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  • L’École Provinciale d’Agronomie et des SCiences de Ciney est centenaire

    DSC_0060.jpegC’est en présence du Gouverneur de la province de Namur, de la députation permanente au grand complet, de membres du conseil provincial, du ministre fédéral David Clarinval, du ministre régional Willy Borsus, des anciens et des membres du personnel actuel de l’EPASC que s’est déroulée, au théâtre communal de Ciney la séance protocolaire du 100e anniversaire de l’école, suivie d’un apéritif dînatoire au restaurant de l’école et un retour au théâtre pour une conférence débat sur les changements climatique et le rôle de l'agriculture.

    Pas de chance pour Etienne Baijot, actuel directeur de l’EPASC (et auparavant professeur durant 32 ans), positif au Covid 19 depuis quelques jours. C’est donc par vidéo-conférence sur écran géant qu’il a évoqué l’histoire et le futur de l’école.

    DSC_0065.jpegHistoire de l’école

    Les premières citations du domaine agricole remontent au 13e siècle. Notre patrimoine était à l’époque la propriété d’une famille dénommée Saint-Quentin. En 1891, suite à l’interpellation du Ministre de l’agriculture par le baron d’Huart, une école temporaire de laiterie est ouverte à la ferme de Saint-Quentin : 10 jeunes filles s’initient au maniement sommaire d’un outillage moderne, destiné à la fabrication de beurre et de fromage. En 1900, le domaine de Saint-Quentin est acquis par Yves Lovens. Il y crée une ferme modèle où sera produit un lait de qualité récolté dans des locaux carrelés pour y offrir des conditions d’hygiène satisfaisantes. Il y a 100 ans, la province achète le domaine de Saint Quentin. L’école provinciale est née avec 40 étudiants qui suivent une formation pendant 2 ans dans l’École Moyenne Professionnelle d’Agriculture. Quarante étudiants y suivent une formation pendant 2 ans, en vue d’obtenir un certificat de qualification et une école ménagère.

    DSC_0064.jpegAprès la guerre, l’École Moyenne Professionnelle d’Agriculture devient l’École Technique Provinciale d’Agriculture (ETPA) et assure la formation des futurs agriculteurs et autres agents des secteurs para-agricoles. C’est l’époque des sections A3 et A2.

    Le premier grand bloc scolaire, érigé dans le parc et rejoignant la rue Lambert Étienne, voit le jour en 1948. On y aménagera des salles de cours, des laboratoires, un restaurant et un dortoir pour une centaine d’étudiants.  

    Durant les années suivantes, l’enseignement agricole gagnera ses lettres de noblesse. Les futurs agriculteurs se familiarisent avec les innovations techniques et agronomiques. Il s’agit de répondre à l’enjeu sociétal majeur de l’époque : la sécurité alimentaire traduite par ailleurs dans les objectifs du traité de Rome en 1957. 

    En 1980, c’est sous la plume du Directeur René Collard, l’école élargit son projet pédagogique en adoptant les structures de l’enseignement secondaire de type 1, en six années d’études, relevant à la fois de l’enseignement technique et professionnel. Les premières lignes de l’option sciences appliquées prennent forme en 1984.

    En 1996 sous l’impulsion de Jacques Warnier, notre directeur bâtisseur, notre école reprend un nouvel élan. Au-delà de l’ouverture de nouvelles options, des infrastructures modernes et diversifiées sont construites. Ensuite, l’ouverture de l’option agroenvironnement, puis la section horticole ainsi que la création des 7èmes professionnel en orientation élevage et gestion des troupeaux, 7ème diversification, et plus récemment la création des CEFA.

     

    DSC_0066.jpegL’EPASC aujourd’hui

    L’EPASC accueille aujourd’hui  725 élèves dont 152 filles, répartis dans des filières de formation très spécifiques : 165 au  premier degré, 120 dans l’enseignement de transition, près de 300 élèves s’orientent vers les métiers liés à l’agriculture, 65 élèves en sections environnement, sciences naturelles ou horticulture, près de 40 élèves passionnés de mécanique sont inscrits dans notre 3ème degré agroéquipement, unique en Wallonie, 35 élèves en 7ème année de spécialisation et 22 élèves pour la formation en alternance. L’internat accueille 230 élèves sur le site et 70 autres sont logés dans des internats partenaires, soit près de 40 % de notre population scolaire. Grâce à 148 ha  en mode de production biologique et conventionnel, à un cheptel de 180 bovins, 30 moutons et 1.000 poulets, la ferme didactique constitue un terrain d’exercice et d’évaluation des étudiants et un espace expérimental pour des pratiques agronomiques en phase avec les attentes sociétales. Le pôle fromager, ce hall relais géré conjointement avec Diversiferm et inauguré en 2015 a pour mission de former des fromagers et de fournir un outil et un encadrement par des spécialistes. L’EPASC, c’est aussi 13 cuisinières, 14 membres du personnel d’entretien et de gestion quotidienne de la ferme et du pôle fromager, 8 membres du personnel administratif, 18 éducateurs, 94 professeurs, 9 membres du staff de direction soit une équipe de 156 membres.

    L’éducation à la communication a pris de l’envergure avec la journée « demain je serai » où les étudiants animent devant plus de mille élèves des écoles primaires, divers ateliers didactiques mettant en valeur un éventail de métiers.

     

    Le futur de l’école

    Pour le Directeur, « Il y a tout d’abord la page du pacte d’excellence que nous pourrions appréhender vis-à-vis des spécificités de notre école. En effet, un allongement du tronc commun pourrait pousser nos élèves à retarder leur inscription chez nous. Notre tronc commun devra donc continuer à offrir aux élèves des futures sections de transition et qualifiantes la motivation de nous rejoindre dès la 1ère année. L’enseignement qualifiant doit continuer à viser l’excellence. Elle se rencontrera d’abord si  nos formations restent en phase avec les réalités du monde professionnel. Dans un monde où l’évolution est  galopante, nous devons rester vigilants face aux attentes sociétales, aux pratiques agricoles novatrices et aux évolutions technologiques, scientifiques et numériques grâce à la création prochaine d’un pôle agro-sciences axé sur la recherche et le développement en actionnant le levier des synergies partenariales. »

     

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    Autres témoignages

    Des témoignages d’anciens de l’école ont entrecoupés les différentes interventions. Le Gouverneur a rappelé que l’EPASC était une carte de visite importante de la province, comme l’ARSIA, le Marché Couvert, … lorsque qu’il accueille des visiteurs étrangers. Pour Richard Fournaux, député en charge de l’enseignement la boucle est bouclée puisqu’il a commencé sa carrière professionnelle à deux pas de l’EPASC, à l’entreprise de peinture Halin : « l’EPASC est la seule école d’agriculture de ce nom en Wallonie. Ici, on défend la ruralité. Les pouvoirs publics doivent assumer sa pérennité ! ». Pour le ministre Borsus, « Ciney est une terre de talent. Nous pouvons être fier de notre terre, de la passion qui anime la plupart des agriculteurs. Il est donc important de les former. La Wallonie, c’est 12.700 exploitations agricoles, 740.000 ha de terres agricoles, 42% de prairies permanentes. » Il réclame une juste rémunération du travail agricole. Le ministre Clarinval a détaillé la signification des 5 lettres, E pour école, P pour provincial, A pour agronomie et SC pour sciences et déclaré que l’EPASC, c’était 100 ans d’adaptation et d’évolution.

    Etienne Frognieu, président de l’association royale des anciens, a effectué un zoom sur ce qu’était Saint Quentin, les moments de vie lorsqu’il y étudiant durant 5 ans, puis comme professeur durant 45 ans. Il a également évoqué la mémoire d’anciens professeurs en terminant par « élève tu es, ancien tu resteras ! »

  • Les confréries et la ville de Ciney bien représentés lors de la fête du Roi à Peutie

    Depuis plus de 50 ans, les autorités communales et des membres des confréries cinaciennes sont invités à Peutie au repas de corps à l’occasion de la fête de la dynastie et assistent aux fastes de la compagnie.

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    Comme  chaque  année  à  la  mi-novembre,  les  militaires  de  l’Unité  de Transport de Bruxelles, filleule de la Ville de Ciney, organisent un repas de corps à l'occasion de la fête de la Dynastie. L’histoire a commencé au lendemain des Jeux sans Frontières où des liens d’amitié se sont établis entre la ville et l’unité du 72e bataillon de transport de Peutie alors commandé par le Colonel Simon. Jules Degrune, membre du Franc Thour, lui succéda. Depuis, des militaires du bataillon sont présents lors des cérémonies patriotiques à Ciney et intronisés d’honneur au Franc Thour et aux Gentes Dames. En 2002, le 72e est devenu l’UTB ou Unité de Transport et, depuis 2020, le Centre de Compétence, de Mobilité et de Distribution (CCMob&Dis) avec des antennes à Bruges, Beringen et Marche-en-Famenne. 

    DSC_0035.jpegLe CC Mob&Dis assure des services territoriaux basés sur trois piliers : la mobilité territoriale, la distribution et le stockage centralisés et le soutien à la gestion des véhicules commerciaux et des systèmes opérationnels avec contrats de réapprovisionnement en pièces détachées.

     

    DSC_0033.jpegPour la première fois, pas besoin de prendre sa voiture et d’aller à Vilvoorde au train, mais, comme le CCMob&Dis possède une antenne à Marche, un bus de l’armée attendait les Cinaciens sur le parking Roi Baudouin pour mener le groupe directement à la caserne de Peutie et pour le retour à Ciney !

    DSC_0040.jpegLa journée a débuté avec une parade militaire réglée au millimètre près dans un hangar très aéré (et à tous les vents, mais, le soleil était présent) avec la remise de décorations militaires à une trentaine d’officiers ou sous-officiers en témoignage de services rendus au pays : Croix de chevalier de l’ordre de la couronne, palmes d’or et d’argent de l’ordre de la couronne, médailles d’or de l’ordre de Léopold II, … Après un petit discours du Colonel Kurt Van Gyseghem , commandant de la caserne de Peutie où il n’a pas oublié de mentionner la présence des Cinaciens, séance photo puis départ, en car vers le mess pour le repas. Comme c’était la fête de la dynastie, il a débuté par un toast à la santé du Roi en disant « Vive le Roi, leve de Koning ! » et il a été donné lecture du message dans les deux langues adressé au souverain par le Centre de Compétence de Peutie. Entrée, buffet chaud et buffet de desserts (où le masque était obligatoire dans tous les déplacements) ont été très appréciés par la centaine de personnes présentes.

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  • Beaucoup de monde, dont bon nombre d’écoliers pour célébrer l’Armistice à Hamois

    Les conditions climatiques, bien qu’automnales, étaient idéales pour qu’un grand nombre d’Hamoisiens, viennent, en famille pour commémorer l’Armistice cette année. L’an dernier, la commémoration s’était déroulée sans public !

    Alain Piette, de la Maison de la Mémoire, a rappelé les noms, village par village, de tous ceux qui ont donné leur vie pour sauver notre patrie.

    Voici, en intégralité, le discours prononcé ensuite par Valérie Warzée, bourgmestre devant près de 150 personnes : « Serait-ce enfin le début de la fin ? Ces mots auraient pu être prononcés par tout habitant de notre pays entendant sonner les cloches le 11 novembre 1918 à 11h. Ces cloches annonçant l'Armistice signé le matin même dans la forêt de Compiègne de la main des dirigeants américains, français, britanniques et allemands. Ce sera finalement le traité de Versailles conclut le 28 juin 1919, qui entérinera définitivement la fin de la première guerre mondiale. La guerre 14-18 s'achevait ainsi après 4  années d’un douloureux combat de tranchées qui tua vingt millions de personnes militaires et civils à travers le monde. 

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    Depuis, le 11 novembre est devenu un jour férié  pour rendre hommage aux morts de la Première Guerre mondiale mais aussi aux victimes des autres conflits et actions de maintien de la paix auxquels la Belgique a participé. C’est pourquoi, un peu partout chez nous et au-delà de nos frontières, cette journée est consacrée au recueillement à la mémoire de ces femmes et de ces hommes tombés pour la patrie. Sur nos monuments, à l’instar de celui érigé après la guerre dans ce village, les noms gravés redonnent vie à nos héros par le souvenir qu’ils évoquent. Cependant, ceux-ci nous appellent également à la vigilance face aux menaces d’hier et d’aujourd’hui. Que ce soit pour lutter contre le terrorisme, la discrimination envers les personnes, les virus ou tout autre type d’attaque potentielle, nous devons rester unis et solidaires comme nos aïeux l’ont été lors des différents combats qui furent nécessaires pour sauvegarder notre pays, sa démocratie et notre liberté.

    Si commémorer l’anniversaire de l’Armistice, c’est accomplir un devoir de mémoire visant à raviver ces douloureux moments de notre histoire,  c’est également l’occasion de transmettre et de sensibiliser les plus jeunes d’entre nous. A l’image de la démarche effectuée  dans nos écoles avec le concours de la Maison de la Mémoire en préparation du Relais Sacré qui s’est déroulé dimanche passé, continuons ensemble ce rôle essentiel de relais aux générations futures et n’oublions jamais. Néanmoins, derrière l’ombre se cache toujours la lumière et l’espoir d’un avenir meilleur doit nous guider dans le dédale des obstacles qui jalonnent notre chemin. 

    Au-delà des périodes éprouvantes, il est important de savoir se réjouir et profiter des moments de partage et de bonheur (petits ou grands) que nous offre la vie. Tout un chacun a pu malheureusement avoir une expérience de privation durant la pandémie. Être éloigné d’un proche, perdre son travail, être victime de la maladie ou voir partir un être cher,… ces épreuves ne nous laissent pas indemnes.  Même si cette période inédite n’est pas comparable à celle d’une guerre, elle nous  renvoie à la fragilité de notre liberté et des valeurs véhiculées par notre société.

    C’est pourquoi, après avoir été contraints à supprimer nombre de manifestations durant les mois précédents, je suis heureuse au nom du Collège communal, de vous retrouver ce jour et de vous inviter à nous rejoindre, après la cérémonie, à la Maison des jeunes pour profiter pleinement d’un moment de rencontre et de convivialité autour du verre de l’amitié servi par notre confrérie locale La Gatte d’or. Nous respecterons  bien entendu le protocole en vigueur, Covidsave ticket à l’intérieur et possibilité de rester à l’extérieur. Je tiens à remercier tous ceux qui ont participé à la préparation de cette commémoration et vous tous ici présents. Merci à la fanfare et au Directeur de l’école de Hamois ainsi qu’aux élèves et à toute son équipe pour avoir égayé de leurs interventions cette cérémonie. Je terminerai par ces mots de Chateaubriand « Les vivants ne peuvent plus rien apprendre aux morts, (…) les morts au contraire, instruisent les vivants ». Vive la Belgique, Vive le Roi !

    La Brabançonne a été entonnée avec ferveur à la fin de la partie commémorative.