Ce dimanche 25 août, à l’occasion du 80e anniversaire de la bataille de Jannée et de la libération de la ville de Ciney, le carnet de campagne des 100 jours du Maquis de Charles-Joseph Bodart, Commandant du Groupe A, secteur 5 de la zone V réédité, a été vendu en prévente avant et après la cérémonie officielle. De nouvelles photos et publications de documents inédits sont présents dans cette 4e édition et 3e réédition.

Michel Bourdeau, Alain Piette et Guillaume Sebille ont passé, sans compter, de nombreuses heures de recherche pour que cette réédition soit la plus complète possible. Ces recherches n’ont pas toujours été aisées ! La preuve, en essayant de rédiger la bibliographie de Charles Bodart né à Rochefort, problème, rien de concordait avec ce qui était connu de lui ! Il a suffi de préciser sa date de naissance et bingo, tout s’est ouvert car il existait bien deux Charles Bodart, militaires et nés à Rochefort ! Autre trouvaille, très importante pour les habitants de Pessoux : un document disculpant l’Armée Secrète de la rafle de Pessoux a été trouvé qui montre que les Allemands considéraient Pessoux comme un repaire de résistants dès avril 1944, donc bien avant le jour de la rafle !
Comme le souligne Alain Piette, de la Maison de la Mémoire de Hamois : espérons que la récente mise au jour de ce document, tardive, mais indispensable, permettra enfin d’apaiser l’inutile et injuste querelle entre certaines familles de Pessoux et celles résistants A.S.
Pour ceux qui l’ignorent et pourront le découvrir en lisant l’ouvrage, le Groupe A du Secteur 5 de la Zone V est à peu près le seul à avoir possédé, sous l’occupation, en plein bois, une organisation militaire effective basée sur la motorisation. Ce groupe a vécu et agi en unité combattante et organisée et fit campagne dans les bois du Condroz et des Ardennes pendant les cent jours qui précèdent la libération. Son organisation spéciale le dirigea vers une formule d’action qui lui fut propre et qui toucha tous les domaines de l’activité de la résistance, depuis la diffusion de tracts en allemand jusqu’au combat délibéré. Grâce à sa motorisation, il agit parfois simultanément en plusieurs endroits distants de 50 km les uns des autres. Il fut le seul à soutenir une attaque en sous-bois d’un effectif de 2.500 SS et à en sortir vainqueur, en infligeant à l’ennemi des pertes se chiffrant à 187 hommes ! C’est lui également qui a à son actif le fameux sabotage du tunnel d’Yvoir-Spontin.

Un glossaire, rédigé par Alain Piette a été ajouté à cette réédition afin de comprendre bon nombre d’abréviations et de mots allemands. Claude Clarembaux, président de la RFAS de Ciney dédie cette réédition à son prédécesseur Guy Degrune et rend hommage à tous les héros de ce maquis.
Au prix de 20 euros, le livre, édité chez Vezham, de 210 pages, peut être acheté actuellement à la maison du tourisme Condroz-Famenne sur la place Monseu ou chez Vinciane Grégoire à la papeterie Grégoire en centre-ville.



Pour les 12 à 16 ans, le thème était Teste tes limites avec une initiation au tir à l’arbalète à Ciney, la découverte d’Xtrem Fitness à Ciney, l’apprentissage de danses acrobatiques avec le club de danse de Ciney, l’orientation à la chasse Totemus à la citadelle de Namur et la découverte de la spéléo dans une remorque spécialement aménagée avec pas moins de 27 mètres à parcourir.
Frédérique Lesuisse, coordinatrice de la Régie des Sports, coordonnait les 6 semaines de stages sportifs, assistée par Justine, Bruno, l’homme à tout faire de la RCA, Savine du badminton, dans le rôle de Nounou et pour la dernière semaine, de Nathalie, Salamé, Gabrielle, Justine et de Guillaume.


Avant le début des jeux, Frédéric Deville a rappelé que les jeux de la vache fêtent leur 10e anniversaire : au cours des 9 premières éditions, 117 jeux différents ont été proposés. Cela donne la difficulté que le comité a eu pour choisir un best off des meilleurs jeux ! Plus de 4.000 participants se sont affrontés depuis la création des jeux de la vache ! Comme pour les autres éditions, la piscine et la piste d’obstacle gonflable ont été beaucoup utilisées ainsi que les brouettes, pour le plus grand plaisir des spectateurs neutres. Comme à chaque fois, il fallait donc se mouiller, au sens propre et au sens figuré.


