Du 25 novembre 2021 au 15 mars 2022, les GAL Pays des Tiges et Chavées et Condroz-Famenne proposent aux écoles primaires de planter des haies en vue de préserver la biodiversité sur les 7 communes qu’ils couvrent. Aujourd’hui, c’était le tour de 3 classes primaires de Hamois rue de la Croix-Limont.

Depuis son lancement en novembre 2021, l’opération Haie-lève recueille un très beau succès et les chantiers de plantation se déroulent bien dans les communes de Assesse, Ciney, Gesves, Hamois, Havelange, Ohey et Somme-Leuze. Plus de 1.500m de haies seront ainsi plantés à l’issue du projet, et autant d’enfants scolarisés dans les écoles primaires des 7 communes sensibilisés à la cause. La plupart des écoles ont d’ailleurs souhaité poursuivre sur cette lancée en voulant continuer leur haie ou en planter une nouvelle dès le mois de novembre 2022.

Les élèves de 3 classes de l’école primaire de Hamois (les deux 6^e de Maureen Compère et Maité Trompette et une de 5^e, de Delphine Olivier) se sont relayés au bout d’un terrain de la rue de la Croix Limont au zoning de Ciney-Biron pour y planter plus de 150m de haie. La Ministre de l’environnement, Céline Tellier, initialement prévue, mais malade, était remplacée par une de ses collaboratrices Sophie Adam. Cette dernière, a eu l’occasion de planter symboliquement le 1000^e arbre du projet avec Maxime Delwart de 6^e.

Comme le chantier de plantation se déroulait dans un parc d’activités économiques des représentants des cellules de sensibilisation de l’Union Wallonne des Entreprises, du BEP et du Club des Entreprises de Ciney-Hamois étaient présents auprès d’Anne Grotz (dont c'était le premier discours en tant qu'échevine de l'enseignement) et Françoise Dawance pour la commune de Hamois, Laurence Daffe pour celle de Ciney et des représentants des deux GAL.

Au-delà du fait que ce projet réponde à un besoin urgent de protéger et de renforcer notre biodiversité, il répond également à un objectif d’éducation des jeunes, et de sensibilisation des entreprises qui peuvent elles aussi, à leur échelle, participer à l’effort collectif.

Xavier Sohet, coordinateur du GAL Tiges et Chavées, a évoqué un autre projet des deux GAL qui prouve une collaboration de plus en plus accrue, celui de la création d’un parc naturel au cœur de Condroz, où 6 communes sont impliquées : 6 groupes par thématique ont déjà été formés.

Marc Libert, président du GAL Condroz-Famenne, a évoqué un autre projet avec les écoliers, celui de la restauration d’un réseau de mares dans la région et l’entretien par les écoliers des haies plantées.

De son côté, la représentante de la ministre Tellier a notamment mis l’accent sur l’importance de la biodiversité dans la lutte contre les effets désastreux des changements climatiques : « Les récents phénomènes météorologiques, comme ceux que nous avons connus cet été, nous ont donné une grande leçon d’humilité par rapport à la nature. On ne négocie pas avec la nature, elle gagnera toujours. On peut, soit tenté de l’affronter, soit, au contraire, essayer de comprendre comment elle fonctionne et nous adapter. En tant que ministre de la nature et de l’environnement, l’ambition de Mme la ministre est d’essayer d’amener des solutions face à ces changements climatiques et cette crise de la biodiversité. Votre projet s’inscrit pleinement dans le cadre de la campagne Yes We Plant, initié par le Gouvernement Wallon dont l’ambition est la plantation massive de haies et d’arbres. Les subventions à la plantation d’arbres, haies, vergers et alignements ont été revus à la hausse en octobre 2020 comme le soutien à la plantation de fruitiers haute-tige est passé de 12 à 25 Î par arbre. L’accompagnement des projets a été renforcé pour les acteurs du monde agricole via Natagriwal. Un réseau de conseillers à la plantation accompagnera gratuitement des projets de plantation. Une série d’organisations locales d’entretien mutualisé des haies est programmé. Enfin, pas moins de 1,2 millions de plants de haies wallons de près de 2 millions d’euros a été commandé pour les 4 prochaines saisons. »

Après les discours, un petit devoir a été demandé à la représentante de la ministre par Mattéo Mocciolella de 5^e. Il lui fallait correspondre à chaque nom d’arbre en latin, ses feuilles et ses fleurs ! 10/10 pour Sophie Adam !

En cette fin de mois de septembre, premier mois de la rentrée scolaire, les élèves de 5 écoles communales (Sovet, Braibant, Haversin, Leignon et Pessoux)  ont ou auront le plaisir d’accueillir quelques poules dans leur école.

Cette initiative s’inscrit dans la démarche « Zéro Déchet » à laquelle la commune de Ciney adhère depuis 2020. L’action est réalisée en partenariat avec l’ASBL Seconde Chance. Comme son nom l’indique, cette ASBL récupère des poules de batteries qui ne sont plus assez rentables pour leur propriétaire. Ces poules sont pourtant jeunes et l’ASBL leur offre donc une seconde vie, plus paisible.

Concrètement, la Commune a installé des poulaillers (bien grillagés pour les prédateurs) dans les écoles de Leignon, Haversin, Pessoux, Sovet et Braibant. Lors de l’arrivée des gallinacées, L’ASBL Seconde Chance a proposé une petite formation aux élèves pour qu’ils s’occupent au mieux de leur basse-cour. Une partie des déchets organiques, provenant des repas de l’école, pourra être donner aux poules. Cette action permet aussi de sensibiliser les enfants au bien-être animal et de les conscientiser aux dérives de la grande distribution. Par ailleurs, les enfants pourront reprendre les œufs, quand les poules pondront : en déménageant de leur batterie dans un poulailler de luxe, elles sont encore fort stressées, il leur faudra du temps pour se remettre de leur émotion !

Pour l’école d'Haversin, les 5 poules sont arrivées jeudi dernier : elles ont immédiatement reçues le nom d’Éléonore, Chloé, Elodie, Clotilde et Nathalie ! Elles sont nourries un fois par jour, deux écoliers, un grand de primaire et un de maternelle (ils n’oublient pas de mettre leurs bottes !) entrent seuls dans l’enclos pour leur donner à manger et remettre de l’eau et des graines si nécessaire. Comme pour les autres écoles, il a fallu demander à des familles des écoliers voisins de l’école de les nourrir durant le week-end prolongé. Bien entendu, le problème des vacances scolaires est déjà envisagé !