Pas moins de 12 articles au sommaire de la deuxième revue de l’année du Cercle Historique de Ciney dont Ciney des années 1880, Enhet et sa chapelle, l’accueil par les habitants de Haversin de la Reine Élisabeth II d’Angleterre, la vie rurale à Braibant, …

Le premier article est un hommage à André Hastir, décédé le 11 juin et qui a notamment été membre du Cercle historique. Pour la suite, Monique Frippiat replonge les lecteurs dans la vie que menaient ses aïeux à Braibant. Elle en profite pour présenter quelques fermes du village. L’article suivant, écrit par Amand Collard détaille comment on vivait à Ciney il y a 140 ans. Il écrit encore 3 autres textes, le premier consacré à la procession St-Walhère à Enhet ainsi que sa chapelle, le second parle des œuvres picturales de la région de Marcel Dujeux et le dernier, vu son décès cette année de l’accueil des habitants d’Haversin en 1966 lors de la venue de la Reine Élisabeth.

Jean-Pierre Hamblenne, qui a conservé les tracts électoraux entre 1952 et 1970, évoque les différentes campagnes électorales de cette époque. Le comte Yves du Parc Locmaria retrace la région d’Onthaine et de Sovet où ses ancêtres habitaient. Anne Viroux fait découvrir toute l’histoire de Mamy Fleurs, qui a repris entre 1975 et 2007, une entreprise créée par son ancêtre à la fin du 19^e. Léon Kéfer nous emmène en promenade dans le cimetière de Ciney. Quant à Lucette Robert, elle nous narre l’histoire d’un artiste de Haid, Joseph Robert, décédé il y a 40 ans. Enfin, Philippe Detinne évoque les moments clés de la carrière de Joseph Laloux, un organisateur hors pair !

L’ouvrage, contenant 160 pages, couleur, est disponible à Ciney (papeterie Grégoire, 35 rue du Commerce, Planet Express, 115F av Schlögel, Sista Sista, rue du Commerce 93A, à l’Office du Tourisme et au Centre Culturel ainsi que chez Wama beef), à Braibant(rue des Agauches 7), à Chevetogne (rue du Tour de France, 28), à Leignon (magasin Supra) et à Haversin (au magasin Louis Delhaize) et chez Amand Collard à Haversin. Il peut aussi être obtenu par courrier, pour la somme de 12 € plus les frais postaux. Pour plus de renseignements, la liste des revues disponibles ainsi que les adresses des points de vente : Amand Collard 083.68.89.20 - amand.collard@skynet.be- www.haversin.eu/cineyhistoire.htm.

N.B.: en couverture, le passage à niveau à Haversin vers 1908 et au verso de la revue, la rue du Centre vers 1969

A l’invitation des GAL Tiges et Chavées et Condroz Famenne, une conférence de presse s’est déroulée au moulin de la Ferme de Corioule à Assesse afin de présenter une filière locale complète des semences à la commercialisation du pain.

Sofia Baltazar, chargée de mission agriculture du Gal Pays des Tiges et Chavées a présenté l’histoire de la filière locale complète : de la sélection de la semence avec un grain certifié bio jusqu’au pain fabriqué par une boulangerie à un prix abordable et commercialisé en circuit court avec des sacs de 25 kg, telle est la philosophie du projet. Le souhait de développer d’autres farines et de plus petits conditionnements sont en projet.

Seulement 9% des céréales produites en Belgique sont utilisées pour notre alimentation, ce qui signifie qu’elles couvrent de très loin nos besoins ! Pour expliquer l’intérêt de travailler des céréales planifiables dans le Condroz, épinglons les difficultés grandissants des boulangeries pour s’approvisionner, les demandes des consommateurs face au pain trop industrialisé et les difficultés des minoteries : ce qui n’était pas gagnant d’avance en Condroz mais le pari est réussi avec la création de l’unique meunerie.

Guillaume Fastré, de la Ferme de Corioule (2, route de Marche à Assesse) a raconté son histoire de vie : arrivée en 2008 à la ferme familiale, après des études d’ingénieur industriel, il se diversifie en bio aidé par bio-Wallonie et le réseau Meuse-Rhin-Moselle. Il passe totalement en bio en 2019. Il n’avait pas seulement envie de produire, mais la soumission aux contrats est une contrainte ! Comme son premier essai a réussi, alors que le Condroz n’est pas prédisposé à une filière panifiable, il s’est ainsi lancé dans l’aventure du moulin à la ferme. Comme il avait de la place, tout s’est vite accéléré : étude du projet en 2021 par une société française, obligation d’une meule en pierre, 15 ha de céréales panifiables (3,4 à 4 tonnes à l’ha). Il produit de la farine de froment sous 3 variétés suivant le tamis : blanc, demi gris et intégral. Plus de détails sur https://www.fermedecorioule.be

Enfin, Gauthier Nyssen, boulanger à la Grigne de Gauthier à Porcheresse (48 rue Albert Billy, Havelange) cuit 2 jours/semaine. Il vend son pain sur le marché de Havelange le mardi après-midi et dans les épiceries locales. Il adore utiliser les variétés anciennes. C’est après de nombreux essais avec Guillaume qu’il s’est lancé dans l’aventure Au cœur du pain. Pour Gauthier, il faut savoir transformer la pâte en pain, travailler avec du levain naturel qu’il cultive : ainsi le pain est plus digeste (le gluten est dégradé), les fibres sont prédigérées, il a plus de goût et moins de sel ! Plus de détails sur https://lagrignedegauthier.be.

Après la conférence de presse, les participants ont eu le plaisir de déguster du pain de Chloé de la Chouette Enfarinée de Crupet (son atelier se trouve à la ferme de Lizée, route de Lizée, 1) avec du fromage du Condroz. Plus de renseignements via https://www.lachouetteenfarinee.be. Le Fournil du Loup à Havelange et la FourNilière font aussi partie du projet. Deux autres partenaires vont voir le jour à Hamois et à Achet. Toutes les informations sur leurs points de dépôt et leurs marchés sont sur www.aucoeurdupain.be.

Née en 2018, la Brasserie du Condroz est une coopérative à finalité sociale qui met en avant l'utilisation des matières premières locales. Afin d’être plus efficace, un bar mobile a été acheté début d’année. Il était notamment présent le premier week-end d’août à Bièrez-vous.  

La Brasserie du Condroz, c’est, à l’origine, histoire de quatre amis passionnés par la bière, Matthieu, Jérôme, Olivier et Cédric (devenu maître-brasseur via l'IFAPME) et qui, au départ ont voulu ancrer leur travail dans le local. Oorganisée en coopérative à finalité sociale, elle compte plus de 80 coopérateurs. Avant leur déménagement dans le bâtiment de la ferme du château à Leignon, c’est dans la ferme de Jet, près de Ciney, que les brassages et la mise en bouteille sont effectués : blonde, ambrée, blanche, brune, saison et Stoutuloos sont désormais proposés. On peut ajouter quelques bières éphémères comme la Condr’Hop créée pour le festival Bièrez-vous de 2019. Elle est fabriquée à partir de 50 pieds de houblon de chez Agroforestia à Schaltin. Malheureusement, pas de houblon cette année, donc pas de Condr’Hop !

Depuis le début de leur aventure, la Brasserie était bien présente lors de festivités locales. La période Covid a fait réfléchir les responsables qui ont eu l’opportunité d’acheter un bar mobile qui était mis en location, déjà bien aménagé (pompes, éviers, frigo, …). Toute la décoration extérieure a été refaite. Le bar mobile a été présenté officiellement le 30 avril lors de l’A.G. Il a été ensuite utilisé aux portes ouvertes de chez Légumes etcétéra à Vincon, à la fête de la bière à Hotton et Anseremme, à l’illustration théâtre en plein air à Chevetogne, au Bovélo des saveurs et dernièrement au Festival Bièrez-vous de Schaltin. L’avantage pour la Brasserie est triple : la bière est toujours fraîche, pas besoin de démonter, tout est fermé en 5 minutes, donc gain de temps ! Deux formules sont proposées : soit le locataire gère le bar, soit il est géré par la Brasserie et ses bénévoles. Pour plus de renseignements sur la brasserie, un courriel, info@brasserieducondroz.be, un téléphone, le 0497.44.08.94, soit en la suivant via https://www.facebook.com/brasserieducondroz.be.

Nouveau défi !

Se sentant un peu à l’étroit à Jet et dans l’impossibilité d’extension, Matthieu, Jérôme et Cédric ont eu l’opportunité de s’installer à la ferme du château de Leignon. Le déménagement est prévu pour la fin de l’année. Ainsi, au lieu de 400 litres par brassin, ils passeront à 4.000 litres. Comme m’a confié Cédric : nous restons quand même une petite brasserie, de la même taille que Rochehaut. Nous gardons notre mentalité de coopérative à finalité sociale. La nouvelle installation nous libérera des week-ends où nous pourrons mieux faire du public-relations. !