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Hamois - Page 14

  • L’ombre d’une racine, le premier roman du Scyoux François Degrande

    L’an dernier, nous avons pu faire connaissance avec le poète, l’écrivain, le musicien et le prof d’espagnol et de français à St Jo à Ciney. Il y a un mois, sort son premier roman, inspiré par une double tragédie qui s’est déroulée sur la côte de la Mort en Galice et le naufrage du Prestige qui y sombrait il y a 21 ans !

    Quel parcours pour François Degrande depuis sa naissance en 1982 à Hemptinne, son immersion en espagnol à 16 ans à Bilbao, son travail de doctorat sur les lettres argentines à 24 ans, la découverte de sa pampa et de sa musique jusqu’à ce qu’il devienne un vrai Scyoux depuis plus de 5 ans en découvrant un petit paradis sur terre dont l’arrière donne sur le sud et les premiers écoulements  du Bocq depuis sa source à deux pas de sa maison.

    thumbnail_François Degrande .jpgEn enseignant à Saint Joseph, il a fait connaissance avec Claude Donnay auteur et éditeur (Bleu d'encre) qui a édité deux de ses recueils de poésie. Mais, c’est chez M.E.O. à Bruxelles que L'ombre d'une racine paraît officiellement le jeudi 5 octobre, avec, évidemment, l’encouragement et le soutien total de Claude qui a déclaré après s’être régalé de sa lecture  «François signe une véritable performance littéraire, surtout quand on parle d'un premier roman. C’est une réussite tant au niveau de la construction romanesque, très élaborée, que de la langue. Le lecteur est emporté et en même temps bercé par la musique des mots. Je pense que ce n'est pas un roman « page turner », même s'il y a du suspense, mais un roman, dont on se délecte et qu'on aura probablement envie de relire un jour ou l'autre. »

    L’ombre d’une racine, le premier roman de François Degrande3.jpgPour l’intrigue du roman, la voici en quelques lignes: Santos, qui enseigne la littérature classique à l’université, vit sur la côte de Galice avec Lucia, thérapeute pour enfants. Anarchiste, alcoolique et pourfendeur des séquelles du franquisme, il n’est pas bien vu par la Guardia Civil. Tout bascule avec le naufrage du Prestige et son travail de volontaire pour lutter contre la marée noire jusqu’au moment où il découvre un chien et un bébé abandonné dans un couffin qu’il n’arrive pas à remettre à la famille et aux autorités. Laissez-vous emporter par la magie de sa prose sur 236 pages, entre les méandres de rêves et réalités, avec un Santos s’identifiant à Don Quichotte de la Mancha ! Son roman a été publié avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles ainsi que le fond national de la littérature. Il fait partie de la campagne Lisez-vous le belge ? de ce mois de novembre.

    Non content d’écrire et de chanter, François Degrande est présent depuis l’an dernier à l’émission littéraire Toutimus sur Matélé et organise avec son complice Olivier Terwagne des concerts culinaires dénommés Odes à Bacchus. Les derniers concerts se sont déroulés sur le Mouche le long de la Meuse à Dinant et, à deux pas de chez lui en l’église de Scy.

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    Pour ceux qui désirent rencontrer François Degrande dans la région, il sera présent le vendredi 17 novembre à l’Espace Comtal, situé au n°1 de la rue du Relais à Emptinne, à côté des bureaux de l’administration communale de Hamois. Un café littéraire sur l’auteur hamoisien et son roman débutera à 19h30. Pour contacter François Degrande, un courriel, francoisdegrande@hotmail.com ou sa page Facebook.

  • Vieilles oui, angéliques non ! un premier roman de Sophie Wilmotte de Hamois

    Infirmière à Namur, Sophie a utilisé des moments de garde pour écrire avec humour et tendresse sur la vieillesse, transformé en 2 ans en un roman de 224 pages. Encouragée par sa famille, il lui faudra 2 ans pour trouver une maison d’édition chez ASBL Chloé des Lys.

    Sophie Wilmotte est née à Genval, cadette de son frère en juillet 1975, son papa étant d’origine d’Assesse. Elle est joyeuse, drôle, râleuse, exigeante, créative, maniaque, imaginative, organisée, obstinée, chiante, capricieuse, bavarde et hyperactive. Elle a entrepris des études d’infirmière, parce qu’elle aime les contacts humains. Spécialisée en santé mentale et psychiatrie, elle aime à parler de son métier en toute simplicité et avec beaucoup d’humour. Il y a un peu plus de 20 ans, elle part s’installer dans le Condroz à Hamois avec son mari. Deux enfants en naîtront. Elle est déjà bien intégrée dans le village pour y avoir donné des cours de scrapbooking (scraphamois ) il y a une dizaine d’années à l’OCTC.

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    Quelques mots sur le roman

    DSC_0696.jpegDans la maison de repos Le dernier printemps, Josephine, une vieille dame de caractère, raconte avec humour et transparence les aléas physiques et psychologiques de la vieillesse. Elle détaille son environnement morose et pathétique. Sa vraie histoire commence au moment où elle fait la rencontre de trois autres femmes aux antipodes de sa personnalité. Louise, gracieuse et sophistiquée. Maria, douce et réservée. Et enfin Thaïs, hippie et joviale. A quatre, elles s’enivrent, fument du cannabis, fuguent, s’organisent, s’éclatent… Elles cultivent d’ailleurs leur propre production de cannabis dans les caves de l’établissement. La directrice, Madame Vieilledent est abominable. Elle impose des règles strictes et infondées toute l’année. Le quatuor décide donc de ne pas perdre de temps pour profiter de celui qu’il leur reste. Et pour cela elles élaborent leurs petites vies rien qu’à elles, les activités avilissantes proposées étant très loin d’être la panacée …

    « J’aime la vieillesse pour sa sagesse, mais aussi pour tous ces côtés plus affirmés et tellement moins retenus qui lui donne un goût de douce folie » nous a confié  Sophie Wilmotte.

    Pour plus de détails sur le roman et la maison d’édition, cliquez sur https://www.editionschloedeslys.be. Si vous voulez prendre contact avec l’autrice, wilmotte.sophie@hotmail.com et 0477.39.81.00.

  • 24e chapitre de la confrérie gastronomique de la Gatte d’or de Hamois

    Comme d’habitude, le 3e dimanche de septembre était réservé dans le quartier hamoisien de Hubinne au chapitre de la confrérie locale. Deux nouveaux compagnons et deux nouveaux appurdices avec un déroulement de la journée immuable depuis des années !

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    C’est en présence de membres de 17 confréries gastronomiques (dont 2 de France et 10 namuroises), des échevins Pierre-Henri Roland et Anne-Laure Grotz que s’est déroulé le 24e chapitre de la Gatte d’or de manière identique aux précédentes éditions : accueil à l’OCT, cortège vers la salle des fanfares, chapitre en cette salle, retour pour l’apéro à l’OCT et banquet de clôture à Ciney Expo mis en œuvre par Jean-Luc Henry et Sébastien Pyck.

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    DSC_0632.jpegGaby Labar, Grand Bailli, a souhaité la bienvenue à toutes et tous : «merci pour votre présence. Bonne humeur, humour, gastronomie, . seront bien présents ce dimanche. Une pensée à tous ceux qui souffrent ou ont souffert avec cette folie humaine, la canicule, les tremblements de terre, … » Après avoir rappelé l’historique de la confrérie, il était désolé de constater qu’il était toujours impossible d’organiser le chapitre en la chapelle d’Hubinne depuis 2010 : «nous gardons un petit espoir d’y revenir ! » Avant de passer aux intronisations de 14 membres des confréries présentes, avec Marc Derroitte, maître du protocole, il a évoqué les activités annuelles de la confrérie : festin du Grand Bailli en janvier, repas de la paella et du couscous avec à chaque fois une centaine d’invités, présence de la confrérie aux événements de la commune pour servir l’apéritif au Beau Vélo des saveurs en juin (plus de 1.000 cyclistes, 21e ronde des Saveurs avec 850 participants et voyage en Bretagne avec la confrérie. Jean-Marie Jockin, maître houblonnier a pu déguster la nouvelle cuvée de la Gatte d’or en déclarant: « sa robe est voluptueuse, le crépitement de sa mousse est envoûtante et son parfum séduisant, elle est goûteuse et rafraîchissante ! »

    DSC_0634.jpegCédric Famerée de Schaltin, professeur aux Forges à Ciney et entrepreneur de parcs et jardins ainsi que Frédéric Marchal, entrepreneur au zoning d’Assesse, après un an comme appurdice sont devenus respectivement compagnon cervoisier et compagnon mercier.

    Jérôme Verdin, de Hamois, ingénieur commercial de formation et ancien enseignant ainsi que Jonathan Dachelet, gérant de Dachelet Global Energy de Natoye sont devenus appurdices. Ils ont reçu la médaille, la cape et l’épitoge de leur appartenance à la confrérie. Didier Deweer, de Natoye, qui prépare avec son épouse les repas du couscous et de la paella ainsi que l’étape poisson de la Ronde a été intronisé membre d’honneur de la confrérie.

    DSC_0637.jpegUn chèque de 1.000 euros a été remis entre les mains de Colin Lagasse, président du comité des parents de l’école communale de Hamois pour leur aide à la Ronde des Saveurs ainsi qu’au Rotary Club de Ciney partenaire du Beau Vélo (350 euros).

    Pour clore le chapitre, tout le monde s’est levé et a chanté Li Bia Bouquet. Auparavant, Dominique Mahy, compagnon ménestrel a interprété la complainte de Pierre et Jean, chant emblématique de la confrérie.