commémoration de l’armistice signé afin de faire cesser les terribles combats de la première Guerre mondiale qui firent 10 millions de morts, nos pensées se tournent vers toutes les victimes civiles et militaires des conflits passés et actuels avec l’espoir d’un avenir serein où le combat pour l’égalité, la lutte contre le racisme et la discrimination seront gagnés.

    Je tiens à remercier tous ceux qui ont participé à la préparation de cette commémoration et vous tous ici présents. Merci à Jacques, Alain, l’abbé Jean Urbain, à la chorale et au Directeur de l’école de Hamois ainsi qu’à toute son équipe et aux élèves. Merci à la confrérie de la Gatte d’Or qui nous servira dans quelques instants le verre de l’amitié et au service travaux pour la préparation des lieux.

    Les cérémonies qui se tiennent en ce mois de novembre nous permettent de transmettre la mémoire et de rendre hommage à ceux et celles qui se sont battus pour défendre notre pays et nos libertés. N’oublions jamais que ces acquis ne sont pas inébranlables et encourageons nos dirigeants à travailler ensemble pour construire un avenir qui a pour racine le passé !

    Vive la Belgique, Vive le Roi,

    Il s’en est suivi de l’appel aux morts suivi d’une minute de silence

    "Ils se sont battus ou ont été déportés, résistant à l'occupant allemand. Certains sont morts pour que nous puissions vivre libres en Belgique aujourd'hui". Leurs 213 noms sont gravés dans la pierre des monuments de nos villages pour que, jamais, ils ne tombent dans l'oubli…

    Quand vous rentrerez chez vous, dites-leur de notre part : « pour votre futur, nous avons donné notre présent » (John Maxwell Edmunds – 1916). A leur mémoire, nous respectons maintenant une minute de silence.

    Après la sonnerie du Last Post, Diego Lenoir , élève de la classe de 6e primaire de l’école communale de Hamois a lu le poème Après la pluie de Gianni Rodari, poète italien. Ensuite, Ludovic Hermal, directeur de l’école communale de Hamois a donné lecture du poème Offrons le globe aux enfants de Nazim Kikmat, poète turc.

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    Des fleurs ont ensuite été déposées par la Bourgmestre, accompagnée du lieutenant général en retraite Jean-Marie Jockin, Aide-de-Camp honoraire du Roi.

    Pour clôturer la cérémonie la Brabançonne a été reprise par les écoliers présents. Après la cérémonie, chacun était invité à rejoindre la Maison des Jeunes pour le verre de l’amitié, servi par la confrérie de la Gatte d’Or.

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  • L’ombre d’une racine, le premier roman du Scyoux François Degrande

    L’an dernier, nous avons pu faire connaissance avec le poète, l’écrivain, le musicien et le prof d’espagnol et de français à St Jo à Ciney. Il y a un mois, sort son premier roman, inspiré par une double tragédie qui s’est déroulée sur la côte de la Mort en Galice et le naufrage du Prestige qui y sombrait il y a 21 ans !

    Quel parcours pour François Degrande depuis sa naissance en 1982 à Hemptinne, son immersion en espagnol à 16 ans à Bilbao, son travail de doctorat sur les lettres argentines à 24 ans, la découverte de sa pampa et de sa musique jusqu’à ce qu’il devienne un vrai Scyoux depuis plus de 5 ans en découvrant un petit paradis sur terre dont l’arrière donne sur le sud et les premiers écoulements  du Bocq depuis sa source à deux pas de sa maison.

    thumbnail_François Degrande .jpgEn enseignant à Saint Joseph, il a fait connaissance avec Claude Donnay auteur et éditeur (Bleu d'encre) qui a édité deux de ses recueils de poésie. Mais, c’est chez M.E.O. à Bruxelles que L'ombre d'une racine paraît officiellement le jeudi 5 octobre, avec, évidemment, l’encouragement et le soutien total de Claude qui a déclaré après s’être régalé de sa lecture  «François signe une véritable performance littéraire, surtout quand on parle d'un premier roman. C’est une réussite tant au niveau de la construction romanesque, très élaborée, que de la langue. Le lecteur est emporté et en même temps bercé par la musique des mots. Je pense que ce n'est pas un roman « page turner », même s'il y a du suspense, mais un roman, dont on se délecte et qu'on aura probablement envie de relire un jour ou l'autre. »

    L’ombre d’une racine, le premier roman de François Degrande3.jpgPour l’intrigue du roman, la voici en quelques lignes: Santos, qui enseigne la littérature classique à l’université, vit sur la côte de Galice avec Lucia, thérapeute pour enfants. Anarchiste, alcoolique et pourfendeur des séquelles du franquisme, il n’est pas bien vu par la Guardia Civil. Tout bascule avec le naufrage du Prestige et son travail de volontaire pour lutter contre la marée noire jusqu’au moment où il découvre un chien et un bébé abandonné dans un couffin qu’il n’arrive pas à remettre à la famille et aux autorités. Laissez-vous emporter par la magie de sa prose sur 236 pages, entre les méandres de rêves et réalités, avec un Santos s’identifiant à Don Quichotte de la Mancha ! Son roman a été publié avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles ainsi que le fond national de la littérature. Il fait partie de la campagne Lisez-vous le belge ? de ce mois de novembre.

    Non content d’écrire et de chanter, François Degrande est présent depuis l’an dernier à l’émission littéraire Toutimus sur Matélé et organise avec son complice Olivier Terwagne des concerts culinaires dénommés Odes à Bacchus. Les derniers concerts se sont déroulés sur le Mouche le long de la Meuse à Dinant et, à deux pas de chez lui en l’église de Scy.

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    Pour ceux qui désirent rencontrer François Degrande dans la région, il sera présent le vendredi 17 novembre à l’Espace Comtal, situé au n°1 de la rue du Relais à Emptinne, à côté des bureaux de l’administration communale de Hamois. Un café littéraire sur l’auteur hamoisien et son roman débutera à 19h30. Pour contacter François Degrande, un courriel, francoisdegrande@hotmail.com ou sa page Facebook.