Les deux premières œuvres d’art du parcours Jean de La Fontaine sur la drève du Parc Saint Roch ont été inaugurées en présence d’élèves de l’école communale de Ciney et de l’école des Moussaillons en présence des autorités communales.

L’accueil était fait par Laurence Daffe, échevine de l’enseignement qui a d’abord rappelé l’origine du projet : «en 2021, dans un contexte sanitaire encore fragile, la francophonie à travers le monde célébrait le 400e anniversaire de la naissance du grand poète, écrivain ,homme de lettres qu’était Jean de la Fontaine. A l’époque, Ciney avait aussi souhaité participer à cet évènement commémoratif en concoctant une année culturelle autour de Jean de la Fontaine; une année qui se voulait créatrice, ambitieuse et évidemment fabuleuse ! Et fabuleuse, elle le fut grâce à la collaboration des écoles, de la bibliothèque, du centre culturel, du conservatoire, de l’académie des Beaux-Arts, de l’ADL et du tourisme. Parallèlement à ces initiatives autour des fables de Jean de la Fontaine, le Collège Communal avait également émis la volonté de développer un parcours d’œuvres d’art au Parc Saint Roch, Jean de la Fontaine étant le sujet idéal pour encourager un tourisme pédagogique, familial, artistique, culturel et social. L’idée était la suivante: la ville allait acquérir une première œuvre. Celle-ci coûte 30.000 Î dont 4.000 Î subsidiés par la Région wallonne. Par la suite, ce seraient les entrepreneurs investissant sur notre commune qui participeraient à l’élargissement du parcours, et ce, via les charges d’urbanisme. Les mécènes seraient bien sûr eux-aussi les bienvenus s’ils souhaitaient contribuer ! »
L’artiste qui a créé les 2 premières œuvres est Xavier Embise. C’était la première fois qu’il crée des œuvres aussi grandes, jusque-là, il s’était surtout intéressé aux insectes ! Comme il a commencé à créer les œuvres pendant la période Covid, il n’était pas aisé de trouver les matériaux nécessaires (il a eu besoin de tôles d’inox de 2 mm qu’il a assemblé en les soudant). De plus, comme Xavier a dû subir une opération au poignet, l’exécution finale lui a fait perdre pas mal de temps ! Mais, comme dans la fable, Xavier était parti à temps !
Avant la partie festive, l’échevine n’a pas manqué de remercier en particulier, les service travaux, urbanisme et comptabilité (marché public), l’ADL , la communication et Marcke Vlieger qui a réalisé l’illustration de la fable que les enfants ont reçu à la fin de l’inauguration.

Afin de se remémorer la fable, les écoliers des 2e et 3e maternelles des Moussaillons avec leur institutrice Sylvie Daffe ont chanté une variation originale sur le thème du lièvre et de la tortue, suivi de la fable lue par Jean Loubris où les écoliers de la classe de 6e de l’école communale de Ciney de Valentine Soyer l’interprétaient de manière très dynamique.
Attention !
Il est strictement interdit de grimper sur le lièvre et la tortue, surtout en cas d'ensoleillement élevé, risque de brûlures !!! Un panneau sera prochainement placé pour informer les passants !!

Dans la maison de repos Le dernier printemps, Josephine, une vieille dame de caractère, raconte avec humour et transparence les aléas physiques et psychologiques de la vieillesse. Elle détaille son environnement morose et pathétique. Sa vraie histoire commence au moment où elle fait la rencontre de trois autres femmes aux antipodes de sa personnalité. Louise, gracieuse et sophistiquée. Maria, douce et réservée. Et enfin Thaïs, hippie et joviale. A quatre, elles s’enivrent, fument du cannabis, fuguent, s’organisent, s’éclatent… Elles cultivent d’ailleurs leur propre production de cannabis dans les caves de l’établissement. La directrice, Madame Vieilledent est abominable. Elle impose des règles strictes et infondées toute l’année. Le quatuor décide donc de ne pas perdre de temps pour profiter de celui qu’il leur reste. Et pour cela elles élaborent leurs petites vies rien qu’à elles, les activités avilissantes proposées étant très loin d’être la panacée …
Cet ouvrage de près de 400 pages, préfacé par le professeur émérite de l'Université de Liège, Francis Balace (sous le titre d’une horrible défaite probable à une victoire au goût amer), est richement illustré et aborde plusieurs aspects peu connus de la fin de la première guerre mondiale dans notre région. Il aborde les années 1917 (le tournant de la guerre) et 1918 (l’offensive libératrice). Il est dédié à 4 confrères de la Maison de la Mémoire décédés depuis 2018 (Luc Jadot, membre fondateur, Joseph Clette, photographe et informaticien, Jean-Marie Gillet, membre fondateur et Benoît Guillaume), ce qui explique quelque peu le retard de sa parution ! Le comité de la Maison de la Mémoire, en charge de la rédaction de ce recueil et placé sous la direction d’Alain Piette, commissaire des expositions organisées dans le cadre des commémorations du centenaire de la première guerre, se compose de Jacques de Cartier d’Yves et de Daniel Rossomme. Les textes de ce recueil sont de Jean-Marie Gillet, Joseph Clette, Luc Jadot, Alain Piette et Jacques de Cartier d’Yves. Parmi les textes insolites présentés dans ce long ouvrage, épinglons les entrées solennelles des souverains belges dans les villes belges et l’arrivée des troupes britanniques dans le Condroz et, bien évidemment, les discours prononcés lors du vernissage des expos à l’OCT le 5 mai 2017 et le 4 mai 2018 ainsi que les photos des objets qui y ont été exposés.