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Nouvelles du CONDROZ & DINANT - Page 15

  • Un chèque de 35.820 € à la Fondation Contre le Cancer lors de la soirée ReCover à St Jo

    Samedi soir, l’Institut Saint Joseph de Ciney dans le hall omnisports accueillait la soirée organisée pour la remise du chèque cinacien à la Fondation Contre le Cancer. Trois groupes étaient invités et le nombreux public a pu apprécier les locaux de Broken Stout, Zénith et Los Pepes. Coup de chapeau aux jeunes organisateurs (Manon, Valentine, Olivia, Renelde, Maxime et Vivian) pour l’organisation de cette 5e édition ReCover !

    DSC_0270.jpegMoïse Dumont, le président de Ciney contre le cancer était particulièrement heureux de vivre la 41e remise du chèque qui concrétise la recette de 2024 : « le 27 juillet dernier, nous avions changé d’endroit en nous installant à la salle Saint Luc afin de soulager l’équipe, avant et après l’événement. A cause de la pluie, nous n’avons eu que 16 cyclistes dont une seule dame et beaucoup moins de marcheurs. Heureusement, le take-away et les repas sur place nous ont permis de vendre mille boulettes ! Néanmoins, le chèque 2024 est supérieure de plus de 5.800 € par rapport à l’an dernier, ce qui amène à un total de 845.703 en 41 ans ! Ciney peut garder son statut reçu en 1998 de ville du cœur !»

    Il a ensuite détaillé différentes rentrées : 9.501 €, bénéfice de la soirée ReCover de 2023, 2.400 € de la marche ADEPS du printemps à Laloux et les bénéfices de l’organisation du 27 juillet.

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    DSC_0271.jpegAvant de dévoiler le chèque de la recette cinacienne, Moïse Dumont a tenu à remercier, le pouvoir organisateur de l’institut Saint Joseph, la ville de Ciney, le comité de la marche ADEPS de Laloux, les sponsors, les parrains, les 16 cyclistes, les marcheurs, les 3 groupes présents, les cuistots ainsi que celles et ceux qui font le succès des boulettes et de la tombola,… Lors de cette 41e édition, un livre souvenir est sorti de presse. Il en reste encore quelques-uns. Pour les obtenir, il suffit de contacter Moïse Dumont (moisedumont@skynet.be, 0474.58.12.11). Un deuxième livre est en préparation durant l’hiver !

    C’est Rachel Ridolle, représentant de la Fondation contre le Cancer, présente à Ciney le 27 juillet, qui a reçu le chèque de 35.820 € : « c’est une année spéciale pour notre association qui fête en 2024 ses cent ans ! Plus de 70.000 personnes souffrent d’un diagnostic du cancer en Belgique ! J’étais à Namur le week-end dernier à Namur et aujourd’hui à Arlon pour le Relais pour la vie. Les 3 missions de notre fondation sont l’aide à la recherche scientifique, la prévention et des actions visant le bien-être des patients. »

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  • Séance d’hommage à Gaston Compère au Conservatoire Edouard Bastin de Ciney

    Né il y a près de cent ans dans le petit village de Conjoux, poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste, caricaturiste, compositeur, aujourd’hui injustement plongé dans l’oubli, la ville de Ciney a tenu à rendre hommage à celui qui a toujours aimé revenir dans son Condroz natal.

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    C’est en présence de membres de la famille de Gaston Compère, de ses amis les plus chers, de nombreux habitants de Conjoux et d’un public qui avait envie d’en savoir plus sur l’homme que s’est déroulée cette séance d’hommage présidée par Jean-Marc Gaspard, échevin du patrimoine culturel : « je suis particulièrement heureux de lui rendre hommage, c’eut été un sacrilège de ne pas se souvenir de Gaston Compère et de le sortir de l’oubli, lui qui fut tant un écrivain qu’un compositeur des plus prolifiques. Merci à ses amis Jean-Pol Barras et Pascal Vrebos, c’est grâce à eux que cette séance a été organisée ! »

    DSC_0245.jpegYves Namur, secrétaire perpétuel à l’Académie Royale de langue et de littérature française de Belgique, a évoqué son œuvre : « la mémoire d’un écrivain meurt souvent quand il décède ! Néanmoins, une rue porte depuis 2022 ! Né le 27 novembre à Conjoux et décédé à Uccle le 14 juillet 2008, il a écrit une soixantaine de livres : des nouvelles fantastiques en 1974, la Femme de Putiphar, prix Jean Ray en 1975, le portrait d’un roi dépossédé en 1978, prix Rossel,  les jardins de ma mère, souvenirs du Vieux Condroz, … Grand épistolaire, il s’est aussi frotté à la poésie, aujourd’hui, œuvre introuvable ! Il a même écrit une bande musicale d’un film ! »

    Jean-Paul Dessy, violoncelliste, compositeur et chef d’orchestre : « nous étions à 40 ans de distance dans la même classe à Saint-Quirin à Huy ! A l’âge de 16-17 ans, il a composé l’œuvre que vous allez écouter. Pendant des décennies, il a cessé de composer, puis, a repris dans les années 80 quand je l’ai rencontré. »

    DSC_0251.jpegPour Jean-Pol Barras, ancien délégué général de la Communauté française à Paris et ami de l’écrivain, « si vous écrivez à la ville de Charleville pour avoir des infos d’Arthur Rimbaud, vous ne recevrez pas grand-chose ! Idem à Grenoble au sujet de Stendhal ! Tous les deux n’aimaient pas leur ville ! Ce n’est pas le cas avec Gaston Compère car il aimait Ciney et son Condroz natal. Quand il a quitté Ciney pour vivre et travailler à Bruxelles, il n’a jamais oublié ses terres de naissance où il revenait souvent ! En 1977, il est lauréat du Prix du Conseil culturel français et, en 1988, pour l’ensemble de son œuvre, le Grand Prix International d’expression française. »

     

    DSC_0248.jpegPascal Vrebos, auteur dramatique, également ami de l’écrivain, imagine de dialoguer avec lui. Il a évoqué son je t’aime moi non plus avec l’Académie : « comme il écrivait sous un pseudo dans le journal PAN, il s’est moqué d’un livre écrit par Georges Sion, le secrétaire perpétuel de l’époque. Malheureusement, le secret a été éventé. Ce fut une des raisons pour lesquelles il n’a jamais pu entrer à l’Académie ! Je l’ai rencontré quand j’avais 23 ans et lui 50 lorsqu’il a traduit l’Apocalypse de Saint Jean. Nous avons écrit un livre ensemble, le fouille merde, résultat d’un échange de lettres pendant un an sur la merde sous toutes ses formes ! Sa fin de vie fut difficile ! Je garde un Compère complice ! »

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    Sophie de Tillesse, cantatrice, qui a rencontré Gaston Compère dans les années 80 a interprété un extrait d’une œuvre qu’il a créée pour elle Serres Chaudes, accompagnée par Cécile Dumont, pianiste du Conservatoire.

    DSC_0249.jpegJean Loubry, ancien professeur au Conservatoire de Ciney a lu des extraits de l’œuvre de l’écrivain Une enfance en Condroz écrit en 2000 et Europe mon amour, écrit en 1960.

    Enfin, avant le drink et la découverte d’une exposition de livres, de partitions et d’autres documents sur l’auteur cinacien, le public présent a eu l’occasion de l’entendre, en regardant quelques photos le concernant.

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    Le 27 novembre, date anniversaire, sortira un cahier spécial du Royal Cercle Historique de Ciney réalisé par Amand Collard, son président. Outre un article de Pascal Vrebos, une brève bibliographie, les partitions interprétées lors de la séance d’hommage et une série de belles caricatures réalisées par Gaston Compère, l’ouvrage contient une centaine de pages de la correspondance entretenue entre Jean-Pol Barras et Gaston Compère pendant les dix dernières années de sa vie : plus de 2.000 pages dont Jean-Pol Barras a extrait la substantifique moelle. Jamais ces lettres n’ont été diffusées dans le domaine public ! Elles permettront certainement de mieux connaître Gaston Compère. Ce cahier spécial sera mis à la disposition au Centre Culturel, à l’office du tourisme et à la bibliothèque. Des exemplaires seront également donnés aux établissements scolaires de la commune afin de faire découvrir ou redécouvrir ce personnage aux multiples facettes. Les personnes désireuses de se procurer ce cahier spécial peuvent prendre contact avec Amand Collard à Haversin (amand.collard@skynet.be, 083.68.89.20).

  • Inauguration officielle de l’atelier communal de Cheumont à Hamois

    En gestation depuis de nombreuses années, c’est désormais dans l’unique site de Cheumont, au lieu de 3 auparavant, que seront logés dans les prochains jours tous les services des travaux de la commune à deux pas de l’ancienne gare de la ligne qui reliait Ciney à Statte.

    Malheureusement la pluie a quelque peu perturbé cette inauguration qui a dû se dérouler à l’intérieur du bâtiment en présence de toutes les forces vives de la commune, de mandataires honoraires, des représentants du bureau d’architecture Bosquée de Marche et de l’entreprise Kaiser d’Emptinne.

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    L’accueil a été fait par Valérie Warzée, bourgmestre qui a déclaré que ce chantier clôturait la 3e phase d’aménagements commencés il y a maintenant plus de 2 ans : « Je salue la présence de Jean-Claude Goetynck, échevin des travaux de 2006 à 2012, période durant laquelle l’enveloppe de cet atelier (toiture, murs et portes d’accès) a bénéficié d’une réfection totale et entièrement subsidiée dans le cadre d’une subvention SAR à hauteur de 600.000 euros. José Taton, échevin des travaux de 2012 à 2018 a contribué à l’avancement du dossier notamment au niveau de l’agencement intérieur de ce même atelier. Les travaux furent attribués en 2018 pour la somme de 360.000 euros dont 260.000 de la part de la Région wallonne (PIC). Merci aux 2 Romain dans la mise en œuvre de ce projet et à l’investissement de tout le personnel technique qui a mis la main à la pâte pour finaliser ce chantier, notamment la réalisation des abords extérieurs. »

    DSC_0237.jpegPierre Henri Roland, premier échevin, a ensuite retracé l’histoire de cet endroit idéalement situé au cœur de la commune, au centre du village de Hamois, à proximité du Ravel et de l’ancienne gare : « à la fin de la seconde guerre mondiale, situé le long de la ligne 126 reliant Ciney à Statte, il servait de dépôt de marchandises. Dans les années 60, c’est la famille Wathelet qui s’installa où se trouve le Tôt ou Tard pour construire le bâtiment dans lequel nous sommes. Sa fonction première était le stockage d’engrais et de céréales. Le 12 novembre 1962, la ligne fut supprimée, mais le site continua à être utilisé comme entrepôt. Il fut ainsi racheté par la société Interagri, aujourd’hui intégrée par la SCAM pour le stockage de semences et d’engrais dans le secteur agricole. Dans les années 60, la commune de Hamois a décidé d’acheter le bâtiment pour y stocker le sel pour le service hivernage, du tarmac et du charroi. En 2005, un montant de 50.000 euros a été alloué pour rénover l’enveloppe extérieure : bardage, toiture et rampe d’accès ont été réalisés. Cinq ans plus tard, Luc Jadot et José Taton prendront le relais pour faire évoluer le dossier. Aujourd’hui, on peut constater que l’atelier de Cheumont répond parfaitement au besoin du service. »

    DSC_0239.jpegEnfin, avant le traditionnel couper du ruban, David Jadot, échevin du patrimoine et architecte, exposa les tenants et les aboutissants du chantier : « l’architecture, on n’en parle pas assez ! Aucune ligne dans les manuels scolaires et donc aucune éducation à la vision de l’architecture. Elle organise, construit, pense la manière dont nous nous approprions les espaces de vie… L’architecture a également un rôle dans l’image. Ici, nous avons voulu offrir un bâtiment moderne qui reflète l’image, le standing que l’on veut insuffler à notre service Travaux, une image de modernité tournée vers l’avenir. Vous allez bientôt pour découvrir toute la partie bureaux, accueil, vestiaires, salle de réunion, réfectoire, … qui offrent à notre personnel un magnifique cadre de vie. Le budget total est de 1,1 million d’euros dont 250.000 de subsides PIC et 36.000 pour le mobilier. Le déménagement est prévu dans les prochains jours ! »

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    Le verre de l’amitié a été servi, comme souvent lors d’un événement officiel dans la commune, par la confrérie de la Gatte d’or après la visite de l’aile d’entrée de l’atelier Cheumont .