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Culture - Page 2

  • Une quatrième fresque voit le jour à Dinant

    Une quatrième œuvre vient désormais orner les murs dinantais cette année. Après le souterrain de la gare, la prison de Dinant, la Dinantaise à Leffe, c'est au tour du Collège Notre-Dame, implantation Cousot, d'accueillir une fresque monumentale.

    Le Centre culturel de Dinant, avec le soutien de la Ville de Dinant et de l'établissement scolaire, a engagé le collectif artistique namurois Drash pour ce travail.

    La fresque se compose d’un ensemble d'objets représentant la vie scolaire, le quotidien des élèves et des professeurs. Les objets ont été récoltés par les animateurs du Centre culturel de Dinant en allant dans l'école, à la rencontre du personnel et des étudiants.

    L'objectif est de mettre en valeur les compétences apprises et les différentes options présentes dans l'école. Le tout avec des couleurs très vives pour marquer la différence avec le béton gris de l'établissement.

    Une œuvre visible depuis la Croisette et qui pourra inciter les touristes à entrer dans l'intérieur de la Ville vers la rue Grande.

    INFOS COMPLÉMENTAIRES

    À propos du collectif

    Collectif multidisciplinaire créé en 2010, Drash regroupe des artistes issus des milieux de l'image et du son. En constante mutation, le groupe s'applique à mixer les techniques et supports afin de proposer des créations complètes. A leur actif, la fameuse fresque de la Villa Balat à Jambes, ou encore l'organisation du Pschitttt Festival.

    Adresse de la fresque

    Collège Notre-Dame – côté rue des Fossés, Dinant

  • Séance d’hommage à Gaston Compère au Conservatoire Edouard Bastin de Ciney

    Né il y a près de cent ans dans le petit village de Conjoux, poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste, caricaturiste, compositeur, aujourd’hui injustement plongé dans l’oubli, la ville de Ciney a tenu à rendre hommage à celui qui a toujours aimé revenir dans son Condroz natal.

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    C’est en présence de membres de la famille de Gaston Compère, de ses amis les plus chers, de nombreux habitants de Conjoux et d’un public qui avait envie d’en savoir plus sur l’homme que s’est déroulée cette séance d’hommage présidée par Jean-Marc Gaspard, échevin du patrimoine culturel : « je suis particulièrement heureux de lui rendre hommage, c’eut été un sacrilège de ne pas se souvenir de Gaston Compère et de le sortir de l’oubli, lui qui fut tant un écrivain qu’un compositeur des plus prolifiques. Merci à ses amis Jean-Pol Barras et Pascal Vrebos, c’est grâce à eux que cette séance a été organisée ! »

    DSC_0245.jpegYves Namur, secrétaire perpétuel à l’Académie Royale de langue et de littérature française de Belgique, a évoqué son œuvre : « la mémoire d’un écrivain meurt souvent quand il décède ! Néanmoins, une rue porte depuis 2022 ! Né le 27 novembre à Conjoux et décédé à Uccle le 14 juillet 2008, il a écrit une soixantaine de livres : des nouvelles fantastiques en 1974, la Femme de Putiphar, prix Jean Ray en 1975, le portrait d’un roi dépossédé en 1978, prix Rossel,  les jardins de ma mère, souvenirs du Vieux Condroz, … Grand épistolaire, il s’est aussi frotté à la poésie, aujourd’hui, œuvre introuvable ! Il a même écrit une bande musicale d’un film ! »

    Jean-Paul Dessy, violoncelliste, compositeur et chef d’orchestre : « nous étions à 40 ans de distance dans la même classe à Saint-Quirin à Huy ! A l’âge de 16-17 ans, il a composé l’œuvre que vous allez écouter. Pendant des décennies, il a cessé de composer, puis, a repris dans les années 80 quand je l’ai rencontré. »

    DSC_0251.jpegPour Jean-Pol Barras, ancien délégué général de la Communauté française à Paris et ami de l’écrivain, « si vous écrivez à la ville de Charleville pour avoir des infos d’Arthur Rimbaud, vous ne recevrez pas grand-chose ! Idem à Grenoble au sujet de Stendhal ! Tous les deux n’aimaient pas leur ville ! Ce n’est pas le cas avec Gaston Compère car il aimait Ciney et son Condroz natal. Quand il a quitté Ciney pour vivre et travailler à Bruxelles, il n’a jamais oublié ses terres de naissance où il revenait souvent ! En 1977, il est lauréat du Prix du Conseil culturel français et, en 1988, pour l’ensemble de son œuvre, le Grand Prix International d’expression française. »

     

    DSC_0248.jpegPascal Vrebos, auteur dramatique, également ami de l’écrivain, imagine de dialoguer avec lui. Il a évoqué son je t’aime moi non plus avec l’Académie : « comme il écrivait sous un pseudo dans le journal PAN, il s’est moqué d’un livre écrit par Georges Sion, le secrétaire perpétuel de l’époque. Malheureusement, le secret a été éventé. Ce fut une des raisons pour lesquelles il n’a jamais pu entrer à l’Académie ! Je l’ai rencontré quand j’avais 23 ans et lui 50 lorsqu’il a traduit l’Apocalypse de Saint Jean. Nous avons écrit un livre ensemble, le fouille merde, résultat d’un échange de lettres pendant un an sur la merde sous toutes ses formes ! Sa fin de vie fut difficile ! Je garde un Compère complice ! »

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    Sophie de Tillesse, cantatrice, qui a rencontré Gaston Compère dans les années 80 a interprété un extrait d’une œuvre qu’il a créée pour elle Serres Chaudes, accompagnée par Cécile Dumont, pianiste du Conservatoire.

    DSC_0249.jpegJean Loubry, ancien professeur au Conservatoire de Ciney a lu des extraits de l’œuvre de l’écrivain Une enfance en Condroz écrit en 2000 et Europe mon amour, écrit en 1960.

    Enfin, avant le drink et la découverte d’une exposition de livres, de partitions et d’autres documents sur l’auteur cinacien, le public présent a eu l’occasion de l’entendre, en regardant quelques photos le concernant.

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    Le 27 novembre, date anniversaire, sortira un cahier spécial du Royal Cercle Historique de Ciney réalisé par Amand Collard, son président. Outre un article de Pascal Vrebos, une brève bibliographie, les partitions interprétées lors de la séance d’hommage et une série de belles caricatures réalisées par Gaston Compère, l’ouvrage contient une centaine de pages de la correspondance entretenue entre Jean-Pol Barras et Gaston Compère pendant les dix dernières années de sa vie : plus de 2.000 pages dont Jean-Pol Barras a extrait la substantifique moelle. Jamais ces lettres n’ont été diffusées dans le domaine public ! Elles permettront certainement de mieux connaître Gaston Compère. Ce cahier spécial sera mis à la disposition au Centre Culturel, à l’office du tourisme et à la bibliothèque. Des exemplaires seront également donnés aux établissements scolaires de la commune afin de faire découvrir ou redécouvrir ce personnage aux multiples facettes. Les personnes désireuses de se procurer ce cahier spécial peuvent prendre contact avec Amand Collard à Haversin (amand.collard@skynet.be, 083.68.89.20).