Un rucher citoyen est en cours de construction dans le verger public situé entre le quartier du Pondire et du Tienne à la Justice. Depuis plusieurs années déjà, nous savons tous que les abeilles souffrent de divers maux comme le changement climatique, l’utilisation de pesticides, certains parasites comme le varroa...etc. Tous ces facteurs ensemble mènent la vie dure aux colonies d’abeilles.

Ciney adhère au plan Maya qui a pour objectif de sauvegarder les populations d'abeilles et d'autres insectes butineurs en Wallonie. Dans ce cadre, le Collège Communal souhaitait mettre en place une action utile dès son installation, visible et proche du centre-ville.

Suite à une réflexion entre 3 apiculteurs cinaciens et le Service Environnement (Frédéric Deville, bourgmestre, a l’environnement dans ses prérogatives) , la Commune a décidé de créer un rucher en plein centre de la ville à l’instar de nombreux autres ruchers citadins comme à par exemple à Bruxelles,. Le budget prévu a été étalé sur 2 ans : 3.000 euros la première année ont été consacrés à l’achat de matériel apicole (ruches, cadres, cires...) et 4.000 euros ont été prévus la 2ème année pour la construction proprement dite du rucher. Ce rucher citoyen se situera au milieu d’un verger ce qui sera idéal tant pour les abeilles que pour les fruitiers. Après des démarches d’autorisations urbanistiques auprès de La Région wallonne, la construction a été confiée à la Section Menuiserie de l’Ecole des Forges. 

Prochainement, les premières ruches seront installées et à terme, 8 ruches pourront être suivies par 8 citoyens cinaciens. Le projet est destiné aux personnes n’ayant aucune expérience apicole. Sur base d’une liste de critères encore à finaliser, les candidatures seront analysées. Le nombre de candidats dépassera peut-être le nombre de place, nous ne pourrons dès lors pas satisfaire tout le monde. Les candidats retenus seront coachés par les 3 apiculteurs cinaciens qui leur apprendront les bases de cette activité. Il ne s’agit pas de former des apiculteurs « professionnels » mais de faire découvrir l’apiculture de façon pratique, avec tout de même un peu de théorie, à des personnes n’ayant aucune expérience et qui voudraient en connaître davantage sans pour autant directement investir dans du matériel. Si après un certain temps, le citoyen ne désire plus continuer, un autre citoyen pourra prendre sa place. Si on contraire, il se découvre une âme d’apiculteur, il aura les premières bases et une première expérience pour devenir autonome.