Après 12 ans d’absence, le Concours pour Jeunes Saxophonistes était de retour à Dinant ! Une édition 2025 marquée par une excellente ambiance, des performances de très haut niveau et des moments forts en émotion.
Les épreuves s’étalaient sur les 2 premiers week-ends de mars, et les participants (68 candidats solistes âgés entre 7 et 19 ans), venus de toute la Belgique et du Grand-Duché de Luxembourg, ont interprété avec brio des œuvres variées, alliant maîtrise technique et émotion musicale. Les jurés et professeurs n’ont pas manqué de souligner la qualité des performances, mais surtout l’évolution impressionnante des jeunes talents. Des moments d’émotion pure ont été vécus sur scène, notamment lors des remises de prix, où certaines larmes ont coulé, témoignant de la fierté et du parcours accompli.
Ce concours n’a pas seulement permis de révéler des talents, mais aussi de renforcer le lien entre les générations de musiciens : l'occasion de se rencontrer, d'échanger et de partager leur passion commune dans un cadre enchanteur. Chaque soir, le public a également pu profiter de plusieurs concerts mémorables d’ensembles de saxophonistes d'exception, clôturant les journées sur une note joyeuse et festive avant les cérémonies de remise des prix.
"Être à Dinant, le berceau du saxophone, a ajouté une dimension particulière à cet événement. C'est un honneur d'être ici, et de voir ces jeunes musiciens porter haut la flamme de l'instrument", ont déclaré les organisateurs du concours. Les lauréats, comme les participants, repartiront avec de précieux souvenirs, des rencontres enrichissantes et, sans doute, une forte motivation pour la suite de leur parcours musical. L’avenir du saxophone est assurément entre de bonnes mains !
Lauréats et finalistes par catégories :
Catégorie PREPARATOIRE (max. 10 ans)
Epreuve le samedi 8 mars :
1er lauréat : Wout FONTEYN (BE)
2 e lauréat : Wietse SCHUURMANS (BE)
3 e lauréat : Leo PANG (LU)
Prix du compositeur : Leo PANG (LU)

Catégorie INFERIEUR (max. 13 ans)
Epreuve éliminatoire le dimanche 2 mars, épreuve finale le samedi 8 mars :
Finalistes : Philéas CHERON (BE) ; Kato DALEMANS (BE) ; Abel DELSAUT (LU) ; Noah DJEUTEU (BE) ; Coline DOCQUIER (BE) ; Zéphir GUIOT (BE) ; Axelle LAGACIE (BE) ; Gabriel MIKHAILOV LEROY (BE) ; Kas NIJS (BE) ; Marian VAN HOECKE (BE) ; Remi VANDOORNE (BE) ; Lene VANHELDEN (BE).
1er lauréat : Marian VAN HOECKE (BE)
2 e lauréat : Abel DELSAUT (LU)
3 e lauréat : Axelle LAGACIE (BE)
4 e lauréat : Noah DJEUTEU (BE)
5 e lauréat : Kato DALEMANS (BE)
6 e lauréat : Remi VANDOORNE (BE)
Prix du compositeur : Marian VAN HOECKE (BE)
Catégorie MOYEN (max. 16 ans)
Epreuve éliminatoire le samedi 1er mars, épreuve finale le samedi 8 mars :
Finalistes : Valérie CONTER (LU) ; Mauro DEURINCK (BE) ; Jarne D’HALLEWIN (BE) ; Ferre D’JOOS (BE) ; Antoine DUBOIS (BE) ; Warre GOUBERT (BE) ; Mathys JOLY (BE) ; Lionel LECOMTE (LU) ; Remi VANHAMME (BE) ; Andrés VANLEENHOVE (BE) ; Kobe VANMOLLE (BE) ; Naël ZINNEN (BE).
1er lauréat : Mauro DEURINCK (BE)
2 e lauréat : Valérie CONTER (LU)
3 e lauréat : Warre GOUBERT (BE)
4 e lauréat : Naël ZINNEN (BE)
5 e lauréat : Jarne D’HALLEWIN (BE)
6 e lauréat : Remi VANHAMME (BE)
Prix du compositeur : Valérie CONTER (LU)
Prix spéciaux de l’UGDA : Valérie CONTER (LU) ; Warre GOUBERT (BE)

Catégorie SUPERIEUR (sans limite d’âge, hors candidats inscrits ou diplômés en enseignement musical supérieur)
Epreuve le dimanche 9 mars :
1er lauréat : Ties VAN ECHELPOEL (BE)
2 e lauréat : Karel ULENAERS (BE)
3 e lauréat : Liesl SLEURS (BE)
Prix spécial de l’UGDA : Ties VAN ECHELPOEL (BE)
Prix spécial Musique Royale de la force Aérienne Belge : Ties VAN ECHELPOEL (BE)
Moïse Dumont, le président de Ciney contre le cancer était particulièrement heureux de vivre la 41e remise du chèque qui concrétise la recette de 2024 : « le 27 juillet dernier, nous avions changé d’endroit en nous installant à la salle Saint Luc afin de soulager l’équipe, avant et après l’événement. A cause de la pluie, nous n’avons eu que 16 cyclistes dont une seule dame et beaucoup moins de marcheurs. Heureusement, le take-away et les repas sur place nous ont permis de vendre mille boulettes ! Néanmoins, le chèque 2024 est supérieure de plus de 5.800 € par rapport à l’an dernier, ce qui amène à un total de 845.703 € en 41 ans ! Ciney peut garder son statut reçu en 1998 de ville du cœur !»
Avant de dévoiler le chèque de la recette cinacienne, Moïse Dumont a tenu à remercier, le pouvoir organisateur de l’institut Saint Joseph, la ville de Ciney, le comité de la marche ADEPS de Laloux, les sponsors, les parrains, les 16 cyclistes, les marcheurs, les 3 groupes présents, les cuistots ainsi que celles et ceux qui font le succès des boulettes et de la tombola,… Lors de cette 41e édition, un livre souvenir est sorti de presse. Il en reste encore quelques-uns. Pour les obtenir, il suffit de contacter Moïse Dumont (

Yves Namur, secrétaire perpétuel à l’Académie Royale de langue et de littérature française de Belgique, a évoqué son œuvre : « la mémoire d’un écrivain meurt souvent quand il décède ! Néanmoins, une rue porte depuis 2022 ! Né le 27 novembre à Conjoux et décédé à Uccle le 14 juillet 2008, il a écrit une soixantaine de livres : des nouvelles fantastiques en 1974, la Femme de Putiphar, prix Jean Ray en 1975, le portrait d’un roi dépossédé en 1978, prix Rossel, les jardins de ma mère, souvenirs du Vieux Condroz, … Grand épistolaire, il s’est aussi frotté à la poésie, aujourd’hui, œuvre introuvable ! Il a même écrit une bande musicale d’un film ! »
Pour Jean-Pol Barras, ancien délégué général de la Communauté française à Paris et ami de l’écrivain, « si vous écrivez à la ville de Charleville pour avoir des infos d’Arthur Rimbaud, vous ne recevrez pas grand-chose ! Idem à Grenoble au sujet de Stendhal ! Tous les deux n’aimaient pas leur ville ! Ce n’est pas le cas avec Gaston Compère car il aimait Ciney et son Condroz natal. Quand il a quitté Ciney pour vivre et travailler à Bruxelles, il n’a jamais oublié ses terres de naissance où il revenait souvent ! En 1977, il est lauréat du Prix du Conseil culturel français et, en 1988, pour l’ensemble de son œuvre, le Grand Prix International d’expression française. »
Pascal Vrebos, auteur dramatique, également ami de l’écrivain, imagine de dialoguer avec lui. Il a évoqué son je t’aime moi non plus avec l’Académie : « comme il écrivait sous un pseudo dans le journal PAN, il s’est moqué d’un livre écrit par Georges Sion, le secrétaire perpétuel de l’époque. Malheureusement, le secret a été éventé. Ce fut une des raisons pour lesquelles il n’a jamais pu entrer à l’Académie ! Je l’ai rencontré quand j’avais 23 ans et lui 50 lorsqu’il a traduit l’Apocalypse de Saint Jean. Nous avons écrit un livre ensemble, le fouille merde, résultat d’un échange de lettres pendant un an sur la merde sous toutes ses formes ! Sa fin de vie fut difficile ! Je garde un Compère complice ! »
Jean Loubry, ancien professeur au Conservatoire de Ciney a lu des extraits de l’œuvre de l’écrivain Une enfance en Condroz écrit en 2000 et Europe mon amour, écrit en 1960.